Le Jeu De Rôle
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

 

 Action, réaction [fini]

Aller en bas 
3 participants
AuteurMessage
Siparti
Casseuse d'oeufs (modo)
Siparti


Prénom (vrai) : 0
Age : 44
Nombre de messages : 1117
Lieu : 0

Date d'inscription : 15/12/2007

Jeu De Rôle
Personnage KOM: Shiro Dagher
Personnage NM: Aspen Madden

Action, réaction [fini] Empty
MessageSujet: Action, réaction [fini]   Action, réaction [fini] EmptyMer 23 Sep - 21:10

« Eléanora, » disais-je pour tirer son attention.

    Après une longue en fatigante journée, on s’était réinstallé dans notre chambre, qui avait une cheminée et un bain rempli d’eau chaud bouillante cette fois-ci. Même si j’avais demandé à l’aubergiste de nous garder la chambre qu’on avait, ce n’était pas possible selon lui. Ca avait été une des chambres les plus inconfortable où ce qu’il mettait les voyageurs ou aventuriers qui ne passaient pas plus qu’une journée. Quand je lui annonçais notre durée de voyage, il nous avait fait changer de chambre, et il fallait dire que je ne regrettais pas d’avoir changé. Cette chambre était luxueuse comparé au sol dure que la terre nous avait offerte tellement de fois pendant notre route.

    Le feu, allumé par moi-même parce qu’il avait quand même eu un petit air froid dehors, pétillait doucement. Et comme le soleil s’était déjà couché, ce feu illumina le dessous de mon visage, vu que j’avais emballé ma tête dans mon écharpe pour réchauffer mes oreilles. Le feu donnait illusion à nos ombres de danser, tellement qu’ils bougeaient.

    Eléanora avait tourné sa tête en entendant son nom, retirant son attention du feu. Elle ne portait aucune expression spécifique, ce que j’avais déjà l’habitude de voir, et qui me disait qu’elle m’attendait pour finir ma phrase. Elle n’était pas spécialement curieuse, pire encore, si ce n’était pas ces affaires elle ne demandait pas à savoir, mais j’avais plutôt reçu l’impression qu’elle avait eu quelques idées en tête après la rencontre avec le faux-Assassin, nommé Dalaïr. Donc, emballé par de émotions que je n’avais jamais ressenties, je finissais ma phrase comme ordonné.


« Je- je ne suis pas sûr, mais… j’ai un mauvais sentiment au rapport de ce garçon. Comme si tout ce que je lui est dit… est faut. C’était tellement bizarre. J’avais un peu l’impression de le connaître, même si c’était la première fois de le voir. Je- » En réalisant la série de conneries de sentiments que j’étais entrain de raconté à ma partenaire de voyage, je rougi et soupirais lentement.

    Quel imbécile !


« Oh non, rien. Laisse tomber. Je me sens sûrement coupable d’avoir agi comme j’ai fais. Peut-être il faudrait que je m’excuse auprès du gamin… Je l’ai fais pleuré aussi. Ca faisait l’impression d’avoir voler la friandise d’un enfant. »

    Je ris un peu ridiculement en retirant mon écharpe de ma chevelure et, en faisant passé ma main dans mes mèches blanches qui étouffaient mon cou de derrière.
    Les mêmes mèches blanches que ce gamin qui avait laissé tomber des grosses goutes salées sur le pavé de la route, juste un moment passé…
Revenir en haut Aller en bas
Lynias
L'impératrice (du poulailler)
Lynias


Prénom (vrai) : Rachel
Age : 29
Nombre de messages : 1455
Lieu : Saint-Stanislas

Date d'inscription : 23/10/2007

Jeu De Rôle
Personnage KOM: Eléanora Nem
Personnage NM: Jasmine Woods

Action, réaction [fini] Empty
MessageSujet: Re: Action, réaction [fini]   Action, réaction [fini] EmptyMer 7 Oct - 18:48

    J'avais docilement suivi Shiro après sa confrontation avec Dalaïr. Le regard du garçon, déçu, dérouté, me restait vaguement en tête. Je ne suis pas déesse de la générosité et de l'altruisme, et voir un visage en larmes ne me fait pas fondre; mais je sais me décider concernant la justesse de tel ou tel parti, et la désillusion du gamin n'était pas vaine. Dalaïr. Était-ce possible ? Était-il vraiment du même sang que Shiro ? Moi, je le croyais. Je savais que mon ami avait quitté sa famille très tôt, et Dalaïr était assez jeune pour être né par la suite. Peut-être même leur mère était déjà enceinte lorsqu'il est parti...

    Je fixai le feu, mon esprit imaginant tous les scénarios possibles qui auraient pu aboutir à un Shiro ignorant et à un frère rejeté. Puis, mes idées dévièrent, et j'en vins à penser à cette histoire de servante maltraitée (cas assez fréquent, je dois dire, mais si j'ai bien compris, son histoire était celle de centaines d'autres serviteurs et bas classés de la capitale), et cette révolte dont m'avait parlé Shiro plus tôt.


" Eléanora, " entendis-je dire.

    Je levais ma tête, détachant mon attention de la cheminée. Shiro paraissait tourmenté. Ça me semblait rare de le voir hésiter pleinement, l'ayant souvent assimilé à l'homme qui savait toujours quoi penser des différents évènements qui lui advenaient. Je le fixai alors, affichant une moue tout à fait désintéressée, pour lui faciliter la tâche. Moi, j'étais fixé. J'étais curieuse d'apprendre où l'avaient mené ses réflexions.


" Je- je ne suis pas sûr, mais… j’ai un mauvais sentiment au rapport de ce garçon. Comme si tout ce que je lui est dit… est faut. C’était tellement bizarre. J’avais un peu l’impression de le connaître, même si c’était la première fois de le voir. Je- "

    Pause. Il allait se contredire. Première analyse : il n'avait aucune idée de ce qu'il croyait ou reniait. C'était mignon de le voir se reprendre ainsi, et rougir comme un enfant. Je dus me retenir de rire, et un fin sourire illumina mes lèvres.


" Oh non, rien. Laisse tomber. Je me sens sûrement coupable d’avoir agi comme j’ai fais. Peut-être il faudrait que je m’excuse auprès du gamin… Je l’ai fais pleurer aussi. Ça me faisait l’impression d’avoir voler la friandise d’un enfant. " termina-t-il.

" C'est la première fois que je t'entends te cacher derrière un mensonge si léger ! Moi qui m'attendais à ce que tu me démontres, à l'aide de preuves et de dates, qu'il était impossible que Dalaïr soit ton frère- enfin je veux dire... ce mot est mal choisi, désolée. Que "ce qu'il dise soit vrai". "

    J'avais peur de le choquer en utilisant le terme correct. Ce sujet ne m'intéressait plus tant que ça, je dois dire. J'étais plus prisée par les bruits qui venaient de l'extérieur, les clameurs, et les chants de l'auberge sous nous, que par cette histoire déjà résolue dans ma tête. Encore une fois, en regardant Shiro, je me fis remarquer à quel point Dalaïr lui ressemblait. Et, encore une fois, je ris intérieurement sous la différence de leurs caractères. L'opposition, presque. Ma première rencontre avec le garçon n'aurait jamais pu me laisser penser qu'ils partageaient leurs origines et leur sang.
Revenir en haut Aller en bas
https://lejeuderole.forumgaming.fr/presentations-des-membres-f3/l
Renovatio
Poule (au pot)
Renovatio


Prénom (vrai) : Thomas
Age : 30
Nombre de messages : 111
Lieu : 5 L-G, 5 eme banc au fond , a côté de la fenetre qui se situe juste au dessus du radiateur.

Date d'inscription : 27/11/2008

Jeu De Rôle
Personnage KOM:
Personnage NM:

Action, réaction [fini] Empty
MessageSujet: Re: Action, réaction [fini]   Action, réaction [fini] EmptyDim 18 Oct - 0:49

" La noblesse va prendre cher ! La bourgeoisie va connaître terre ! Le pouvoir s'éloigne et ça grâce à Ewan !!"

    Que répondre à cela? Que répondre à cette chanson chaleureusement entonnée par la populasse s'étant ramenée en masse dans mon humble taverne. Que faire, que dire, que prétendre? Ces gens s'attendaient à des phrases héroïques, encourageantes. Tout le monde s'y attendait, et je dois répondre à leur demande mais quelque chose me bloque, quelque chose m'empèchait d'avancer vers la table... Je crois que c'est ce qu'on appelle la peur... Vergil s'avançait vers moi, ses cheveux chatains coiffé en bataille, si je ne le connaissais pas assez, j'aurais pu dire qu'il avait fait cela pour m'imiter. Arrivé à ma hauteur, il me dit ceci :


" Allez-y boss, ils ont besoin d'un leader et apparament"

    Je lui coupais la parole :


"
Depuis quand tu me vouvoyes toi? "

    Un sourire assez inhabituel pour lui apparut sur son visage, j'ignorais pourquoi mais chaque changement d'attitude de quiquonque m'inquiètait...


" Depuis peu, enfin, ils vous ont choisi, c'est à vous d'y aller, c'est à vous de mener ce qu'on pourrait juger de révolution ! Vous ! "

    Révolution... Révolution... Révolution, ce mot arrivait en moi tel un venin se répendant dans mon sang, il me le glaçait littéralement, peut être que ma dernière phrase envers le noble de l'autre fois était trop osée... Beaucoup trop... Mais si durant mon enfance , j'ai bien compris une chose, c'est d'assumer ses propos, jusqu'au bout... Et c'est ce que je m'apprète à faire ! Lorsque cette pensée m'arriva en tête, je me mis a courir vers la table, car si je m'étais mis à marcher, il aurait été temps de faire demi- tour, là, non.
    Une fois arrivé à hauteur, je fis un petit saut sur la table et je me mis à parler... Une nouvelle fois... Ils avaient l'air d'être des pauvres affamés en train de voir un boulanger arriver avec un quignon de pain...


"Ils ont assez rigolé? Ils ont assez profité de leur petite vie, de leur ripaille, non? Il est temps de réagir non? Peut-être pensaient-ils que toute notre vie, nous allions leur faire des discours dithyrambiques? Des gestes plaisants? Et bien détrompons les! Brisons leurs espèrances de tranquilité éphémère ! Nous allons les briser, un à un, leur montrer ce que ça fait d'être à notre place! Leur retirer leurs statuts car ils n'ont plus raison d'être
"

    J'avais Nim en tête en disant cela... La simple évocation me faisait rager, et j'essayais de faire mon maximum pour changer cette rage en discours le plus convainquant possible !

" Certains d'entre nous sont envoyés la bàs et sont condamnés à la condition servile ! Bien souvent, ils subissent les pires chatiments possible, parfois, une belle jeune fille survit par un amour ancillaire mais sinon, il n'y a aucun espoir pour nous d'avoir ne serait-ce qu'un peu de dignité dans ce milieu là! Et pourquoi? Parce qu'il se prétendre plus "propre" que nous par leurs titres! Cela doit cesser et va cesser ! Dès demain, à l'aube, prévenez le peuple, armez-vous, il est temps de passer à une nouvelle ère, l'ère de la dignité ! "

    Je sautais de la table sans même me retourner, juste , j'entendais la foule convaincue, convaincue même si je suppose que certain se demandent la signification, je suppose, de certains mots employés, faisant plus de quatre syllabes * Je souris*
    Mais j'étais fier de moi, j'avais réussi à masquer la peur m'habitant par ce sourire, ce fameux sourire me caractèrisant... J'avançais dans la foule m'entourant, Blade et Vergil applaudissaient , eux aussi... mais je ne leur adressais pas la parole
    J'entendais la porte s'ouvrir derrière moi, je supposais donc que des gens sortaient déjà dans l'intention de s'armer et de rameuter toute personne suceptible d'être utile à cette révolution... * plus je dis ce mot, moins il a de sens*

    Je me remis derrière le comptoir et sortait d'un geste nonchalent un essui pour le frotter. Je regardais les gens s'éloigner... Puis une pensée sordide m'éfleura l'esprit, cette pensée consiste que à chaque bataille, il y a des morts... Et celle-ci ne fera pas exception...Peut être à cause de mon foutu don d'éloquence, des fils vont perdre un père, une soeur perdra un frère... et cela sera ma faute... J'ai révé de gloire de pouvoir, je ne vaux pas mieux que ceux contre qui je mène la révolte ! Je l'ai provoquée, j'ai attendu l'occasion, je l'ai saisie, mais à quel prix?
    Une fois ce qu'on a toujours souhaité est au creux de la main, on se rend compte a quel point il est difficile de le gèrer...

    J'étais perdu, noyé dans mes pensées, la peur, la haine, tout ca se mélangeait en pleurs, des larmes me venaient... je les sentais arriver... Je mis l'essui autour de mon bras et je me mis en direction de la chambre des assassins


    Je montais les marches quatre à quatre, une fois arrivé à leur porte, je n'entendais que des brides de leur conversation... J'attendis un blanc pour frapper. Je n'ai pas attendu de réponse après avoir frappé, je suis rentré directement...


Je... Je... dois vous parler, j'ignore ce que je viens d'engendrer et... je ne sais pas comment réagir à ça, je n'ai jamais donné d'ordre à plus de 3 personnes, mes larbins... je... Je sais vraiment pas quoi faire... Aidez moi... Je vous en supplie... Je ...

    Je ne savais plus quoi rajouter, donc je me tus là. Je ne savais pas à quoi m'attendre en aller leur parler... mais j'y étais allé... moi et mes impressions parfois...



Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Siparti
Casseuse d'oeufs (modo)
Siparti


Prénom (vrai) : 0
Age : 44
Nombre de messages : 1117
Lieu : 0

Date d'inscription : 15/12/2007

Jeu De Rôle
Personnage KOM: Shiro Dagher
Personnage NM: Aspen Madden

Action, réaction [fini] Empty
MessageSujet: Re: Action, réaction [fini]   Action, réaction [fini] EmptyVen 23 Oct - 18:02

    Je n’avais pas vraiment attendu d’elle qu’elle réagisse ou réponde. Ce que je venais de dire, était plutôt dit à moi-même, dans un de ces monologues où tu adresses quelqu’un sans vraiment l’adressé. Bref, je ne l’avais pas attendu…

« C'est la première fois que je t'entends te cacher derrière un mensonge si léger ! Moi qui m'attendais à ce que tu me démontres, à l'aide de preuves et de dates, qu'il était impossible que Dalaïr soit ton frère» Son visage changea en un reflet si vite que je n’aurais jamais remarqué qu’elle se corrigea, si je ne l’avais pas connu comme je la connaissais à nos jours. « enfin je veux dire... ce mot est mal choisi, désolée. Que "ce qu'il dise soit vrai". »

    Un simple sourire suffisait. J’étais d’accord avec elle. Elle avait raison. Je n’avais pas de preuves concrètes à lui montrer pour prouver le contraire. Mais comment trouvé ces preuves là ? Comment savoir ?

    Ma tête se chargea plein de points d’interrogations. Je n’avais aucune idée. Qui sait ? Peut-être je n’allais jamais le savoir. Enfin, c’était impossible d’aller retrouver mes parents qui habitaient à l’autre bout du monde pour leur demandé, car selon Dalaïr, ils étaient morts. Une deuxième pensé sur ce passage me faisait frissonner.
    Je ne me rappelais pas vraiment grand-chose de mes parents. Quand j’avais quitté ma baraque dans la prairie, ca avait été une rupture de toutes liaisons familiales. Il y avait que mes parents et moi. Personne d’autre. Quoi que… non. Personne d’autre.
    Jamais avais-je repensé à ce temps vivant avec ma famille. C’était une si petite fraction de tout ce que j’avais vécu dans ma vie, que je l’avais oublié. J’avais abandonné l’idée d’avoir quelqu’un d’autre que Eléanora et celui que je voyais comme ‘vrai’ père : Darr Nem. Parce qu’il faut dire que oui, appart moi-même c’est bien lui qui m’a éduqué. C’est grâce à cet homme que je suis ce que je suis, et même si je n’étais pas d’accord avec lui pour tellement de détails (ou même de grands sujets), je ne l’ai jamais hais. Mais mes parents natals, ils se sont faits oubliés.

« J’ai 26 ans. » disais-je soudainement. « Et lui, si jeune et si rebelle, il devrait en avoir une seizaine. Si j’avais 10 ans quand je suis parti de chez eux… Mon Dieu… s’ils sont vraiment mort y’a un moment et que c’est ça la raison pour laquelle il est venu me chercher, en théorie il pourrait vraiment être mon frère, Eléanora ! »

    Elle avait demandé des dates et des chiffres, et bien, je les lui avais donnés. Pas que ça me rassurait…

« Qu’est-ce que je fais maintenant ? Quoi si ce gamin est vraiment mon frère ? Il est si jeune… je ne peux quand même pas le laisser ainsi ? S’il lui arriverait quelque chose, se serrait ma responsabilité, non ? »

    Hmm… non. Peut-être pas. Il savait bien comment prendre soins de lui-même. Il ne m’avait pas besoin. Mais une inquiétude insupportable me surmonta tout de même. Cette question terrible : quoi si ? Quoi si ?

« Non. » dis-je en secouant ma tête. « Il n’a pas besoin de– »

« Je... Je... dois vous parler, j'ignore ce que je viens d'engendrer et... je ne sais pas comment réagir à ça, je n'ai jamais donné d'ordre à plus de 3 personnes, mes larbins... je... Je sais vraiment pas quoi faire... Aidez moi... Je vous en supplie... Je ... »

    Complètement surpris par la brusque invasion de l’homme – que je reconnaissais comme l’aubergiste après quelques secondes – mon cœur battait plus fort que jamais. Une honte incroyable de ce qu’il aurait pu entendre de conversation (et en même temps la honte de ne pas avoir remarqué qu’il y avait quelqu’un qui jouais le sournois devant la porte de notre chambre) me surmontais. D’un bond, je me levais – ce qui faisait tomber ma chaise en arrière – et tirais mon arme. Iacchus, ma dague personnelle qui avait déjà égorgé plusieurs inférieurs. Et je n’étais pas le seule à être près à tout et mis en place en reflex. Eléanora aussi était debout – mais elle portait son visage sérieux, comme toujours. Le mien était confus et embarrassé.

« Qui croyez-vous que vous êtes ? » escrimais-je. « Rentrer vous donc toujours dans les chambres de vos clients sans frapper !? »

    Dans mon choc et ma rage, je n’avais pas entendu ce qu’il avait dit. Tous ce que je savais, était que je n’étais pas trop content. De tout les moments ou il aurait pu venir… il avait bien fait de choisir le pire. Quel malin celui-là !
Revenir en haut Aller en bas
Lynias
L'impératrice (du poulailler)
Lynias


Prénom (vrai) : Rachel
Age : 29
Nombre de messages : 1455
Lieu : Saint-Stanislas

Date d'inscription : 23/10/2007

Jeu De Rôle
Personnage KOM: Eléanora Nem
Personnage NM: Jasmine Woods

Action, réaction [fini] Empty
MessageSujet: Re: Action, réaction [fini]   Action, réaction [fini] EmptyDim 25 Oct - 18:43

    Il sourit, et le silence retomba. Je r'apportais mon attention sur la cheminée, en essayant de retrouver le fils de mes idées. A quoi avais-je pensé, encore ? Ah oui, Alberta, une petite ville calme qui semblait ne pas le rester pour longtemps.

    Je me fis la drôle de réflexion qu'il était quand même assez extraordinaire que nous soyons arrivés dans cette petite ville de pêcheurs exactement la veille de ce genre d'évènement. Enfin... peut-être n'est-ce qu'une fausse alerte, et que dans quelques jours, ce sera oublié. Je m'amusais à m'imaginer que chaque semaine, quelque chose venait à chambouler la routine de ces paysans, et que chaque semaine, ils se rassemblaient pour planifier une révolte, un tour du monde ou un recensement; pour organiser l'un ou l'autre projet fou pour satisfaite un besoin d'espoir de changement. Rendre un peu palpitant une vie ennuyante, où les mêmes gestes étaient accomplis chaque jour. Vivre dans une maison, se réveiller tous les jours sous le même toit, dans le même lit (douillet, au moins), aller tous les jours effectuer le même travail dans le même lieu... vivre une vie "normale" me semblait un enfer. Comment ces gens gardaient-ils le sourire ? Même lorsqu'ils passaient du bon temps, ils s'amusaient avec les mêmes personnes dans les mêmes auberges !

    N'empêche qu'il y avait peu de chances qu'ils aient pour habitude de prévoir une révolution régulièrement pour tromper l'ennui, donc, nous étions arrivés pile-poil ! Un coup de chance... pour eux. Quoi qu'on puisse en dire, nous sommes de bonne aide, lorsqu'il s'agit de punir des riches avares.


" J’ai 26 ans. " s'exclama Shiro. " Et lui, si jeune et si rebelle, il devrait en avoir une seizaine. Si j’avais 10 ans quand je suis parti de chez eux… Mon Dieu… s’ils sont vraiment mort y’a un moment et que c’est ça la raison pour laquelle il est venu me chercher, en théorie il pourrait vraiment être mon frère, Eléanora ! "

    Je ne répondis pas.


" Qu’est-ce que je fais maintenant ? Quoi si ce gamin est vraiment mon frère ? Il est si jeune… je ne peux quand même pas le laisser ainsi ? S’il lui arriverait quelque chose, se serrait ma responsabilité, non ? "

" Pense à ce que tu faisais quand tu avais son âge. " dis-je sans le regarder.

J'ignore s'il avait entendu, ou si mes paroles avaient influencé sa décision.

" Non. " trancha-t-il. " Il n’a pas besoin de– "

    La porte s'ouvrit soudain, et je me levai d'un bon en attrapant au passage une dague placée sur la table où j'avais posé ma ceinture et mes fourreaux. Je détestais me lever ainsi lorsque j'étais bien confortablement affalée sur un canapé. Je regardais l'arrivant : c'était l'aubergiste. Il fis quelques pas pour bien pénétrer la pièce et parla sans qu'on l'y invite.


" Je... Je... dois vous parler, j'ignore ce que je viens d'engendrer et... je ne sais pas comment réagir à ça, je n'ai jamais donné d'ordre à plus de 3 personnes, mes larbins... je... Je sais vraiment pas quoi faire... Aidez moi... Je vous en supplie... Je ... "

    * Ah tien, c'est intéressant, ce qu'il dit... * Mais je fis en sorte de garder ma face neutre, pour ne pas influencer les évènements. Je jetai un coup d'oeil à Shiro... il était déstabilisé. L'homme n'était vraiment pas entré au bon moment. Le premier Assassin s'était levé en partageant mon élan, et tenait fermement son poignard, prêt à voler. C'n'était pas bon signe pour notre hôte.


" Qui croyez-vous que vous êtes ? Rentrer vous donc toujours dans les chambres de vos clients sans frapper !? " tempêta mon compagnon.

    Pour y ajouter mon approbation (je n'avais rien à dire, alors autant ne pas embrouiller la situation avec des paroles superflues), je me contentai de fixer froidement l'intrus, et de rattachant ma ceinture à ma taille, et en rengainant mes dagues dans leur fourreau dans un geste sec et bruyant. Il ne faudrait pas beaucoup pour que l'aubergiste comprenne que c'est avec respect qu'il devait nous traiter. J'espérais juste que Shiro saurait se maîtriser, après son petit moment de faiblesse... enfin il était assez grand pour connaître ses limites.

    N'empêche que si son intrusion avait tout pour déplaire, ce qu'il avait dit m'intéressait. Par quoi se traduisaient les cris et les chants qui parvenaient à notre chambre depuis tout à l'heure ? Que s'était-il passé ?

    Ces questions attendraient pour trouver leur réponse. Notre propre intimité et notre marge d'action était plus importante à préserver qu'une révolution de paysans qui étaient probablement tous destinés à mourir s'ils agissaient pour de vrai.


[Next : Renovatio]
Revenir en haut Aller en bas
https://lejeuderole.forumgaming.fr/presentations-des-membres-f3/l
Renovatio
Poule (au pot)
Renovatio


Prénom (vrai) : Thomas
Age : 30
Nombre de messages : 111
Lieu : 5 L-G, 5 eme banc au fond , a côté de la fenetre qui se situe juste au dessus du radiateur.

Date d'inscription : 27/11/2008

Jeu De Rôle
Personnage KOM:
Personnage NM:

Action, réaction [fini] Empty
MessageSujet: Re: Action, réaction [fini]   Action, réaction [fini] EmptyDim 25 Oct - 19:27

"Je vous en supplie..."

    Juste au moment où je me répètais ces mots, l'assassin appelé Shiro se leva, sa compagne pareillement. D'une vitesse dont je n'aurais pas su exécuter de par moi même, il sortit sa dague et la pointa en ma direction. Son visage exprimait la haine... D'un léger coup d'oeil, je regardais sa compagne, son visage était vide d'expression. Mais je préférais me fixer vers Shiro, car je préfère quand même regarder la personne pointant une arme face à moi. Me fixant droit dans les yeux, il me dit ceci :


" Qui croyez-vous que vous êtes ? Rentrer vous donc toujours dans les chambres de vos clients sans frapper !? "

    Cette phrase me fit ravaller mes pleurs. il s'énervait contre moi, ce qui était fort logique après l'intrusion dont j'étais le protagoniste. Il me fixait, les yeux injecté de colère... Je voyais l'image de ces gens, que je venais d'envoyer, ils auront face à eux des gens aussi agressifs face à eux, certe, moins expérimentés, mais tout aussi agressif... Le fait que cet arme soit portée vers moi, provoqua cette sensation qui glace le sang, cette sensation appellée peur. Il se tenait face à moi, sa compagne aussi droite que le mur de mon auberge. Que dire? Que faire? Je venais de jouer les brusques en arrivant dans leurs chambres... Devais je les supplier une seconde fois pour épargner ma pauvre vie insignifiante a mes yeux et si ils avaient acceptés, leur supplier à nouveau de m'aider. Non... Je ne pense pas... Ma tête étant abaissée ils n'avaient pas vu l'expression que j'avais... autant en profiter... En me menaçant, ils m'avaient fait ravaler mes pleurs, mais jamais, ils ne me fera ravaler ma fierté. Assassins ou non.


" Je me prend... " dis-je en relevant la tête

"
... Pour le maître de ces lieux. Oui je sais, vous avez une arme pointée face à moi, et stupeur, la main qui tient cet arme est une main d'assassin. On peut dire que vous savez donner un coup de sang juste au moment qu'il faut vous. "

    J'avoue son expression me faisait peur , horriblement peur... Je ne préfèrerais pas le leur montrer


"
Vous pourriez me tuer en un instant n'est ce pas? Un seul coup, et vous m'ôtez la vie. N'est ce pas? Me faire saigner comme ceci... "

    Je mis mon doigt sur la dague et m'infligeai une petite coupure


"
... Du sang, vous ne répandez que ça ! C'est vrai ca, un aubergiste de plus ou de moins qu'est que ca peut faire? Une vie inutile, et ben sachez monsieur et madame, que si vous me tuez, il n'y aura plus personne pour faire vos lits ! "

    La dague se rapprochait de mon cou... Mon sang se glaçait, mon cerveau me disait de me mettre à genou si je voulais sauver ma peau, les supplier, ou non mieux! Simuler un evanouissement et leur plaider la folie ! Ca, ça aurait été efficace. Mais mon coeur et l'image de ces braves gens , envoyés au combat, me faisait continuer mon développement


"
Bon, je vois que vous vous impatientez. C'est normal, je parle trop. Bref, vous avez entendu les cris joyeux de ces gens en bas? Ils partent en guerre face à Pontera. Oui. Simplement l'homme que je suis ne saura pas supporter ca... pas tout seul. La seule bataille que j'ai mené c'est face a un rat dans la cave et j'ai gagné ! Mais là ce n'est pas pareil. J'ai besoin de combattant... Donc je suis venu, affolé mais vous avez réussi à me donner un coup de fouet pour regarder la mort dans les yeux.
Vous aussi, Shiro, vous avez vu cette jeune fille, Nim. C'est pour elle que tout ceci est mené. Les assassins ne pourraient-ils pas pour une fois avoir une cause à laquelle se ralier? Aider les autres... juste une fois? Vous pourriez nous dire quoi faire, vous êtes des combattants, des guerriers... Alors je ne vous supplie pas d'épargner ma vie, mais je vous supplie de nous aider...
"



    Voilà.
    Je m'attendais a tout moment à recevoir la dague dans ma gorge.

Revenir en haut Aller en bas
Siparti
Casseuse d'oeufs (modo)
Siparti


Prénom (vrai) : 0
Age : 44
Nombre de messages : 1117
Lieu : 0

Date d'inscription : 15/12/2007

Jeu De Rôle
Personnage KOM: Shiro Dagher
Personnage NM: Aspen Madden

Action, réaction [fini] Empty
MessageSujet: Re: Action, réaction [fini]   Action, réaction [fini] EmptyDim 25 Oct - 20:28

    Son discours provoquent avait pris un peu de temps. Je me demandais bien où ce petit homme pouvais garder tout ce courage en perdant son sang froid. Ca se lisait bien dans ces yeux : la peur. Peut-être c’était le fait d’être terrifié qui le poussait à parler tellement. Ou bien, non. Ce n’était pas la première fois que je l’avais entendue prononcer des monologues. Certes intéressant ou pas, ces paroles m’avaient fait réaliser que j’avais perdu mon sang froid à mon tour aussi. Je devais oublier Dalaïr pour le moment – placer son existence dans un casier de ma mémoire pour le recouvrir plus tard, quand j’aurais moins de soucis. Maintenant ce n’était pas le moment pour des problèmes personnels. C’est ce que je me réalisais soudain, grâce à l’intrus.


« C’est vrai que ce serrait troublent, » soupirais-je « de perdre notre femme de ménage. »

    J’avais jamais eu l’intention de même le toucher avec ma dague – bon sang, ce n’était qu’un aubergiste, pourquoi ferais-je ça ? – mais peut-être s’il m’avait provoqué… On ne sait jamais. Je rangeais la lame dans son fourreau, attaché à ma cuisse, là où elle ne prouvait aucun danger.

    Mais bon, qu’avait-il dit encore ? Était-ce vrai ? Avait-il pris le fardeau de mener la rébellion ? Quel crétin. S’il croyait que le courage seul allait lui emporter la victoire, il avait tort. D’un sens je le trouvais qu’un imbécile, mais… d’un autre je sentais un tout petit peu d’empathie. Etant le fondateur de ma guilde, je savais à quel point être celui que tout le monde voyait comme ‘leader’ était difficile. Des fois, on voulait faire tellement de son mieux, que ça nous apporterait rien d’autre que souffrance et misère. Oui, c’était bien compliqué d’avoir tellement d’autorité. Pas que j’aurais voulu que sa soie autrement. Au contraire, j’aimais ma position. Avoir fait quelque chose de ‘bon’, quelque chose dont les autres vous admireriez pour faire,… il n’y avait aucun sentiment qui pouvait remplacer celui que je ressentais à ces moments-là. C’était comme une merveille bien veillant qui t’assurais que tu faisais du bien. L’assurance. Encore un mot qui allait revenir. Il fallait avoir une énorme confiance en soi-même et la bande qui te suivaient. Sans cette confiance, tout s’écroulerais comme si ton monde n’avait jamais été autre que ruine et destruction.


    Je me demandais si l’aubergiste avait tout ça (et encore plus) en lui. Pourrait-il satisfaire Alberta ? En le regardant, pétillant d’énergie, je ne savais pas encore. Mais s’il y avait un point auquel il ne manquerait rien, c’était bien son talent de la persuade. Juste en l’écoutant j’avais été attiré par ces mots. Un don incroyable, si je puisse le dire.


« Nim, vous disiez ? » reprenais-je.

    La fille torturée par la noblesse ? C’était donc elle qui avait causé toutes ces questions sans réponses. Juste en venant ici, apparente maltraité, une énergie pas voyante aux yeux de l’homme, avait brûlé dans Alberta. La revanche. Quelle horrible motivation.


« Les Assassins ne suivent pas d’ordres. Même en étant payé, nous sommes libres dans nos pensées. C’est vous qui aviez pris la charge de cette révolte, alors il faudrait croire qu’avant que vous aviez dit votre speech, vous auriez pensé aux conséquences. Si non… vous n’êtes qu’un échec. » Les yeux fermés, je continuais : « Nous nous battons qu’en savant que ce que nous faisons est justice. Une révolte vient de deux côtés. Peut-être votre noblesse a-t-elle une raison pour tout ceci. Alors, nous allié avec cette ville, ne serait pas justice. Vous me suivez ? »

    Les Assassins avaient toujours décidé en consensus si on allait nous mêler d’une affaire ou pas. Même si la plupart étaient influencé par moi et mes pensées, si on n’était pas d’accord on finirait toujours par trouver une solution acceptable par tous. Pas que tels rendez-vous avaient été fréquent. La plupart du temps, les Assassins voyageaient seuls ou en duo et faisait ce qu’ils devaient faire tout en retenant le principe qu’on tenait fort à notre cœur. Si plus tard on entendait qu’un Assassin avait trahis ce principe, il serait puni. C’était un système assez simple. Mais j’avais toujours porté une certaines crainte : imaginez-vous donc qu’un Assassin aurait tué toute un village sans aucune raison en croyant que ça soit justice, est-ce que une sanction était assez ? Quoi faire ? Eléanora était là dans ces moments – ce n’était pas qu’une fois que j’avais pensé ainsi – pour me rappeler que la confiance en la Guilde devait être plus grande que ma crainte. Et comme toujours elle avait eu raison.

    Alors, en revoyant tout ça, devrons nous ou devrons nous pas aider Alberta ?
Revenir en haut Aller en bas
Lynias
L'impératrice (du poulailler)
Lynias


Prénom (vrai) : Rachel
Age : 29
Nombre de messages : 1455
Lieu : Saint-Stanislas

Date d'inscription : 23/10/2007

Jeu De Rôle
Personnage KOM: Eléanora Nem
Personnage NM: Jasmine Woods

Action, réaction [fini] Empty
MessageSujet: Re: Action, réaction [fini]   Action, réaction [fini] EmptyLun 26 Oct - 20:18

" Qui croyez-vous que vous êtes ? Rentrez-vous donc toujours dans les chambres de vos clients sans frapper !? " tempêta mon compagnon.

    S'en suivit d'un bref silence. Pendant un instant, Shiro resta immobile et menaçant, l'aubergiste immobile et menacé... et moi immobile et patiente. J'attendais que les hommes règlent leur histoire à leur manière. J'aurais été plus impliquée, j'aurais probablement ordonné froidement à l'aubergiste de déguerpir s'il ne voulait pas finir embroché sur mon poignard... quoique ce qu'il avait à dire n'était pas inintéressant. De toute manière, c'n'était plus mon affaire, et j'espérais juste que Shiro serait plus sage que moi - ce qu'il était, sans aucun doute : il ne le paraissait simplement pas lorsqu'il était en colère.

    Après ce petit moment de flottement, l'aubergiste se mit à parler. Il parla comme peu de gens ont l'expérience nécessaire pour parler. Il parla comme son métier le faisait parler : beaucoup et pour rien dire. Ciel ! Est-ce possible de parler autant alors qu'on est clairement en désavantage ? Il avait sa tête baissée, au début, signe qu'il avait trop peur pour faire face à l'Assassin, mais il releva le menton au fur et à mesure de son discours... et son visage irradiait encore une incertitude due concernant ce qui se passerait par la suite. N'empêche... si je l'aurais simplement envoyé paitre lorsqu'il est rentré, je lui aurais volontiers coupé la langue après un long discours pareil ! :


" Je me prend... pour le maître de ces lieux. Oui je sais, vous avez une arme pointée face à moi, et stupeur ! bla bla bla... Vous pourriez me tuer en un instant n'est ce pas? * Oh oui on pourrait ! * Un seul coup, et vous m'ôtez la vie. N'est ce pas? Me faire saigner comme ceci... bla bla bla... si vous me tuez, il n'y aura plus personne pour faire vos lits ! *Ce serait bien dommage. * Bon, je vois que vous vous impatientez. * A bon ? Tu m'étonnes. * C'est normal, je parle trop. * Enfin quelque chose avec quoi je suis d'accord ! * Bref, vous avez entendu les cris joyeux de ces gens en bas? * Serait-il sur une bonne piste pour dire quelque chose qui mérite d'être dit ? * Ils partent en guerre face à Pontera. Oui. * Eh bah... ils feront pas long feu, les pêcheurs ! * Simplement l'homme que je suis ne saura pas supporter ça... pas tout seul. La seule bataille que j'ai mené c'est face a un rat dans la cave et... j'ai gagné ! Mais là ce n'est pas pareil. * C'est vrai, les rats n'ont pas répondu à ton affront avec des catapultes et des lances sur des chevaux de batailles avec des armures brillantes * J'ai besoin de combattant... * Et d'un cerveau, aussi. * Donc je suis venu, affolé mais vous avez réussi à me donner un coup de fouet pour regarder la mort dans les yeux. * Pauv' chou * Vous aussi, Shiro, vous avez vu cette jeune fille, Nim. C'est pour elle que tout ceci est mené. * Si j'ai appris bien une chose après plusieurs années d'errance, c'est que c'est toujours pour une fille ! * Les assassins ne pourraient-ils pas pour une fois avoir une cause à laquelle se rallier? Aider les autres... juste une fois? "

    Là c'en était trop. Juste une fois, rallier une cause ? Qu'est ce qu'on faisait depuis le début de notre carrière ? User les routes pour notre satisfaction personnelle ? Peupler les auberges parce qu'on avait des bourses à vider ? Je n'écoutai même pas la fin de son interminable discours.

    Si sa tirade m'avait ennuyé, ça avait visiblement calmé Shiro, ce qui m'impressionna malgré tout. Si la force des mots pouvait venir à bout de mon ami... l'aubergiste savait comment l'utiliser, et je lui devais ça. Sa langue lui sera utile. Shiro rengaina son poignard en soupirant.


" C’est vrai que ce serrait troublant... de perdre notre femme de ménage. " argua-t-il.

    Il n'y a que le mot "admiration" pour qualifier ce que je ressentai vis à vis de Shiro. Si le paysan avait fait ses preuvres pour ce qui était de s'étaler en explications dégradantes, mon ami savait conclure les choses avec style. Voilà qui me rappela pourquoi je le laissais volontiers prendre la main dans ce genre de situations.


" Nim, vous disiez ? " enchaîna Shiro.

    Enfin, les choses redevenaient intéressantes. Nim était la servante mal-traitée de Pontera qui était venue foutre le bousier à Alberta. Beau personnage. Je me r'assis, sans me soucier de ce que les deux autres feraient. S'il allait encore parler pendant trois jours, autant être confortablement installée.
Revenir en haut Aller en bas
https://lejeuderole.forumgaming.fr/presentations-des-membres-f3/l
Renovatio
Poule (au pot)
Renovatio


Prénom (vrai) : Thomas
Age : 30
Nombre de messages : 111
Lieu : 5 L-G, 5 eme banc au fond , a côté de la fenetre qui se situe juste au dessus du radiateur.

Date d'inscription : 27/11/2008

Jeu De Rôle
Personnage KOM:
Personnage NM:

Action, réaction [fini] Empty
MessageSujet: Re: Action, réaction [fini]   Action, réaction [fini] EmptyVen 30 Oct - 20:50


    Il rangea sa dague... Quelque minutes de vie supplémentaires peut être? Chose qui n'est pas aisée dans une chambre d'assassin.


"
Nim, vous disiez ?"

    Oui Nim. J'ai dit le nom précédemment, pas besoin de le redire à nouveau,... Oui Nim. Celle pour qui tout ceci est mené, celle par qui Alberta sera glorifié, celle dont le visage me revint sans cesse en tête.
    Oui... Nim. Sa compagne d'un air désespèré s'assit. Elle n'avait donc point l'intention de se rallier à ma cause ou alors, elle le montrait très mal.


"
Les Assassins ne suivent pas d’ordres. Même en étant payé, nous sommes libres dans nos pensées. C’est vous qui aviez pris la charge de cette révolte, alors il faudrait croire qu’avant que vous aviez dit votre speech, vous auriez pensé aux conséquences. Si non… vous n’êtes qu’un échec. Nous nous battons qu’en savant que ce que nous faisons est justice. Une révolte vient de deux côtés. Peut-être votre noblesse a-t-elle une raison pour tout ceci. Alors, nous allié avec cette ville, ne serait pas justice. Vous me suivez ? "

    Oh que non, je ne suis pas... Ce que vous venez de dire n'a strictement aucun sens ! Bien, mal... pour vous qu'est ce? Le côté ayant le plus d'argent? Oui , surement... Si vous n'avez pas été ému par cette jeune Nim, ce n'est plus la peine... Non. Vraiment pas. Je voyais la porte que je n'avais pas pris la peine de refermer. Peut être était-il temps qu'elle soit fermée. Peut être était il temps d'en faire avec ce coup de sang ayant provoqué cette discussion.

    Oui.
    Il était temps.

    Je regardais à nouveau la femme assise, et puis Shiro , je n'avais rien à attendre d'eux apparament.


" Oh... Et ben je vous avouerais que non, j'ai pas trop trop suivi votre raisonnement , non rassurez vous, le vocabulaire est à ma portée d'aubergiste, juste je trouve le fil conducteur de votre raisonnement plutot insensé. Si pour vous la cause d'une jeune fille maltraitée n'est pas justice, peut être pour vous la justice est du côté pécunier ! Non? Je vois que j'ennuie cette demoiselle... Je m'en vais donc. J'espère vous avoir fait du moins réfléchir "


    A ces mots, je mis dos à eux, ce qui peut être très risqué en compagnie de deux assassins, et je franchis à la porte, je stoppais net et je leur déclara cette dernière phrase :


" Si jamais vous voulez vous raliez à votre cause, je serais là jusque demain matin,derrière le bar, et si jamais c est le cas contraire, j'espère que vous vous êtes plu au Roulin Mouge "


    Je m'en allais gèrer une révolte... avec ou sans assassins.
Revenir en haut Aller en bas
Siparti
Casseuse d'oeufs (modo)
Siparti


Prénom (vrai) : 0
Age : 44
Nombre de messages : 1117
Lieu : 0

Date d'inscription : 15/12/2007

Jeu De Rôle
Personnage KOM: Shiro Dagher
Personnage NM: Aspen Madden

Action, réaction [fini] Empty
MessageSujet: Re: Action, réaction [fini]   Action, réaction [fini] EmptyVen 30 Oct - 21:50

    Non. Il n’avait pas l’air de comprendre ce que je venais de dire. C’était facile à voir. Les sourcils levés, bouche ouverte, ses yeux qui fixait que mes lèvres et pas mes yeux,… tout son comportement, il faut dire. Mais ce n’était rien de grave. J’étais près à lui réexpliqué, que peut-être Nim avait fait quelque chose de mal. Qu’elle avait peut-être mentie et que ses blessures étaient causer de défense légitime du côté des nobles. On ne savait jamais. C’était faut de constater n’importe quoi sans faits. C’est ce que j’allais dire, mais l’aubergiste m’avais coupé.


« Oh... Et ben je vous avouerais que non, j'ai pas trop trop suivi votre raisonnement, » Oui, c’est bien ce que j’avais remarqué, apercevais-je. Mais pourquoi parlais-t-il si vite soudainement ? Son regard avait visé la porte de la chambre pour une fraction de seconde, et il avait l’air de ce précipité de sortir. « Non, rassurez vous, le vocabulaire est à ma portée d'aubergiste, juste je trouve le fil conducteur de votre raisonnement plutôt insensé. Si pour vous la cause d'une jeune fille maltraitée n'est pas justice, peut être pour vous la justice est du côté pécunier ! Non? Je vois que j'ennuie cette demoiselle... Je m'en vais donc. J'espère vous avoir fait du moins réfléchir. »

    Huh ?

    Qu’est-ce qu’il c’était passé ? Je ne me rappelais pas d’avoir parlé si agressivement. D’accord, mon premier reflex quand il avait rentré la pièce avait été de tiré ma dague, mais je l’avais rangé en remarquant mon émotion distrait. Tout ce que j’avais fait, était expliqué que les Assassins ne suivent ni les ordres d’autres que de leur supérieur, ni les foules pris par la rage pour une cause inéprouvée. Alors, pourquoi ce fâchait-il ? Parce qu’il n’avait pas de patience ? Parce qu’il était seule et désespéré ? Parce qu’il en avait assez de ne pas se sentir compris ?

    Il marchait vers la porte, en cachant son visage de nos yeux – pleurait-il ? – et se mis à sortir, quand il stoppa au milieu du chemin vers en bas. Entre la frontière de notre chambre et du couloir. C’est à ce point la qu’il se retourna – sans larmes sur son visage. Il n’avait donc pas pleuré – et cita :


« Si jamais vous voulez vous raliez à votre cause, je serais là jusque demain matin, derrière le bar, et si jamais c est le cas contraire, j'espère que vous vous êtes plus au Roulin Mouge. »

    La porte claqua. J’avais été stupéfié par la courte visite du barbare. Ce n’était pas comme ça qu’il allait gagner la faveur de ce qu’il devrait garder comme amis proches. Il nous donnait des limites, des droits, mais aucun choix. Un choix sans choix. Une obligation. Mais le problème, c’était que je ne suivais pas les obligations qui ne me regardais pas. Et cette révolte, comme j’avais déjà dit, ne me regardais pas. En tout cas, pas si je n’avais preuve de rien.

    Je respirais longuement, et retourna vers la chaise devant la cheminé. Le feu avait saisit de brûlé, donc je jetais une cinquième buche dedans, pour qu’il se rallume. Après de m’avoir réinstallé, je tournais ma chaise vers celle d'Eléanora, et ouvris ma bouche.


« Dis-moi, s’il-te-plaît. » lui disais-je en faisant reposé ma tête sur mon bras, posé contre l’appui de ma chaise. « Qu’est-ce que j’ai fais encore cette fois-ci ? »
Revenir en haut Aller en bas
Lynias
L'impératrice (du poulailler)
Lynias


Prénom (vrai) : Rachel
Age : 29
Nombre de messages : 1455
Lieu : Saint-Stanislas

Date d'inscription : 23/10/2007

Jeu De Rôle
Personnage KOM: Eléanora Nem
Personnage NM: Jasmine Woods

Action, réaction [fini] Empty
MessageSujet: Re: Action, réaction [fini]   Action, réaction [fini] EmptyDim 1 Nov - 12:59

    Au lieu de se réjouir de l'invitation à parler de mon ami, l'aubergiste se braqua, et vomit quelque chose comme ça :


" Oh... Et ben je vous avouerais que non, je n'ai pas trop suivi votre raisonnement. Non, le vocabulaire est à ma portée d'aubergiste, je trouve juste le fil conducteur de votre raisonnement insensé. Si pour vous la cause d'une jeune fille maltraitée n'est pas justice, peut-être pour vous la justice est du côté pécunier ! Je vois que j'ennuie cette demoiselle... Je m'en vais donc. J'espère vous avoir fait au moins réfléchir. "

    En résumé, il n'avait pas saisit notre manière d'agir, il était trop aveuglé par l'histoire d'une jeune fille malmenée pour réfléchir au sens du futur suicide collectif qu'il allait orchestrer, et il croyait que nous ne travaillions que par intérêt matériel. De plus, il ennuyait une demoiselle qui ne pouvait être que moi - il me fallut du temps pour le comprendre, du moins : ce n'est pas souvent qu'on me nomme ainsi. Je détournais la tête de la cheminée, pour voir le bonhomme marcher vers la porte, assez désireux d'en finir.


" Si jamais vous voulez vous ralliez à votre cause, je serais là jusque demain matin, derrière le bar, et si jamais c'est le cas contraire, j'espère que vous vous êtes plus au Roulin Mouge. "

    Il se précipita dans le couloir, et la porte de notre chambre claqua sans retenue. Nous l'entendîmes dévaler les escaliers pour descendre au rez-de-chaussée, où les autres albertiens n'avaient pas fini les festivités. Je souris. Fameux bonhomme, cet aubergiste. Alternant crainte et colère, supplication et renvoi, il nous donnait le choix entre travailler à ses ordres et quitter la ville... ce qui le laisserait dans de beau draps !

    Je regardais Shiro, réservé, s'accroupir près du feu pour le raviver. J'améliorais moi-même mon confort en me couvrant d'une couverture. Lorsque le feu fut de nouveau assez fourni pour bruler longtemps, mon ami s'assit en soupirant et médita un petit moment. Je le fixai. Après ces quelques années de vie passés ensemble, je n'avais pas fini d'apprécier sa présence. Je m'étonnais encore d'être assise à côté de quelqu'un dont les idées côtoyaient si bien les miennes. Lorsqu'il les formulait, il les améliorait même : ses paroles traduisaient mes pensées, en mieux. Il semblait s'en vouloir, chercher sa faute. Il finit par se tourner vers moi, et il laissa tomber sa tête.


" Dis-moi, s’il-te-plaît. Qu’est-ce que j’ai fais cette fois-ci ? "

" Tu as été parfait. " répondis-je.

    J'avais encore des choses à dire... mais j'ignorais comment le formuler.


" Je suis impressionnée de la manière dont tu t'es repris, après son entrée, et celle dont tu as su détendre l'atmosphère, après son charabia concernant son travail, la révolte, un truc concernant des rats et d'autres choses... tu as été imprévisible. "

    Inutile de préciser combien son discours sur notre manière d'agir m'avait également convaincu. Voyant que son trouble ne le quittait qu'à moitié, j'allais m'asseoir plus près de lui, embarquant la couverture avec moi, et j'allais poser ma tête sur son épaule, en souvenir de quand nous luttions contre le froid, sur la route de Geffen. Mais à peine ma tête avait-elle touché le cuir froid couvrant son épaule, j'eus une idée :


" Demain, le cirque offre sa première représentation en ville, pour fêter le printemps. J'ai entendu un crieur public l'annoncer tout à l'heure. Ca m'a l'air d'être une fête populaire. On aura qu'à y aller, pour se changer les idées. Par la suite, on verra bien si l'aubergiste nous met dehors ou si on peut rester, ne serait-ce que pour suivre l'évolution des choses. N'oublie pas qu'on peut partir quand on veut. Nous sommes libres. Libres ! "



[Suite dans ce sujet]
Revenir en haut Aller en bas
https://lejeuderole.forumgaming.fr/presentations-des-membres-f3/l
Contenu sponsorisé





Action, réaction [fini] Empty
MessageSujet: Re: Action, réaction [fini]   Action, réaction [fini] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Action, réaction [fini]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Where shall we go? [fini]
» La neige [fini]
» Sauvons-la [fini]
» Torchwood 4 : Edimbourg [fini]
» Good morning [fini]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le Jeu De Rôle :: Le Jeux par écrit :: Kingdom Of Midgard :: Alberta :: Auberge-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser