Commande d'acier [Privé Spaniel]

Eclipse galopait à une vitesse folle, en ce mardi soir. La jeune fille se tenait penchée, son menton frôlant la crinière se remuant comme les vagues de l'océan et noire de l'étalon. Les cheveux d'Aïko bougeaient en fonction des mouvements de son cheval. Elle avait les yeux plissés et fixait l'horizon. Les rues étaient désertes, si ce n'est un chat de rue cherchant la pauvre proie, une sourirs ou encore un rat, qu'il allait déchiqueter avec satisfaction.

Les sabots claquaient les pavés à un rythme régulier, mais rapide. Eclipse ne tarda pas à approcher son but, et se faufilant dans d'étroites ruelles, il ralentit son pas et s'arrêta net devant la porte d'une maison en pierre, les volets fermés malgré le soleil. Les battements de coeur d'Aïko reprirent un rythme plus ou moins normal, et elle descendit du cheval en posant doucement d'une grâce impressionante ces pieds sur le sol poussiéreux. Au-dessus d'elle, se remuait le bout de boix qui indiquait qu'elle se trouvait bien devant l'atelier d'un forgeron.

Elle souffla à l'oreille de son cheval de rester ici, et Eclipse remua la tête et il lécha l'épaule étroite de sa maîtresse.

Aïko frappa sur la porte et n'attendit pas une réponse. Elle poussa la planche de bois qui servait de porte, et la referma doucement derrière elle.

-Excusez-moi? 'y a quelqu'un? dit elle plus fort qu'elle ne l'aurait voulu. Ses yeux se posèrent sur un marteau plus long que son bras. Elle toucha l'outil du bout des doigts, mais soudain, un bruit retentit dans l'atelier. Son coeur se mit à battre aussi vite que tout à l'heure, ses mains se crispèrent, son front et ses yeux se plissa et ses lèvres se pincèrent. La chaleur envahit son corps et malgré celle-ci, elle sentait comme un petit jet d'eau glacée couler de son cou, traversant son dos. Elle s'apaisa quand elle se rendit compte que ce n'était que l'âne. Elle regarda autour d'elle et ses puppilles se dilatèrent lorsqu'elle vit une épée longue et belle, la plus belle qu'elle eusse jamais vue...

Un autre bruit retentit dans l'atelier, et cette fois ce n'était pas l'âne...

-"Oui c'est pour"?dit une voix énervée par la mauveuse heure.
Pumbe regarda fixement la belle et jeune fille qui se prèsentait devant lui.Il se demandait que pouvais faire une aussi merveilleuse fille dans son atelier quelque peu minable et désert.

Subjuguer par le charme de celle-ci,il devint rouge comme jamais il ne l'avait été.Mais en même tant,le forgeron,âgé presque d'une quarantaine d'année, vit la nervosité de la jeune fille, probablement à cause de sa cicatrice horrible sur l'oeil droit .
Il lui demanda d'un ton plus angélique "-Ne soyez pas inquiète,je ne suis pas mechant,que desirez vous",?

Le jeune forgeron termina la finission d'une epée et même tant
,curieux,il demanda à Aïko ce qu'elle lui voulait,mais avant de prononcer ses mots le talentueux forgeron se brûla les doigts comme un amateur, il fut gêné de cet excès de distraction,et lui reposa cette question
"-Qu'attendez vous de moi" dit-il d'une voix assez douloureuse.

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-Oui c'est pour? demanda le Forgeron à Aïko. Elle était pétrifiée, ses yeux rivés sur l'énorme cicatrice qui fendait son oeuil tel un éclair qui partage le ciel en deux partiesi semblables.[/color]

-Ne soyez pas inquiète,je ne suis pas mechant,que desirez vous? reprit-il après quelques secondes de silence gênant. Aïko ne réussit pas à regarder autre part. Cette cicatrice fit commencer des réflexions étranges *Cette cicatrice me dit quelque chose, mais quoi? Réfléchis, imbécile!*Des dizaines de flashs incompréhensible traversaient sa tête.[/color]Elle réussit enfin à détacher ses yeux de l'ancienne blessure et regarda de gauche à droite. Elle mordit sur sa lèvre et continua à se sentir mal à l'aise. Elle ne voulait en aucun cas blesser ce pauvre garçon, qui ne devait rien comprendre à la situation.[/color]

Le jeune garçon retenta de la servir mais sa voix douloureuse n'aida pas la jeune fille. Elle pris le verrou l'élémansarde porte de boix, tira dessus un bon coup, de façon à presque dévisser les boulons qui s'enfonçait dans celui-ci et passa graçieusement derrière la porte en maugréant des excuses inaudible. Que lui arrivait-il? [/color]

[i]Elle s'appuya contre les grosses pierres du mur. Elle attendit de longues minutes avant que sa respiration reprit un rythme qualifié comme normal. Elle prit son courage à deux mains et rerentra dans la maisonette...[i]

Le forgeron ne comprenait guère l'attitude de cette jeune demoiselle.
Il fut vexer au moment où elle sortit et content quand elle rerantra.
L'air intrigué de la jeune fille, le forgeron prit les choses en mains.Il décida de lui parler franchement.

Bon très chère, je ne comprend pas votre réaction, si cela est à cause de mon oeil dites le maitenant pour ne pas gaspillez mon TEMPS!

Ses dernier mots étaient un peu osé de ça part.
Mais le forgeron devait partir pour un séminaire tenu seulement pour les forgerons de la Région.
La gamine, même si celle-ci l'attirait, l'énerver par son silence abondant et surtout exaspèrant.

Bref celui-ci lui répéta une dernière fois après quoi il sortirait de ses gonds et la balancerait en dehors de son atelier médiocre
Ma chère vous me faites perdre mon précieux temps depêchez vous ! ...

Elle remit doucement la porte à sa place et voulut sortir une explication, mais fut interrompu par son interlocuteur.

-Bon très chère, je ne comprend pas votre réaction, si cela est à cause de mon oeil dites le maitenant pour ne pas gaspillez mon TEMPS!

Aïko fut soudain dégoutée par cet homme. Elle ne l'avais déjà pas trop apprécié depuis le début, mais là sa répugnance envers cet humain grandissdait rapidement. Elle s'était promis la soirée d'avant d'essayer de ne pas s'emporter. Pourtant, c'a en était trop lorsqu'il répéta sa phrase d'un ton encore plus imposant.[/color]

Elle reprit son souffle et se lança dans une longue tirade :

-C'est donc comme ça que vous traiter vos clients? Ne me dites pas que c'est la première fois que vous avez cette réaction là! Vous n'avez peut-être pas eu la plus belle enfance d'Alberta, mais ce n'est pas une raison pour être aussi froid et inexpressif, monsieur. Je voulais vous demander un service, qui vous aurait rapporté plusieurs sacs de pièces d'or, mais comme votre manque de respect ne me plaît pas, je pense que je préfère encore me déplacer un peu plus et aller voir un autre forgeron, qui connaitra sa place et dont le manque de politesse serait inexistent. Vous venez de perdre une chance pour restaurer cette pitoyable cabane dans laquelle vous demeurez. Je suis une femme qui n'a pas peur de dire ce qu'elle pense. Je ne vous salue pas, monsieur.

Elle resta pétrifié pendant un instant, et attendit une réponse du forgeron. Elle voulais savoir sa réaction, et elle avait oublié qu'en tant que forgeron, il doit avoir de l'expérience à l'escrime...

Dans la tête du forgeron des dizaines de pensées lui survint, il se demanda *Que faire? Lui répondre bonne ou mauvaise idée? La jetée dehors, de préférence non, alors lui dire une phrase tellement complexe qu'elle s'en souviendrai peut être!
En tous cas ce fut la confusion totale dans son esprit déjà assez tourmentait .

Un bref moment passé dans ses reflexions et le forgeron lui dit ceci :
"Eh bien soite, très chère, fait ce qui bon vous semble , mais surtout ne venait pas vous agenouillez devant moi qui suit déjà une âme dans ce bas monde tourmanté par la souffrance, la haine et la misère, certes, je suis le meilleur forgeron mais personne ne se préoccupe de moi, personne n'a dont de tolérance envers les gens les plus faibles et les moins aimées. Dois-je vous rappellait que c'est vous,madame,dit-il d'un ton ironique ,Que c'est vous qui m'importuné en plein milieu de la nuit, c'est vous qui n'arrivait guère à vous exprimer, c'est vous qui avez faillit casser ma porte, en Autre cas, la personne qui provoque du mal, ici, dans mon petit atelier, C'EST VOUS ! dit-il d'une voix extenuée par ses paroles et reprit son souffle

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D'abord, elle resta figée comme une statue de marbre, écoutant le silence rompu par la respiration des deux personnages faces à faces. Son visage était inexpressif, et elle ne se gêna pas à lui regarder droits dans ses petits yeux bleux. Elle le fixa de son regard le plus méchant et sadique qu'elle puisse envoyer. Ce n'était pas la première fois qu'elle faisait cela...

-Plein milieu de la nuit, vous dites? Ne restez donc pas constamment enfermé dans votre maison, vous verrez que le soleil touche à peine l'horizon. Je ne suis pas venue ici pour me disputer avec le forgeron le plus habile d'Alberta. Certes, vous ne m'avez pas traité de façon courtoise et polie, mais je m'excuse pour ma réaction un peu provoquante. Je ne vais pas être plus amicale que prévu, donc ne vous attendez pas à ce que je sois parfaitement sympathiqe. Maisi ne soyez donc pas vexé, c'est juste que votre trace me rappelait des souvenirs plutot désagréables.

Même si elle n'avait pas changé l'expression de ses yeux, sa voix était très douce et plutot apaisante. Elle descendit ses yeux vers le sol et tomba sur d'immenses pieds...

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