mauvaise rencontre

Laly s'était levé tôt pour, pour une fois, arrivée à l'heure à son lieu de travail, la poisonnerie. alors qu'elle arrivait devant la porte du petit magasin, elle ne vit personne se trouvant à l'intérieur. Elle dut attendre un gros quart d'heure avant que son boss arrive. Elle ne lui posa aucune question sur sa mésaventure qui l'avait retardé. Celle-ci avait trop peur de le mettre encore plus de mauvais humeur.

Pour commencer le début de la journée, elle dut déballer et encore déballer des tas de caisses en carton contenant des homards, des crabs, du poisson... Ensuite, son patron lui donna comme travail de nettoyer la cuvette, chose qui n'a rien avoir avec son boulot mais son patron a quelque fois de drôles d'idées. Elle le fit soigneusement et ne se posa aucune question. Vers dix heures trente, elle s'installa derrière le contoir et attendit que quelqu'un vienne acheter le bon poisson qu'elle vendait. En ce jour, la foule n'était pas au rendez-vous, mais vers onze heures quarante cinq, une personne arriva.

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Ellana avait pour "mission" de ramener à manger pour toute la troupe. Armée d'une spacieuse espèce de brouette, elle trimbalait la nourriture dans toute la ville, des marchands de fruits aux vendeurs d'épices. Se trouvaient déjà dans son chariot les fruits et légumes, quelques épices, de grossiers morceaux de viande - pas toujours facile la vie dans un cirque, certainement pas assez bien payée pour acheter les beaux morceaux de viande devant lesquels elle bavait - de grands tonneaux d'eau, et un petit pot en terre avec les sucreries. Ne restait plus à acheter que le poisson. Pas qu'elle aime le poisson, loin de là. L'odeur forte et marine des fruits de mers la dégoutait. Et la couche visqueuse qui recouvrait le poisson la révulsait quand elle en avait sur les mains. Mais bon, Ellana n'était ni directrice du cirque, ni cuisto. Alors, rien à dire.

Il était presque midi et la jeune fille mourait de faim. Elle prit une petite pomme dans le tas qu'elle transportait, en se disant qu'on ne le remarquerait pas. Elle dévora rapidement le fruit, jeta le trognon dans un caniveau, puis s'essuya les mains sur son pantalon

Elle ralentit devant une poissonnerie discrète, coincée entre deux imposants commerces, et appuya sa charrette contre un mur. Ensuite, elle prit une grande inspiration et poussa la porte du batiment.

Quasiment en apnée, elle commanda d'un ton rapide la marchandise dont elle avait besoin. Elle s'éloigna le plus possible du comptoir et de ses odeurs marines en attendant sa commande.

Il fallut quelques minutes à laly pour se rendre compte que le premier client de sa grande carrière de vendeuse (de poisson) était entré. Soudain, ses mains devinrent mouates, la couleur de sa peau déteind au rouge écarlate et la pulsation de son coeur ne faisait qu'augmenter de secondes en secondes. que faire ! Se retourner, demander se que le client voulait. Elle n'en savait rien.

Au bout de quelques secondes de réflexion, Laly se retira délicatement de son siège, pris une grande inspiration et se retourna à une vitesse éclair.

Elle s'était retourner d'une manière très particulière et ne savait plus quoi faire. au fond d'elle même, elle savait que se n'était pas si compliqué de sortir une phrase tel que : "que puis-je vous servir " mais rien ne sortit, sa respiration se coupa quelques secondes et Laly perdit le contrôle de son corps. Celle-ci partit en arrière et se laissa tomber sur le sol.

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Petite Chose : Ah non non non !!! Ca ne va pas du tout !!!!

Désolée Lyoko, mais je pense que tu vas devoir réécrire tout ton post. Je t'explique :

Tu n'as pas le droit de dire que je commande le meilleur poisson. J'ai clairement dit pour la viande, et c'est donc pareil pour le poisson, que je ne pouvais pas acheter les beaux morceaux.
Ensuite, tu ne peux pas dire que je hoche la tête trois fois
TU NE PEUX PAS DIRE QUE JE FONDS EN LARMES !!!
Tu ne peux pas dire que nous avons eu une discussion, au cours de laquelle je t'ai dit que j'avais pas assez d'argent.

Tu te rends compte ? Tu fais passer mon perso pour une pauvre qui déballe ses problèmes. Tu sais, Ellana n'aime pas raconter partout qu'elle n'a pas beaucoup d'argent, les gens ne racontent pas qu'ils sont pauvres ou tout justes! Rolling Eyes

Je récapitule : tu ne peux pas dire ce que fais ou dit mon perso. Les actions et paroles de mon perso ne dépendent que de moi. Lorsque tu joues, tu ne peux jouer que TON perso.

Tu comprends alors que ton post brave tous les interdits et n'as plus aucun sens, dans la mesure ou l'entièreté de ton message relate ce que mon perso a fait.

Lynias : Bon bon... t'y es allé fort. Le but, avec les nouveaux qui n'ont pas encore très bien compris le sens et le but du RPG, c'est de leur expliquer clairement sans se montrer attaquant. En gros, Marine, j'veux juste dire que Petite Chose ne disait pas ça pour te dégoûter, ni pour te dire que t'es nulle. Loin de là, bref. Donc... prends les commentaires au bon sens (innovant, pour t'améliorer), et continues comme ça Smile

Petite Chose : Oui mais...mais ! J'avais quand même mis un "PS : ne le prend pas mal, c'est pour que tu t'améliore" ou un truc du genre, non ?! Pour atténuer ma critique, justement...Mais bon, désolée si tu l'as mal pris Lyoko alors...
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PC : Bien bien, c'est mieux comme ça. Rien à redire. Enfin si, un détail. Si tes mains déteignent, elles deviennent blanches, non ? Wink

Je me suis chargée de mettre ton texte en italique.

Ellana avait reculé du comptoir, jusqu'à frôler le mur du fond de la pièce. C'était curieux, la jeune vendeuse n'avait rien dit lorsqu'Ellana avait passé commande. Pas un signe de tête, pas un bonjour ou signe rapide de la main. Impolitesse ? Ou était-elle trop concentrée dans son travail?

Qu'importe. Ellana avait fermé les yeux et essayait de ne pas penser à l'odeur horrible qui s'infiltrait dans ses narines et dans sa bouche, adérait à ses vêtements. La vendeuse du comptoir ne semblait pas très agée, peut-être un peu plus jeune qu'elle. Elle n'arrivait pas à comprendre comment on pouvait choisir de passer sa journée enfermé avec des poissons. Enfin, après tout, peut-être la jeune fille avait-elle besoin d'argent, ou peut-être qu'elle aimait simplement la présence de la mer, et la retrouvait dans ses crabes et autres. Cela ne la regardait pas.

Elle en était là de ses réflexions brouillonnes quand un bruit mat la fit sortir de sa rêverie. Elle ouvrit les yeux, regarda devant elle et ne vit rien. La vendeuse n'était plus là, ni debout ni sur le tabouret.

Avec un mauvais pressentiment, Ellana s'avanca. Son pressentiment c'était révélé exact, la jeune fille gisait au sol.
Ellana ne pouvait voir son visage, masqué par le comptoir.
Alors, elle contourna celui-ci pour s'assurer que tout allait bien, bravant courageusement son dégout.

Pendant plusieurs dizaines de minutes, le corps de la jeune Laly ne bougeait plus, plus un mouvement, plus un clignement de paupière, Laly était complètement dans les pommes.

Lorsqu'elle ouvrit les yeux, la première chose qu'elle vit fut la tête de la cliente. Laly ne savait pas trop quoi faire. Mais la première phrase qui lui vint à l'esprit fut: "que puis-je vous servir". Elle voulu se relever mais ses bras et ses jambes criaient de douleur. Que faire, se relever et continuer à servir la cliente.
Son patron n'était même pas venu voir ce qu'il se passer. A quoi bon, il avait surement d'autres préocupations.

Laly revint finalement à ses esprits et se releva. la première chose qu'elle constata était son horrile mal de tête. La deuxième fut de réaliser qu'une personne avait, pour une fois voulut l'aider.

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Pendant de longues, très longues minutes, Ellana paniqua. La jeune vendeuse ne se relevait pas et, n'ayant aucune connaissance en matière de réanimation, l'acrobate était complètement perdue. Que devait-elle faire ? Crier pour demander du secours ? Mmm, non. Elle aurait l'air d'une gourde incapable de faire quoi que ce soit. Mais alors ? Elle pensa un moment à balancer de l'eau au visage de l'inconsciente mais y renonça, pas certaine d'avoir le droit d'utiliser l'eau pour sa troupe ou l'eau de la poissonnerie. L'eau était un liquide précieux.

En désespoir de cause, elle parla doucement à l'oreille de la fille, puis cria et finit par lui assener une claque sèche sur la joue. Rien n'y fit.

Ellana se sentit impuissante. Pourtant, elle savait qu'il existait forcément de nombreuses solutions, mais dans son affolement, aucune ne lui venait à l'esprit.

Après quelques dizaines de minutes, la jeune vendeuse se redressa, assez péniblement semblait-il.

Tout de suite, Ellana lui tendit son bras et lui demanda, d'une voix teintée d'un soupçon d'inquiétude : "Euh...Ca va ?

Laly ne sut quoi répondre. La première chose qu'elle constata était qu'elle se trouvait allongée sur le sol. La deuxième futg de voir la jeune femme inquiète à ses côtés. Bien entendu, Laly répondit : " ça ne va pas très bien mais bon, je peux survivre. " Laly ne suportait pas que les autres remarquent sa faiblesse. Elle se releva et ne dit pas un mot. La douleur était propagé dans tout son corps. Elle ne savait pas quoi faire. Elle ne pouvait pas prendre un jour d'absence, il y a une famille à nourir. Laly ne voulait surtout pas enfait avoir à faire au patron. Elle s'imaginait déja ces réflexion ; premier jour de travail et on abandonne, l'odeur du poisson te donne la nausée...

Le seul petit problème que Laly n'avait pas encore remarqué étaiit qu'elle ne se souvenait plus des quelques minutes avant sa chute.

Pour bien faire, elle redemanda d'une manière très poli à la cliente ce que celle-ci voulait acheter.

"Que puis-je vous servir"

Laly craignait la réaction de la jeune fille. Elle allait peut-être la prendre pour une folle ou encore allait-elle partir en courant. Laly attendit la réponse de la jeune fille.

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"ça ne va pas très bien mais bon, je peux survivre."

Mouais. Pas super sympa comme réponse à une fille qui s'inquiète de votre santé mais bon, elle avait au moins le mérite d'être franche.

Après cette réflexion, teintée d'une ironie auquelle Ellana ne s'attendait pas, la vendeuse lui redemanda quelle était la nature de sa commande.

Patiemment, Ellana lui répéta les noms et quantités des poissons qu'elle voulait acheter et, n'y tenant plus, s'excusa rapidement avant de se précipiter dehors, histoire de respirer un peu d'air pur.

Elle avait compté sur le fait que la jeune fille s'était remise de son évanouissement et n'avait plus besoin d'aide.
Enfin, après avoir aspiré l'air à grandes goulées, elle s'engouffra à nouveau à l'intérieur du bâtiment pour ne pas vexer la fragile vendeuse .

Laly prit son courage à deux mains et attrapa le poisson d'une poignée ferme. Tout petit doucement, le métier commençait à venir. Laly espérait quand même qu'elle ne ferait pas cela toute sa vie, mais bon, ce n'est pas toujours elle qui choisit.

Laly voulait absolument que l'emballage soit parfait. Il ne fallait pas y avoir le moindre pli, le moindre débordement. Elle dut utiliser une dizaine de feuilles de papiers pour enfin obtenir un bon résultat.

Soudain, la porte situé dérière le comptoir s'ouvrit et le patron de Laly entra dans la pièce. Celui-ci faisait une petite inspection. Lorsqu'il passa près de la poubelle, il vit étaller les unes sur les autres les feuilles de papier. L'homme devint rouge écarlate et commença à s'énerver. Laly ne s'avait plus où se mettre. Elle se demandait surtout ce que la jeune fille allait penssait d'elle.

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Lorsqu'Ellana rentra dans la boutique et referma la porte, elle vit deux choses. Premièrement, sa commande de poissons soigneusement emballée et à côté d'elle, une dizaine de feuilles froissées. Deuxièmement, un petit et gros bonhomme qui s'énervait sur la vendeuse. La pauvre semblait désolée..

Aux propos de celui qu'elle supposait être le patron, elle comprit rapidement la situation. L'énergumène criait " De quel droit décide-tu de faire des traitements de faveur à certains clients ?! JE suis le patron, JE décide! Qu'est ce que tu crois, tu n'es qu'une petite vendeuse misérable ! Que je ne t'y reprenne plus à gaspiller un papier aussi cher que j'ai payé de ma propre personne !" Et ça continuait. Blablabla moi patron toi soumise blablabla. Le corpulent homme rougissait et sautillait d'énervement sur place.

L'acrobate était horriblement gênée, elle aurait voulu disparaitre dans un trou de souris. Mais d'un autre côté, elle se sentait obligée de défendre la pauvre fille. Après tout, c'était un peu de sa faute si elle se faisait apostropher comme ça. Son second argument l'emporta.

Elle se racla bruyamment la gorge et dit d'une voix assurée : " Monsieur, quelle belle image vous donnez à vos clients ! Cette pauvre fille n'a rien fait à personne. Au contraire, elle a beaucoup souffert ce matin, et voilà comment vous la remerciez ?! Elle haussa sa voix d'un ton et reprit, indignée "Vous devriez avoir honte de votre attitude monsieur, et si ce n'était pour m'assurer de donner de l'argent à cette jeune fille, je laisserais tomber votre poissonnerie pour toujours et en dirais du mal à tout le monde. D'ailleurs, il est temps que je m'en aille. Je n'ai rien à faire avec des gens comme vous. Apprenez à traiter vos employés un peu mieux si vous ne voulez pas les perdre."

Légèrement essouflée, elle s'avanca pourtant dignement vers la jeune vendeuse et lui adressa ces mots : " Et toi jeune fille, je crois que tu devrais t'en aller. Enfin, ta place n'est pas ici ! Regarde, tu passes ta journée à préparer des poissons dont tu ne supportes apparemment pas l'odeur et tu dépends de cet homme infame ! A ta place, je partirais et me trouverais un emploi ailleurs. Sur ce, voici l'argent du poisson. Merci pour ta gentillesse, l'emballage est parfait. Au revoir, je ne vous salue pas monsieur."

Elle prit le paquet sur le comptoir et sortit lentement, la tête haute. Ensuite, elle déposa le poisson dans la charrette et s'adossa quelques secondes au mur pour reprendre son souffle. Encore une fois, elle avait parlé trop vite et sans réfléchir. Encore une fois, elle n'éprouvait aucun remord.

Laly fut surprise de la réaction de la jeune femme mais fut, d'un autre côté, très heureuse. Son patron, lui, ne bougeait plus, orifié par la façon dont la jeune fille lui avait parlait. Comme toujours, il ne dit plus un mot, se retourna et dit à Laly de rendre son tablier. Celui-ci comptait fermer boutique. Après ce que la jeune femme lui avait dit, il avait réalisait que sa vie ne devait pas se résumer comme étant un homme désagréable, autoritaire et sans scupule.

Laly était contente, mais se demandait comment elle allait faire pour retrouver un travail convenable et qui paye bien. Elle eut un petit moment de réflexion, retira d'une main ferme son tablier et rattrapa en courant la jeune femme.

Elle lui dit d'une petite voix timide;"je suis désolé pour tout ce qui c'est passé. Mais désormais, je me retrouve sans travail et ma famille à besoin de moi. Connaitriez-vous des personnes capable de m'engager."

Laly avait largement hésitait avant de prononcer ces mots mais attendait avec impatience la réponse de la jeune femme.

Commentaires

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"je suis désolée pour tout ce qui c'est passé. Mais désormais, je me retrouve sans travail et ma famille à besoin de moi. Connaitriez-vous des personnes capable de m'engager."

La jeune fille était sortie du magasin et s'était précipitée vers Ellana. Maintenant, elle lui demandait si elle ne pouvait pas lui trouver une place. Impossible. Ellana était toute nouvelle dans la ville, elle ne connaissait presque personne ! Elle s'empressa de le lui expliquer.
" Aaah, je suis désolée mais je ne peux pas t'aider. Je me sens un peu responsable de ce qui t'arrive, la perte de ton emploi et tout. Malheureusement, je suis nouvelle dans cette ville, je viens d'arriver. Alors, je ne connais personne. Je suis vraiment désolée. Enfin, je dois vraiment partir maintenant, mais si tu veux me trouver, je suis acrobate au cirque. On vient de s'installer sur la place. Venez nous voir si tu veux.

Ensuite, elle tourna les talons et s'en alla vers la place en trimbalant sa carriole.

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Laly était désespérée. Qu'allait penser son père.? Pour le moment, elle n'en savait rien. Elle pouvait tout de même continuer à travailler comme personne aidant les gens en difficulté. Tout se mélangeait dans sa tête mais Laly ne perdait pas courage.

Elle dit au revoir à la jeune fille et se retourna en direction de sa maison.

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