la déprime (PV. PLuton & Angel&Demon)

Laly était venu se réfugier à l'auberge. Elle avait trop peur de croiser son père quelque part dans la rue. Elle s'assit donc au bord du comptoir et attendit.

A côté d'elle se trouvait un siège qui avait l'air très mal en point et incomfortable.

Bien entendu, elle ne voulut pas l'essayer. Elle était en train de se noyer dans ses pensées et espérer pouvoir retourner en arrière.

Soudain, elle détourna son regard de la petite table et vit la porte de l'auberge s'ouvrir.

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Onéa était contente car elle avait gagnée quelques piéces en faisant le ménage chez une vieille femme. Il n'y avait presque personne dans les rues ce qui lui permettait de ne pas faire de détour et quand elle entra dans l'auberge, elle découvrit qu'il y avait autant de monde dehors qu'à l'intérieur.
Elle s'assit au comptoir à cotée d'une jeune fille qui avait l'air complétement déprimée. Onéa demanda à l'aubergiste de lui servir une soupe. Et quelques minutes plus tard, elle recevait une sorte de bouillon froid mais elle était beaucoup trop affamée pour se plaindre de la cuisine; elle commença à manger.

Du coin de l'oeil, elle dévisageait la jeune fille. Elle devait avoir entre quinze et dix-huit ans. Elle avait les cheveux blond et des gants. Onéa allait porter son bol à sa bouche mais le pied de sa chaise décida de se casser et elle se retrouva par terre avec un bol de boullion froid sur la
figure.

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Laly ne savait pas quoi faire. Elle voiulut se pencher pour arriver à hauteur du sol mais, elle ne savait à quel point les chaises de l'auberge étaient vieilles et abîmées.

Laly mit pied à terre mais la chaise partit avec elle. Elle se rertrouva couchée, à quelques centimètres de la jeune femme. Etant plus près, elle put distinguer de plus près les traits de caractère de son visage. Elle tourna la tête et commença à rigoler. La journée ne pouvait pas être pire. Commencer par se faire virer, puis tomber. Laly ne savait plus à quoi s'attendre mais rigoler.

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Solene révassait en lavant des verres de bière sales, elle rêvait de liberté.
Elle s'imaginait sur un grand étalon noir, chevauchant à côté de son père qu'elle aurait tant voulu connaître, ses cheveux dans le vent, elle ne dépendait plus de personne, pouvaity faire ce qu'elle voulait, plus d'ennuis, plus de beau-père, ce serait la belle vie, bien sûr, elle emmenerait son demi-frère avec elle. Elle se questionnai aussi sur son vrai père, le biologique, à quoi ressemblait-il? Etait-il ne serait-ce encore vivant? Si oui, avait-il refait sa vie? L'avait-il oublié? Elle? Sa fille? Elle en était cependant presque sûr, il était parti, il ne souciait donc pas d'elle...
La voix d'un homme apparement saoûl la tira de sa rêverie:
-Et ma jolie, viens un peu içi...

Il lui montrait ses genou, elle était horrifié, le mec devait avoir la quarantaine, elle lui répondit en ne lui envoyant qu'un regard noir.

Elle aperçu du coin de l'oeil une jeune fille rentrer dans l'auberge et s'asseoir sur la chaise, cette satanée chaise bancale que le patron avait laissé là, pour qu'il puisse en rire quand quelqu'un tombait. Solene commenca à s'approcher de la jeune fille et d'une autre qui était à côté, elle en avait marre de faire les quatre volontés de ce sale type qui lui servait d'employeur, elle ne voulait pas que le jeune fille se fasse ridiculiser, mais, au moment où elle apporta son bol à sa bouche, la chaise craqua, elle entendait déjà le rire du patron, un rire pareil, ça ne pouvait que s'entendre...

La jeune fille d'à côté se pencha pour l'aider à se relever et... Tomba aussi. Solene ne put s'empêcher de sourire, décidement, ce n'était pas leur journée à ces deux-là! La deuxième à être tombée commenca à rire, et, cette fois, ne pouvant s'en empêcher Solene se mit à rire elle aussi. Elle se douta que les habits de ces jeunes filles ne devait plus être très propre, elle s'approcha, ayant pour idée de leur apporter de l'eau chaude et de leur laisser une chambre de libre pour qu'elle puissent se nettoyer.
-Bonjour, dit-elle en s'approchant, rien de cassé? Je m'appelle Solene, je suis serveuse içi, ça vous dirait de vous faire... Un brin de toilettes?

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laly ne réfléchit pas trop et répondit : "ce serait avec plaisir, je suis trempée et mes vêtement sont aspergés d'un liquide dont je ne connais pas le contenu. "

Laly n'avait pas vraiment repensé à la situation. Elle se dit que, de toute manière, elle n'avait plus rien à perdre. Elle n'avait plus un sous et se retrouvait moullée jusqu'au os.

Soudain, Laly eut l'idée de se relever. Elle s'agrippa au pied de la chaise et tira. Ce à quoi elle n'avait pas pensé, c'est que la chaise n'était pas maintenu sur quoi que ce soit. Dans la seconde qui suivit, Le pied de la chaise partit avec elle en arrière. Laly se retrouva une nouvelle fois à terre. Elle détourna son regard vers Onéa. Laly lui sourit. Puis, elle remit sa tête droite et regarda dans les yeux la serveuse. Laly se demanda au plus profond d'elle même se qu'elle se disait intérieurement. Laly attendait, perplexe. Que pouvait-elle se dire. Peut-être se moquait-elle d'elle.

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*Ma journée avait pourtant si bien commencée...* se dit Onéa. Elle retira le bol qui lui cachait la vue et comprit qu'elle n'était pas la seule à être tombée. C'était la jeune fille blonde, elle aussi avait eu une chaise en mauvais état. Elle s'était mise à rire, Onéa sourit. C'est vrai qu'il y avait de quoi rire deux jeunes filles assises dans une soupe froide devait être assez comique à voir.

Une jeune fille rousse s'approcha d'elles et leur dit: Bonjour,, rien de cassé? Je m'appelle Solene, je suis serveuse içi, ça vous dirait de vous faire... Un brin de toilettes?Onéa allait lui dire qu'elle adorerait faire sécher ses vétement et se laver mais la jeune fille fut plus rapide qu'elle et dit:Ce serait avec plaisir, je suis trempée et mes vêtement sont aspergés d'un liquide dont je ne connais pas le contenu. Elle voulut se relever et s'agrippa au pied de la chaise et retomba.
Onéa se releva et tendit la main à la jeune fille pour l'aider à se relever.

Laly était soulagée. Elle redoutait tout de même que la mal chance lui retombe une nouvelle fois dessus. pour l'héviter, elle tendit son bras et tira le plus fort qu'elle pouvait. Laly se retrouva enfin à hauteur des deux autres jeunes femmes. Elle ne les connaissait pas. Elle les avait peut-être déja vu quelque part, comme dans la rue ou en venant ici, mais leurs visages ne lui étaient pas familier.

Laly ne savait plus vraiment quoi faire, demander où se trouve la chambre ou encore se diriger vers les toilettes. Les idées se mélangaient dans sa tête. Elle espérait tout de même que l'une d'entre elles allait faire le premier pas.

Laly regardait autour d'elle. Elle voyait les yeux des quelques personnes qui se trouvaient encore dans la salle changer de direction chaque secondes. Elle souhaitait que leurs yeux ne se dirigent pas vers les siens mais, elle ne pouvait pas tout controler. Elle attendait. Elle attendait la réplique de la jeune serveuse qui pouvait suivre.

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Décidément, cette fille était la malchance incarnée, on pouvait entendre le rire du patron de Solene jusque dans la rue d'à côté et des autres crétins aussi d'ailleur, un petit cercle s'était formée autour des trois jeunes filles et Solene commencait à perdre légèrement patience, ils se prenaient pour qui ces gros lourdos? Elle se tourna vers ces derniers et leur cria, essayant péniblement de couvrir les rires gras:
-Non, mais, franchement, je suis sûre que vous aurez fait pire, le trois quart d'entre vous est saoûl! Allez vous rasseoir non mais!

A son plus grand étonnement, ils obtempérèrent, après tout, elle en était contente, elle savait au moins marquer son autorité face à cette bande de machos sans cervelles... Ou alors, ils avaient compris qu'effectivement, ils étaient saoûls... Solene se tourna vers les jeunes filles, on ne pouvait pas faire plus mouillées. La plus petite avait aidé l'autre à se relever et un silence s'était installé jusqu'à ce que la grande, elle allait l'appeller comme ça maintenant, ne dise:
-Ce serait avec plaisir, je suis trempée et mes vêtement sont aspergés d'un liquide dont je ne connais pas le contenu.
Génial, on aurait dit une britiche, une britiche dans une auberge qui, Solene devait l'avouer, n'abritait pas que des personnes très fréquentables. Elle eut envie de sortir de là, de démissionner et de partir à l'aventure, un rêve de gamine, mais elle ne bougea pas et, après un temps indéfinis de rêverie, elle se tourna vers la grande en lui repondant, un peu agacée:
-Le liquide dont vous ne connaissez pas le contenu, comme vous dîtes, c'est de la soupe de légumes... Mais, suivez-moi, je vais vous préparer deux bacs d'eau chaude et des essuies, il faudrait vous nettoyer...

Sans savoir si les deux jeunes filles suivaient vraiment, elle alla vers les cuisines en demandant au chef de lui préparer deux bacs d'eau chaudes et demanda à la femme qui préparait les chambres de lui apporter deux essuies et deux gants de toillette dans la chambre deux. Elle se rendit dans celle-ci et s'assit sur le lit, attendant avec une impatience dont elle ne connaissait pas vraiment la cause les deux jeunes filles...