Petite Chose : test pour devenir Niveau 3, n°1

Citation :

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Donc, voici les renseignements :

Thème : Vie Réelle dans une Universitée
Mon personnage : Debbie Jude
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Rachel Jude : Soeur jumelle de Debbie
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Julia :
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Autre détail : Les soeurs Jude sont les deux filles les plus populaires de l'Université.
Ton personnage : tu peux être qui tu veux, mais tu dois être fièr(e), arrogant(e), ou simplement dans les plus populaires du campus. Les tests RPGs sont les seuls jeux où tu peux jouer un autre sexe, donc, pour ça aussi, tu as le choix.

Bonne Chance !

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Notre petit groupe pénétra dans la cafétéria sans passer inaperçu. Ouvrant la marche, Julia et Natalie, deux cheerleaders sournoises qui ne pensent qu'à m'égaler en popularité (quel poisse !). Elles se jettent un bref regard provocateur avant de faire leur entrée en scène. Derrières elles, leurs deux copains qui ne se gêneraient pas de leur faire l'amour ici même si elles ne leur rappelaient pas de temps en temps qu'ils étaient encore à l'école. Les deux footballeurs sont les copies conformes des clichés 'sportifs à la tête vide'. Quels idiots...

Puis vint... moi. Vous voyez ? Vous m'avez reconnus ? La bombe arrive sous les projecteurs. Comme d'habitude, au top de la forme, au top de la mode, au top de tout. Je vois les étoiles dans les yeux des autres étudiants - alias mes admirateurs. Avec ma nouvelle coupe et mes boucles brunes contrôlées, avec ma peau bronzée à point (résultat d'heures et d'heures passées sur le banc), avec mes yeux noirs pétillants, avec mes lèvres pulpeuses et tout le reste, je suis la numéro un des filles de l'Universitée de Marseille. Mieux... de France ? Personne ne pourrait en douter. Mais... restons modeste, voulez-vous ?

A mes côtés, Rachel. Et oui... la Rachel qui partage mon sang. Ma soeur jumelle. Contrairement à moi, Rachel s'est teint les cheveux en blond très jeune. Dans le temps, il était impossible de nous reconnaître, bien qu'à partir de neuf ans, on a beaucoup changées toutes les deux, ce qui est plutôt bien pour tout le monde. Elle a quand même gardé sa fausse couleur, presque par habitude (même si Troy, son copain, y est pour quelque chose aussi). D'ailleurs, autour de nous, l'essentiel des sportifs du campus. On y retrouve Aaron, Saul, Hugo (mon amoureux) et Lazar (quoi de plus moche comme prénom ? quoi de plus démodé ? bon... je le garde pour ses biceps, je l'avoue).

Passons à la vitesse supérieur, le reste de la parade n'est pas importante (tout des ploucs qui profitent de notre influence sur leur quota de popularité). On arrive dans la cafétéria sous le regard admiratif de la moitié du campus (l'autre moitié feignant de ne pas nous regarder, par jalousie). Certains vont chercher des frites, d'autres un sandwich... somme toute, on arrive tous (Aaron, Lazar, Troy, Rachel et moi) autour de la table quand on voit que...

Ah... Stressant hein ? Je vais faire durer le suspense en décrivant à quel point j'étais révoltée de voir ce que je voyais. Je me sentais trahie. J'ai subis la honte de ma vie. Incroyable ! Comment ces petites garces ont-elles pu me faire un coup pareil ? C'est... révoltant. J'avais envie de brûler ces s*lopes vives !

... Julia est assise sur les genoux de Hugo. Je rêve, hein ? Ce n'est pas possible. La traîtresse aux cheveux roux. Et devinez ce qu'elle fait avec sa langue ? Elle joue à tirer sur le piercing de

petit copain.

Hugo. Peut-être pas dur de deviner, mais n'empèche que j'ai eu du mal à croire ce que je voyais. Bien sûr, je n'ai pas laissé faire. Après quelque secondes de réflexion, j'ai réalisé que, de toute manière, Hugo est trop petit, et Lazar (malgré son prénom à deux balles) vaut bien mieux ! J'ai le nom de mon futur-amour, maintenant vient la vengeance.

Je remarque une fille qui passe à côté de moi avec un bol de soupe. Une idée me vient. Je tape une petite fois sur son épaule, elle se retourne, je la pousse vers les deux tourtereaux. Servez chaud ! Le liquide bouillant s'écrase bien là où je l'avais prévu (après tout, la question ne se pose même pas ! Je ne rate pas mon coup !). Julia fait un bon d'un mètre, Hugo se dégage tant bien que mal du banc en lâchant tous les jurons qui lui passent par le crâne. Quel pauvre c*n...

" Alors, c'était chaud ? " lançais-je avec ironie.

Comme d'habitude, Rachel vient ajouter sa note :

" Un peu rapide à leur goût, je crois. "

Je lance un regard plein de haine et de reproches (tel que j'en suis capable) à Julia, puis à Hugo. Ce regard poignant, ils ne sont pas prêts de l'oublier. Entre temps, la presque entièreté de l'université se retrouvait à assister au spectacle, au bord de l'hilarité. Voilà, je suis tirée d'affaire. Je quitte le réfectoire, suivit de mes amis et admirateurs. Que croyaient-ils ? Hein ? Qu'ils étaient plus rapides que moi ? Je marche dans le couloir en direction de mon casier. Personne ne dit rien, dans le groupe. Faut dire, j'étais pas d'humeur à parler.

Attention, vous ne devinerez jamais ce qui suit... une voix m'interpella.

Mon personnage : Hilary Purse

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Nouvelle au bahut. Moi, Hilary, la fille la plus populaire, la plus adulée, la plus idôlatrée de mon lycée à Nice, doit tout reprendre à zéro.

Et ouais, mes parents ont eu l'idée - merveilleuse - de revendre notre belle villa pour acheter un appartement - somptueux, c'est vrai - à Marseille.
Bah, si cette nouvelle m'a fait entrer dans une rage folle quand on me l'a annoncée - vous auriez dû voir ça, j'ai cassé au moins trois vases précieux et éventrés une dizaine de coussins - je m'en réjouis plutôt à présent. C'est vrai, la vie à Nice devenait un peu lassante. Les gens se ramollissaient, n'osaient plus chahuter en cours, la mode ne suivait pas et on finissait par s'embêter. Mais bon, au moins avais-je une foule d'admirateurs à mes pieds. Ici, je vais devoir recommencer tout mon travail de séduction, je m'suis dit.

Surtout qu'en plus de tout cela, les Marseillais ont surement leur chouchoute, et ce depuis lontemps. Alors pour lui piquer sa place, bonne chance...Cette aventure va m'obliger à déployer des trésors de patience, d'hypocrisie et de sournoiserie. Je sens que je vais m'amuser.

Quand le chauffeur de mon père m'a déposée au bagne, ce matin, j'avais déjà eu le temps d'élaborer un plan d'attaque dans la voiture.
Première étape : repérer la "reine des abeilles".
Deuxième étape : sympathiser avec elle, devenir sa préférée.
Troisième étape : l'éliminer. La partie la plus amusante.

Première étape accomplie. Je viens de repérer La fille. Ca se voit tout de suite que c'est elle, qui d'autre se baladerait avec une dizaine de personnes derrière, avec de surcroit une attitude provocante et belliqueuse ?!
La matinée, je me suis montrée assez discrète, le temps de trouver mes marques. A présent, il faut passer à l'action.
Je lisse mes cheveux, remonte un peu ma mini-jupe et avance vers elle en balançant les fesses, haut perchée sur mes talons aiguilles. La première impression est primordiale, faisons un effort. Je lance d'un ton semi orgueilleux, semi admiratif :

" Wouaw dis donc, quelle classe ! Je suppose que c'est toi Debbie. - pas dur de connaitre son nom, la plupart des élèves qui la suivent le prononcent sans arrêt avec engouement -
Moi c'est Hilary, j'viens d'arriver."

D'accord, j'ai peut-être foiré ma réplique. Raaaah, tant pis. De toute façon, je sais que je suis canon. A la limite, ce que j'ai dit n'a aucune importance. Nan mais c'est vrai, regardez, je suis plus belle que toutes les bécasses qui se trémoussent derrière Elle, bien plus belle. Pauvres chéries, je vais les écraser en même pas un mois ! Tsss...

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Je me retourne. C'est limite si je soupirais, mais bon, j'étais vraiment sur les nerfs. Et devinez qui voilà...

Personne. Enfin, personne à ma connaissance, ce qui signifie 'personne d'important'. Faut dire, c'était même pas un mec. Une fille cherche à piquer la place à la traîtresse dans la minute qui suis sa fin : plutôt rapide. Elle me complimente, me reconnaît et se présente. Formule habituelle des lèches bottes par excellence. Je la dévisage, l'examine des ongles aux cheveux. Plutôt belle, je dois avouer. Elle a du goût, aussi, vu ses talons aiguilles et sa mini jupe. Ses cheveux, par contres, sont tout à fait à côté de la plaque. Ca fait plus d'un an que les cheveux longs et lisses sont démodés ! Faut dire, elle est nouvelle. J'sais pas d'où elle vient, mais c'est sûrement un campus bien en retard sur le reste du monde !

J'avais pensé à prendre une grosse nulle comme bouche-trou, pour bien marquer l'occasion. Julia saura par là qu'elle vaut pas mieux que celle qui la remplace. Mais bon, que voulez-vous ? Le monde est plutôt rabat joie quand il s'agit de mes idéaux de vengeance. Et puis, Hilary était peut-être canon, elle ne pouvait représenter une menace : nouvelle, donc proie de toutes les gênes et hontes qu'elle s'autoprovoquera.

" Salut. Bienvenu au Campus ! " commençais-je sur un ton entre le faux-c*l et l'amical. " Je suis bien Debbie, Debbie Jude. Ma jumelle, Rachel Jude. Et voilà Troy, Nathalie, Aaron et Lazar. "

Je les désignais à chaque fois que je disais un nom. Chacun ajoutais une réplique du style 'Salut', 'C'est moi' ou 'Bienv'nue'. En montrant Lazar, j'ai ajouté un regard signifiant clairement 'Pas touche'. Pour le 'bienvenue au campus', je n'avais pas vraiment le choix : mon statut de présidente des élèves m'obligeait à me montrer un tant soit peu accueillante. Après la brève introduction, je me suis retournée vers elle :

" On va s'installer dans l'air de pic-nique du parc : la cafétéria est plutôt mal fréquentée - et c'est le cas de le dire. Tu te joins à nous ? "

De belle-et-sexy à belle-et-ringarde, on parle sans doute la même langue. L'invitation sonnait plutôt comme : 't'es accepté dans le groupe, mais te fais pas remarquer'. Je suis passée devant elle et ai continué ma route. Si elle veut venir, tant mieux pour elle. Si pas... bon, ce n'est même pas envisageable en fait. Qui ne rêve pas de déjeuner avec nous ? Enfin moi... mais bon, les autres sont à prendre dans le lot.

On a croisé un groupe de rockeurs plutôt mignons qui nous ont fait signe. Bon, un peu maigre, pas bien grand, mais ils avaient du charme. Mon regard à croisé celui de ma soeur, et notre lien de sang nous a soufflé qu'on a pensé la même chose : incompatible avec nous. Ils devaient prendre environ quatre douches par semaine - sans exagération - et, après réflexion, leur taille était quand même importante. Donc, byebye les mecs, n'y pensez même pas.

Aucun

ne parlait. On est sorti et on a marché vers le parc. Là, on s'est installés sur une sculpture de pierre et on s'est mis par couple. Troy et Rachel, Aaron et Nathalie, et je me prêtais bien volontiers au flirt de Lazar.

Ok. La Debbie me saluait, une phrase toute faite si vous voulez mon avis. C'est bizarre, elle m'avait reluquée et j'avais l'impression qu'elle avait tiqué à un moment, trouvé un défaut. Pourtant, ma jupe était beaucoup plus belle que celle de ses "copines", mon décolleté était assez profond...Rien. Je savais qu'il y avait un défaut, mais je ne parvenais pas à mettre le doigt dessus. C'était assez gênant de me trouver là, devant eux - Populaires par excellence - avec l'impression d'être à côté de la plaque.

Mais bon, ce n'était qu'en même pas la peine de stresser, en fait. L'entièreté du groupe m'avait bien reluquée, sans se cacher, et - mis à part Debbie - aucun n'avait l'air désapprobateur ou moqueur.

Soit, passons. Je finirai bien par trouver ce qui n'allait pas de toute façon.

La bande s'est remise en mouvement - enfin, Debbie s'est mise en mouvement et le reste s'est empressé de la suivre - et je les marche derrière eux sans piper mot. Ben ouais, je suis bien trop concentrée sur le balancé de mes hanches et le tombé de mes cheveux !

On a marché dans le parc, jusqu'à une vieille statue, super miteuse, et là, le premier problème est apparu. J'avais bien remarqué le sourire limite sadique d'une certaine "Natacha" ou quelque chose comme ça. Nathalie, c'est ça, Nathalie. C'est important de retenir les prénoms, dès le début...Revenons-en au sourire de Nath' : le groupe s'est réparti en groupe de deux ! Pour les plus lents, en couples ! Et qui s'est retrouvée toute seule, plantée au milieu du gazon ? C'est Hilary bien sur.
Quelle garce cette Debbie Jude. Commencer aussi fort, c'est un vrai coup bas. Tant bien que mal, j'ai essayé de m'incruster au milieu de tout le monde.
J'hésite. Si je reste, j'aurai l'air bête tout le long du déjeuner, qu'ils feront bien sur durer le plus longtemps possible. Si je pars, ce sera le signal de lancement des ragots. C'est à dire, le moment où les populaires "délibèrent". On va tout juger, les chaussures, les vêtements, la peau, les accessoires, les cheveux, les...Mais oui, les cheveux ! Evidemment ! Toutes les filles - occupées pour le moment à rouler des pelles à leur copain - ont les cheveux bouclés !!! Quelle gaffe. Ah c'est sur, j'ai l'air fine avec mes cheveux raides !

Maintenant que j'ai ciblé le 'blème, ça va mieux. Je me dis que tout compte fait, rester ici toute seule va me ridiculiser devant tous les fashions et tous les paumés que compte ce lycée.

Je me lève et quitte l'assemblée. Juste le temps d'un rapide - et obligatoire - " Allez, salut Debbiiie, j'dois encore passer chez le directeur pour des détails de papier et tout. Quelle plaiiiie ! On s'voit peut-être en cours ! Byyye"

Une fois à l'intérieur - j'entends par là à l'intérieur des toilettes pour filles, le seul endroit où je peux avoir la paix (si vous en doutez, regardez des films, c'est clairement démontré que toutes les nouvelles ou les dépressives vont passer leur première pause aux toilettes !). Je disais donc, une fois dans les toilettes, il est temps de faire le point.
Ça va être difficile, plus difficile que prévu. Cette Debbie a l'air de maîtriser son "art" à fond. Va falloir changer de tactique. Je pense que la meilleure solution - ou la moins pire- serait de me faire d'un(e) de ses proches un(e) allié(e).

Je vois deux personnes. Rachel et Lazar. Rachel c'est sa jumelle, sa deuxième tête quoi. Ca ne sera pas évident de l'apprivoiser mais elle a quand même un point faible. Pauvre, pauuuvre Rachel qui est toujours dans l'ombre de sa soeur chérie. Si j'attise sa jalousie, je dois pouvoir me la mettre dans la poche.
La deuxième solution, c'est Lazar. D'après ce que j'ai entendu entre deux baisers des couples, Debbie vient juste de se faire piquer son copain. D'après ce que j'ai vu, Debbie a jeté sur son dévolu sur Lazar. Alors, si je le drague et qu'il marche,...Non, mauvaise idée. Si je sors avec lui, Debbie va être furieuse.

Bon, ce sera donc Rachel. A nous deux Rachel !

La cloche sonne. Vite vite vite, je reprends mon sac, me remaquille légèrement, et retourne dans le couloir. Direction mon cours d'anglais !

Tiens, c'est quoi là par terre...Aaaaah ! Zoup, glissade sur le sol crasseux. Franchement, qu'est ce qu'elle faisait là, cette crème glacée étalée par terre ?! Ah c'est malin, ma jupe est tachée et mes bas sont filés. Mais qu'est ce que j'ai fait au bon dieu ?!

Oh non, dites moi que je rêve...De ma position inconfortable, à genoux sur le vieux carrelage, je vois des talons aiguilles et des longues jambes se diriger vers moi. Debbie Jude.

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Sache que, à partir de maintenant, je te considère
comme niveau 3 Wink

Tu m'as montrée ce que tu
sais faire, et sérieux, tu joues très bien ! Si tu veux,
on peux continuer le sujet, m'enfin, tant que personne
ne post un nouveau test, moi, je continue pour le fun
(sauf si tu en as marre lol). Bref... Amuses-toi
bien avec ton niveau... et te connaissant, je rajoute :
dégoûte pas trop les autres en le criant par dessus les toits !

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" Tu sais... je me suis souvent demandé ce que tu trouvais à Hugo. Perso, je trouve qu'il ressemble plus à un singe qu'à un homme... "

" Pas de doute là dessus, il est très en retard sur le reste de l'humanité. La dernière fois, on était sur mon lit, et il commence à me parler de son cours de math ! Comme si j'en avais quelque chose à f*utre ! Et puis vient la fois où il a... "

Bon, je sais, vous n'avez pas besoin de le souligner. Je ragote. Toujours... enfin souvent. Mais que voulez-vous ? Les gens sont si peu discrets, et si imparfaits ! Il y en a des choses à dire ! Bon, je vous épargne le reste de la conversation : Lazar est un peu lent, en parole, donc je préfère parler, et lui, il utilisera ses biceps pour entretenir notre image de couple. Enfin... il est quand même vachement mignon ! Pour vous donner des nouvelles d'Hilary, je dois avouer que je l'avais presque oubliée. C'est fou comme elle est silencieuse ! Enfin, même Aaron et Nathalie font plus de bruit - alors que leur bouches sont collées l'une à l'autre ! Bon. Elle est visiblement indécise. C'est vrai, elle a dû arriver aujourd'hui, elle ne connaît personne et personne ne la connaît. Devrai-je avoir pitié d'elle ? Je considère mon 'geste de solidarité' de la journée accomplis : elle a le droit de rester avec nous. Quoi de mieux pour une nouvelle pour se faire connaître ? Mais bon, faut pas profiter non plus : qu'elle se dém*rde pour les mecs. Et puis, ça lui apprendra à faire ses réserves. Règle numéro deux : toujours avoir un ou deux garçons de réserve pour

. La règle numéro un étant : ne jamais se trouver seule, sauf quand c'est voulu. Je m'explique : un gars super cool me matte discrètement, mais n'ose rien. Bon, déjà, ça veut dire qu'il est ou muet, ou timide. Ou, simplement, il veut que me parler en privé. Donc, dans ces cas là, je m'arrange pour être seule au moment où il me verra.

Bref... toutes ces pensées voyagent dans mon esprit pendant que je fais semblant d'écouter Lazar et que je garde un oeil sur la nouvelle. Je me demande si elle va rester plantée au milieu du groupe toute la pause. Ce serait drôle à voir... Un début de sourire se dessine sur mes lèvres. Pas plus, sinon mon futur-amoureux va savoir que je ne l'écoute pas. Hilary n'attends plus longtemps. Tout ça n'a duré que quelques dizaines de secondes. Elle se lève et recule. Quel sera l'excuse ?

" Allez, salut Debbiiie, j'dois encore passer chez le directeur pour des détails de papier et tout. Quelle plaiiiie ! On s'voit peut-être en cours ! Byyye "

Je peux savoir pourquoi elle insiste tellement sur les

? On éclaircira ça une autre fois, elle part, c'est toujours ça. Donc, elle est plutôt du genre à s'effacer derrière les autres - qu'elle considère comme supérieurs. C'est bien, ça veut dire que je ne suis pas obligée de me méfier... enfin bon, je ne vais pas baisser mes gardes dès maintenant : on ne sait jamais. C'est fou comme être la

est stressant. Personne n'aurait assez de charisme et de maîtrise pour me doubler, mais je me dois d'être tout le temps sur mes gardes.

Elle part donc, et ça redevient calme. Je dis calme parce que, quand Hilary était là, Aaron et Nathalie se prêtaient extrêmement bruyamment à leurs activité. Rachel et Troy étaient moins bruyants, mais plus imposants, je leur accorde ça. Ils sont doués, dans le genre. Ils pensent comme moi. Je suis fière d'eux.

La pause passe vite, et un peu avant la sonnerie, nous partons. Pas question de se prendre la foule d'élèves rentrants tous en même temps dans le bâtiment principal. On rentre dans le couloir, et... tien ? Qui voilà, à quatre pattes sur le sol ? N'est-ce pas Hilary ? Quel coïncidence... justement, je la cherchais. Enfin; si on peut dire ça. Bon, en trois mots : elle me déçoit. Je croyais qu'elle savait marcher sur des talons aiguë sans se laisser tomber à genoux tous les dix mètres. Mais bon, que voulez-vous ? Le monde est incompétent. C'en est pitoyable !

Je me dirige vers elle. Je crois que je vais la garder, elle attire l'attention et déclenche les fous-rire. C'est bon pour les abdos, de rire, et pour la santé. Nous lui devrons au moins ça. Et puis, elle est dans une position vraiment pathétique. Mon plan numéro deux de vengeance contre Julia se mets à exécution (même dans mon inconscient, je réussis tout ce que j'imagine !). Je veux dire par là : prendre une nulle avec nous pour lui montrer qu'elle vaut pas mieux qu'elle. Hilary est canon, faut dire, mais vraiment pas douée.

Mais... oh ! Qui vois-je ? (cette journée est décidément plein de surprises). Julia se trouve à moins d'un mètre de

. Dans sa main, un cornet de crème glacée mais... pas de boule. Je regarde le sol : Hilary se trouve toujours à quatre pattes, mais quel est cette chose brune et mauve au niveau de son pied droit ? Zut ! Julia se déchaîne sur Hilary pour prouver qu'elle valait mieux qu'elle. Elle a dû se douter que j'allais faire ça. Bon... je n'étais pas parfaite sur ce coup là. Pour Julia, Hilary faisait officiellement partie du groupe. Bon... pas grave. Hilary devra subir ses prochaines années d'université - la pauvre, dès son premier jour, elle a vécu la honte de sa vie dès le premier jour ! Pas de chance, je peux pas l'aider sur ce pour là.

Je m'avance vers Hilary, un regard de mépris anime mes yeux, et je ris. C'est ce que font les autres. Je décide d'être distante et de faire oublier que cette fille à eu une chance de passer la pause de midi avec nous. Avec moi, je veux dire. Bref. Pendant que nous nous moquons, je regarde Hilary dans le blanc de ses yeux et fait un signe de tête discret vers Julia. Si elle a à s'expliquer, c'est avec elle. J'ai eu ma dose d'engueulades aujourd'hui.

Bon aller... je clôture pour laisser quelqu'un d'autre faire son test Wink

Très bon sujet dans lequel j'ai vraiment aimé posté,
A notre prochaine rencontre RPG !