Surprise matinale [PV : Avril]

Il était tôt ce matin-là. A son habitude, Colynn s'était levée alors qu'il faisait encore noir. Les rayons du soleil n'étaient même pas encore visible à l'horizon, que je sortais déjà de ma maisonnette, enroulée dans bons nombres de peaux et de couvertures, en marche vers la sortie nord de la ville.

J'avais un peu froid, malgré l'imposante couche de manteaux, et l'air était humide. Il y avait du brouillard, ce qui rendait l'air humide. Je dû réveiller le garde de la porte pour lui annoncer que je sortais me promener. J'étais une habituée et il n'était jamais enchanté de se faire réveiller de si bonne heure. Il m'ouvrit la porte et reparti dans sa tour, près du feu. J'aurais bien voulu rentrer avec lui, mais je savais d'un spectacle merveilleux m'attendait dans mon petit refuge secret.

Je marchai pendant quelques minutes, à pas lents. Je profitait de l'air qui rougissait mon nez, mes oreilles et le bout de mes doigts, je me sentais vivre de nouveau. Arrivée à niveau de ce petit chemin qui descend le long de la falaise, je dû retirer quelques peaux pour faciliter mes mouvements : il faisait encore noir et si je m'étais dirigée grâce à ma mémoire approximative jusqu'ici, je préférais prévoir de devoir chercher un peu en descendant. Je les r'enfilai une fois arrivée sur la plage où le sable était légèrement collé à cause du froid.

C'est là que j'attendis que le soleil se lève. Au premier rayon qui dépassait de l'horizon, mon souffle se coupa, et j'admirai la beauté du monde quelques minutes durant. Quand le spectacle fut fini, il faisait clair. Je frissonnais, puis me leva et entama mon retour.

En haut du petit sentier qui menait au chemin principal de la forêt, je dû retenir un cri. Une silhouette se tenait à moins de quelques pouces de quoi quand je sautai des buissons.

Je me réveillais très tôt ce matin là et plutôt en bonne forme pour aller chercher mon pain et me détendre un peu avant d'y aller.Je me baladais et allais dans la forêt mon endroit préféré pour réfléchir.J'adorais me balader dans la forêt malgré le froid, la brume et le noir.Plus que jamais je me sentais chez moi.Je regrettais que ma soeur ne sois pas venue elle adorait cela elle aussi le noir, la brise, le froid et les odeurs d'herbes, la nature tout simplement.J' huma l'air et me rendit conte que j'arrivais au sentier j'allais sauter par dessus un buisson lorsque je fis peur à une autre jeune fille de mon âge, aux yeux bleus et aux cheveux d'un blond éclatant.Je l'observa pendant quelques temps elle avait l'air perdue et surprise de me voir là.Je réfléchis à ce que je pourrais dire pour m'excuser.J'eus du mal à me défaire de son regard si hypnotisant et si joli.
Je m'écarta et lui parla d'une voix très peu assuré:
« -Euh bonjour...
-Je...Je suis vraiment désolé je...C'est toi Colynn?!"

Spoiler:

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En sautant par dessus cet arbuste touffu, Colynn faillit percuter une petite silhouette surprise. De justesse, elle se rattrapa sur le côté pour éviter de lui tomber dessus. Pendant quelques secondes, elles reprirent toutes deux leurs souffles, pour se remettre de leurs surprises. Puis, la fillette parla :

" Euh bonjour... Je... Je suis vraiment désolée. Je... C'est toi Colynn ?! "

Ah, cette voix avait quelque chose de familier à Colynn. Elle releva la tête pour voir la petite Lou la regarder d'un air choquée. Elle bégayait de malaise ! La pauvre petite, Colynn avait du lui faire la peur de sa vie ! Cette dernière s'en voulant profondément d'avoir fait peur à Lou.

" Oui c'est moi, Lou. Oh ! Tu m'as bien fait peur. J'étais... euh... j'avais vu un petit lapin passer derrière le buisson, j'ai voulu le suivre pour trouver sa tanière. Qu'est-ce que tu fais ici de si bonne heure ? "

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*Bon sang j'ai eu la peur de ma vie mais avec Colynn et de si bon matin jamais je n'aurais pensé ça*Le pire c'est que je n'étais pas la seule Colynn aussi.Je crois bien qu'elle ne me reconnaissait pas et m'avais prise pour une jeune enfant parce que son air suprise quand elle entendit ma voix et quand elle releva la tête confirma ce que je pensais.Elle parla:
" Oui c'est moi, Lou. Oh ! Tu m'as bien fait peur.
Elle renchérit toute suite après en bégaillant :
J'étais... euh... j'avais vu un petit lapin passer derrière le buisson, j'ai voulu le suivre pour trouver sa tanière. Qu'est-ce que tu fais ici de si bonne heure?
Elle n'était pas sur de ce qu'elle disait mais je n'allais pas la bombardée de questions, elle voulait apparament gardée ça pour elle.Je ne savais pas trop quoi dire en fait la curiositée m'emportait plus que l'idée d'aller prendre mon pain.Je décida donc de poser plusieurs questions:
« Tu es sur que ça va?Tu bégaye.
-Moi j'allais chercher mon pain de bon matin pour mes clients.Tu comprends?!

" Tu es sur que ça va ? Tu bégayes. Moi j'allais chercher mon pain de bon matin pour mes clients. Tu comprends ? "

Bien sûr... A vrai dire, Colynn ignorait que Lou se levait de si bonne heure pour aller chercher son pain au moulin, mais en fait ça se justifiait bien. Le pain de Lou était toujours frai. Du moins le matin, à partir de midi, il ne restait souvent plus que des croûtons secs.

" Oui. Et tu fais ça tous les matins? Dit donc, chapeau ! "

La jeune fille lui sourit chaudement. L'idée la frôla que si elle accompagnait Lou jusqu'au moulin, elle pourrait peut être avoir un carré gratuitement; mais Colynn se convainquit vite qu'il n'étais pas juste de profiter ainsi de la marchande. C'est vrai, elle était trop gentille pour être victime d'un tel superfuge.

D'ailleurs sa gentillesse en laissait plus d'un en admirateur. Colynn lui était bien envieuse de connaître autant de personnes dans la ville. Si Lou ne connaissait pas tout le monde, tout le monde connaissait Lou. La jeune fille qui travaillait à la poissonnerie du port, au contraire, n'avait pas autant de chance. L'odeur de poisson que dégageait ses mains et ses vêtements après une journée de travail la gardait bien de toute rencontre sympathique.

Histoire de pas laisser le silence planer trop longtemps, Colynn se hasarda à prononcer quelques mots sympathiques :

" Je ne suis jamais allée au moulin. Il est loin d'ici ? "

* Je croyais l'avoir coincée!Pfff quelle matinée. * Voyant que Colynn était surprise de ma réponse je pensa à ce que je venait de dire tout collait pourtant, qu'avais-je fais de mal ? Elle parla :

« Oui. Et tu fais ça tous les matins? Dit donc, chapeau ! »

Elle était impressionée c'était donc ça!Je n'avais rien dis de travers!J'avais eu peur pendant un court instant qu'elle est reconnut mon désir dans savoir plus.Pour qui donc serais-je passé dans ce cas!L'idée que je pouvais faire tord avec une personne aussi honnête que Colynn ne m'avait même pas effleuré l'esprit et maintenant que j'y pensais, je regrettais.Elle parut vouloir détendre l'atmosphère en disant:

"Je ne suis jamais allée au moulin. Il est loin d'ici ? "

Etait-ce une question piège pourquoi Colynn voulait-elle savoir cela?
Non Colynn n'était pas comme moi elle était la personne la plus honnête que je connaisait.Je lui répondit:

-Non, plus maintenant, c'est seulement à un ou deux kilomètres.Tu veux m'accompagner?

Eh bien, tout finalement il semblait que le plan de Colynn pour avoir un pain gratuitement se réaliserai. La jeune fille aux yeux aussi profonds que rusés hésita pourtant. Si elle venait avait, elle saurait où est le moulin, et n'hésiterai pas à y retourner seule pour se servir dans le sac de graines. Or, elle s'en voudrait par la suite d'avoir trompé ainsi la confiance que semblait avoir cette petite femme en elle.

* Aller, accepte, elle le demande si gentiment * chuchota sa conscience. * Hey ? n'es-tu pas sensée être la partie de moi qui est juste ? * pensa Colynn.

Se rendant tout à coup compte qu'il fallait absolument répondre, sinon Lou perdrait patience, Colynn bégaya une réponse incertaine :

" Désolée Lou mais euh... je dois aller au port et... je ne crois pas que ma mère m'attends pour aller chercher du lait au marché. "

Évidemment, ce n'est qu'après avoir parlé qu'elle compris qu'elle ne pouvait faire les deux en même temps. Au moins, elle avait fait une bonne action en refusant, se consola-t-elle. Peu importe, Colynn salua Lou presque en riant, et s'éloigna le sourire aux lèvres. Lorsqu'elle fut certaine que Lou était assez loin pour ne point l'entendre, la jeune éclata d'un rire franc. Quelle bouse elle pouvait faire, à bien même refuser d'aller aider à chercher des graines pour éviter d'en voler par la suite.

Cette expérience avait mine de rien apprit quelque chose à Colynn : si l'argent lui venant à manquer, elle pourrait toujours bien voler. Ca ne l'enchantait guerre, mais elle serait surement plus riche qu'aujourd'hui. Déjà, cette couverture qu'elle avait volé au marché quelques jours au part avant lui avait bien servi par la suite.

Et puis, une marchande aussi gentille et naïve rendait les choses trop faciles...