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| Voleur, voleur [PV Petite Chose] | |
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Siparti Casseuse d'oeufs (modo)
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| Sujet: Voleur, voleur [PV Petite Chose] Mar 7 Oct - 0:56 | |
| Nan, mais! C’est quoi ce temps?! Un jour tout semble parfait avec le petit soleil tout haut dans les cieux et d’un moment à l’autre des gros nuages gris couvre ce ciel. Bien sûr, ces nuages ne viennent que quand JE les ai besoin le moins! A cause de l’incident à la maison de cette canaille - qu’elle était le nom de leur fille? Ah oui, Solène! - mon père m’avait chargé d’aller au marché avec lui pour vendre les tissus qu’avaient pas été vendu pendant notre marchante dans les rues. J’avais refusé, oui, pleinement même! Mais mon père été plus têtue qu’habitude et ignorait mes râlements. Ma mère repoussait autant l’idée de me voir à la maison que mon père, donc c’était dit: Je devais vendre des bijoux, robes et tissus au marché. Fâchée et énervée j’avais misse une de mes plus belles robes - normalement faites pour des dîners avec les familles royales ou d’autre amis important - et m’était couvert de bijoux, sans trop exagéré. La robe était fabriquée de gros textile rouge bordeaux, venu de l’Est. Elle avait de manches mi-longues et on pouvait apercevoir mes épaules si je la mettait. Sublime, pour le dire dans un seule mot. Bref, j’étais belle. Mes parents avaient insister à ce que je mette quelque chose qui avait coûté moi chère, mais comme je devais déjà venir à ce foutue marché, ils ne pouvaient rien me faire. Et puis, depuis quand était-ce un crime d’être magnifique?
Donc une fois venue à la grande place, le centre du marché, beaucoup de yeux se tournèrent vers moi pendant que je marchais à l’endroit où notre ‘stand’ était déjà préparé par nos serviteurs. Je m’installais sur une chaise derrière le stand qui - on se demande pourquoi - était déjà entouré de gens. Souvent je voyais certains visages changer d’expression en voyant le montant du pris de nos richesses. Bwah, bien sûr! Qu’auraient-ils cru? Qu’ils savaient s’acheter quelque chose des Dalems? Mais non que non. Que les gens d’importances ou avec beaucoup d’argent savaient s’accorder tels beautés.
Quelques jeunes filles me regardèrent jalousement. C’est vrai que j’avais plutôt l’air d’une reine sur son trône que d’une fille d’un marchand normale, mais je n’avais pas de problème du tout avec ce qu’elles pensèrent. Je leur lançais un sourire narquois, puis tournais mon attention envers les bijoux que je vendais. Mon père, à mon côté, s’occupait des robes et tissus. Il tirait l’attention du monde autour de lui et leur vendait les tissus comme si c’était un des plus grands trésors de ce monde - qui leur creusait un gros trous dans leur petite source d’argent. Enfin, j’étais donc complètement concentré sur un jeune homme qui voulait acheter un des collier devant moi, quand j’eu le soucis de regardé à ma gauche. Une petite main sans visible propriétaire essayait de prendre un bracelet au côté de la table. Quand, sous mes yeux, le bracelet avait autant disparu, je me levais brusquement. « Père, voulais-vous gardez votre attention sur les bijoux pour un moment? » « Cilian? » la voix du vieil homme répondu. « On a un voleur. » Un petit silence autour de notre stand, mais il disparu aussi soudains qu’il était venu. J’appelais deux de nos serviteurs avec moi et me mélangeais dans la foule du marché… | |
| | | Petite Chose Piailleuse (modérateure)
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| Sujet: Re: Voleur, voleur [PV Petite Chose] Mer 8 Oct - 18:16 | |
| Le ciel était gris, à l'opposé de mon humeur. Je venais d'arriver à Alberta et cette ville me semblait merveilleuse. Après le long voyage que je venais de vivre, voir d'autres gens que ceux de ma troupe me faisait un bien fou. Je me sentais vivante, j'avais envie de sauter partout, de danser ou de courir. Ou les trois à la fois. Alberta est un magnifique petit village portuaire. Les gens y sont aimables, polis, ils respirent la gentillesse. Chaque personne que je croisais avait droit à un sourire éclatant, à un signe de la main ou à un "bonjour" pétillant de ma part.
Cela faisait à présent deux heures que j'étais arrivée. J'avais déjà visité une grande partie du port, flâné dans les rues et repérés quelques cafés accueillants. Je me dirigeai à présent à grands pas vers le marché. Malgré le temps maussade, il y avait foule, il était ardu de se frayer un chemin parmi la masse humaine et c'était justement cette sensation de bain de foule que j'adorais. L'air sentait bon, un mélange d'humidité, d'électricité, cette odeur qui annonce de fortes pluies, celle du calme avant la tempête. Il y avait, mêlé à cela, le parfum de fruits frais, de quelques poissons, même si l'essentiel était vendu au port, de viande aussi, l'odeur ferrugineuse du sang, et celle des parfums et crèmes de soin que les marchands exhibaient en en vantant les qualités à tout passant. Plus loin, un homme robuste vendait des objets ménagers. Des couteaux, voir des coutelas, des baguettes très fines pour embrocher la viande, de sa fabrication personnelle, et aussi des vases, des amphores, des bols, des tasses, des assiettes, des soucoupes que sa femme avait scultpé dans l'argile. Un peu plus loin s'étalaient les étals de bijous, de tissus, de vêtements luxueux ou moins luxuaient devant lesquels les jeunes filles se pâmaient, soupirant et exprimant son désir de s'acheter tout cela à haute voix, dans l'espoir qu'un gentilhomme passe et exauce leurs désirs. Un 'stand', particulièrement, attirait l'attention. Etrangement, la foule compacte qui se pressait contre l'étalage était en partie de jeunes hommes, voire d'hommes d'âge plus murs, qui se redressait et se pavanait devant une personne, sans doute, qu'un passant plus corpulent m'empêchait de voir. Je me déplaçai de quelques pas et apercût la raison de cet attroupement. Sur la table de bois étaient étendues les plus belles étoffes que j'avais vues depuis mon arrivées. Les tissus somptueux cotoyaient des bijoux d'une rare finesse, des bagues ornées d'une pierre aux bracelets en argent finement ciselés. Tout cela devait valoir une fortune. Le marchand vantait fièrement les mérites de ses produits, racontant une histoire abracadabrante sur leur origine, histoire qui prouverait leur valeur et justifierait leur prix. Légèrement en retrait, une jeune fille était assise sur une chaise. Une chaise ? Je devrais dire un trône ! La demoiselle, vêtue d'une longue robe en velours bordeau, ou une matière ressemblant au velours et couverte de bijoux plus époustouflants les uns que les autres, était assise droite sur sa chaise, elle battait des cils vers un jeune homme à la mine avenante. Nul doute qu'elle lui faisait du charme. Elle y mettait du coeur, faisant papillonner ses paupières et tinter ses bijoux. Elle me rendait... mal à l'aise? Quelque chose me dérangeait chez elle. Manifestement, elle était gâtée, trop gâtée, et cela ne me semblait pas juste. Regardant autour de moi, je vis une petite fille, d'une dizaine d'années, qui fixait avec idolâtrie un fort joli bracelet à breloque, dans les tons bleu océan et ivoire. La breloque était un poisson allongé, ciselé à la perfection. Le prix était exorbitant, et il était évident que la fillette ne pourrait jamais se le payer. Je fus prise d'un hoquet de dégout envers la fille en robe rouge, tandis qu'un plan malsain se concevait dans mon esprit. Si la fille voulait son bracelet, elle l'aurait. Et l'autre fille à papa, bien calée sur sa chaise, n'aurait qu'à sa prendre à elle-même pour sa bêtise ! C'était décidé. Mes vilaines habitudes reprenaient le dessus. Je volerais ce bijou. Le coeur battant la chamade, je me dégageai discrètement du tas humain agglutiné devant l'étal et me glissai vers l'arrière de celui-ci. Mes mains moites, mais néanmoins fermes, se refermèrent autour du fermoir et alors que je ramenai ma main vers moi, faisant glisser le bracelet à mon poignet, caché en dessous de ma manche, je surpris le regard de l'ignoble pourrie gâtée. Vite, je n'avais pas le temps de réfléchir. Elle donna l'alerte, signalant le vol, et moi, j'attrapai la main de la fillete en lui faisant un large sourire, pour qu'elle me suive. Je m'enfuyai d'abord lentement et prudemment, puis je marchai de plus en plus vite, pour m'échapper à tout prix le plus loin possible des étals des marchands. Sans savoir ce qui se passait derrière moi, je tournai dans une rue sombre, la fille toujours accrochée à mon poignet, et m'arrêtai derrière une grande poubelle. Il fallait que le donne le bijou à la fillette et que je m'en aille en vitesse... Je pris sa main et y fit glisser le bijou délicat en lachant un loufoque: "Joyeux Noël petite !" puis m'enfuis à toutes jambes dans l'autre direction... | |
| | | Siparti Casseuse d'oeufs (modo)
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| Sujet: Re: Voleur, voleur [PV Petite Chose] Ven 10 Oct - 23:05 | |
| Sam et Zaccharia me suivirent après mon ordre. Ils couraient devant moi, me libérant le passage. Bon, peut-être se n’était pas une idée tellement intelligente de mettre une robe aussi lourde. C’était pratiquement impossible de courir dedans. En tout cas, je gardais bien mon œil sur une jeune femme qui marchait (vite) quelques mètres devant nous. Elle avait l’air d’avoir à peux près mon âge. Je ne voyais pas son devant, et le fait qu’on courrait ne m’aidait pas à bien la visualiser. Elle avait de long cheveux brun rassemblé dans une queue faite à la barbare (en ce qui me concerne). La fille évitait facilement les la foule de gens qui - parfois - tournaient leur têtes pour voir ce qu’il se passa. Ses jambes la portèrent si légèrement qu’on aurait eu l’impression qu’elle volait. Bien sur, ce n’était qu’une impression. Je donnait pas trop d’attention à mes environs et ne voyait donc pas les gens tombé et bousculer derrière moi ou (et) à mes côtés. Il n’y avait absolument a-u-c-u-n-e chance que cette petite peste pourrait s’encourir avec NOS bijoux. Bon, on se demanderait bien pourquoi je suivais une femme et pas une fillette de six ans; c’est parce que la sal*pe de voleuse à pris le bijoux en main et s’est enfuis avec l’enfant. Zaccharia prenait soudainement la droite, ce qui faisait que je (et mon serviteur masculin personnel: Sam) m’arrêtais pour regarder vers l’endroit où Zaccharia couru. J’aperçue la femme qu’on avait suivit s’arrêter auprès d’une poubelle. Une scène fut faite entre elle et la petite gamine. Presque sûre au rapport de ce qu’il se passait, je m’avançait impulsivement. La voleuse se mit à courir après un d’avoir lancé un petit sourire (ou quelque chose d’autre… que voudrait-on que je vois d’une tel distance?) à la fillette et ensuite se mit à courir. « Zaccharia! » criais-je. « Charge toi de la petite et ramène le bijoux! Toi, Sam, suis la voleuse. Je veux la parler! » Mes ordres furent suivit sans aucune question. Zaccharia et Sam coururent tout les deux dans leur directions données. Moi, je me calmais un peu. Oui, j’avais bien le droit! Quel idée de courir avec cette robe! C’était vachement lourd et donc ennuyant. J’ai faillie la coupé jusqu’au dessus des genoux, mais c’était quand même une de mes plus belles robes. Et puis, j’avais pas de couteau ou ciseaux de toute manière. L’attention de déchirer ma robe n’était même pas considéré.
Sam circulait encore quelque part au fond du marché. *Faudrait mieux le suivre si je veux encore tenter ma chance d’attraper la petite criminelle…* je me dis. C’est donc ainsi que - désespéré - mes pauvres jambes dû me porter encore pour un bout. Je devais absolument parler avec la voleuse. Et ça sans mon père! Soudain, en dérangent ma petite heure d’action, j’entendis la voix de Sam hurler. Qu’est-ce qu’il c’était passer?! | |
| | | Petite Chose Piailleuse (modérateure)
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| Sujet: Re: Voleur, voleur [PV Petite Chose] Sam 11 Oct - 16:52 | |
| Je courais tellement vite que j'avais l'impression de voler. Je savais que tourner la tête pour voir ce qui se passait derrière moi était une idée stupide, car cela me ferai perdre quelques précieuses secondes, mais je ne pus m'en empêcher. Galopait à ma suite une grosse brute, le genre tas de muscles sans cervelle. Mais avec beaucoup de muscles quand même. Trop de muscles. Face à lui, je devrais utiliser tous mes talents de combats, et miser sur l'agilité et la vitesse des coups plutôt que sur la force de ceux-ci. Je fonçais devant moi sans réfléchir, avec comme inconvénient que j'étais nouvelle ici, et que je ne connaissais pas le plan du village. Impossible de m'y retrouver dans le dédale des ruelles qui s'enchainaient les unes aux autres, sans me laisser de répit. Arrivée à un embranchement, je choisis la ruelle de gauche. Bien mal m'en prit. Après quelques dizaines de mètres et un tournant, je me retrouvai devant un haut mur. J'aurai pu passer par dessus si l'homme de main de la riche ne me talonnait pas d'aussi près.
Je compris rapidement que seul deux solutions s'imposaient à moi. Soit je jouais la jeune fille naive et appeurée - mais je doutais de la réussite de ce petit jeu face à ce monstre - soit je me retournais et me battais. La première solution m'eut demandé trop d'effort, piètre comédienne que je suis, ainsi préférai-je la deuxième. 'Brutus' arriva, légèrement haletant, très fier de sa -future- capture, imaginant déjà la récompense qu'il recevrait pour avoir arrêté la sale petite voleuse de sa maitresse. Contre une fille, se disait-il, il n'avait aucun souci à se faire. Sauf que là, il se trompait. Je fis volte-face à nouveau, et haussai les sourcils à sa vue, narquoise et prétentieuse. Notre taureau se rua sur moi, je pouvais presque voir de la fumée sortir de ses narines. Je l'esquivai habilement et lui assénai un coup à la nuque avec le tranchant de ma main. Il poussa un cri de douleur et de rage, se retourna. Son poing partit, concentré de puissance. Je fis un bond sur le côté, un peu trop tard, et l'impact manqua de me déchirer l'épaule. La douleur irradiait dans mon bras, de l'épaule jusqu'au poignet. Je tombai à genoux et me penchai devant lui, lui suppliant de ne pas me faire mal, des sanglots dans la voix.
Cette brute épaisse avait un coeur, semblait-il. Il hésita un court instant et j'en profitai pour me relever, séchant mes larmes de crocodile, et lui balançai un coup de pieds dans sa fierté masculine. L'homme se plia en deux de douleur et poussa un cri déchirant.
Sans perdre une minute, je m'enfuis à toutes jambes dans l'autre direction, arrivai au carrefour et tournai, cette fois, à droite. D'une main, je défis ma queue de cheval et laissai mes cheveux longs s'éparpiller sur mes épaules. De l'autre, j'enlevai ma veste et la jettai dans un coin. Je la récupèrerais plus tard. Ainsi transformée, j'étais moins reconnaissable. J'aperçus un café sombre, m'arrêtai et entrai. Là au moins, j'espérais être en sécurité. Je l'espérais de tout mon coeur... | |
| | | Siparti Casseuse d'oeufs (modo)
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| Sujet: Re: Voleur, voleur [PV Petite Chose] Sam 11 Oct - 22:15 | |
| Quand j’étais enfin arrivée à l’endroit où mon aide, Sam, avait crié d’une tel férocité qu’on aurait facilement cru qu’il s’était fait dévoré par un lion, la voleuse était déjà partie. Un gros mur barricadait le passage pour arrivée à la ruelle de l‘autre côté. J’avais pas trop le courage de sauter au dessus avec ma robe, donc je m’avançais tout simplement vers le gros tas d’idiotisme par terre devant moi. « Sam, où est-elle? » je demandais en me mettant à son hauteur - accroupi.L’homme avait plutôt l’air d’avoir abandonné la poursuite, ce qui me rendait pas trop contente. Je repérait aucune trace de sang, ni de violence et compris donc pas pourquoi il était toujours par terre. Il me semblait qu’il avait juste pris une pause ou une sieste. Bon… c’est bien ce que j’aurais cru si ce n’était pas lui qui était écroulé par terre. Un gros gars comme ça, et toujours capable de rien. C’était tellement pitoyable. « Elle s’est enfuie dans la direction opposée, Cilian. » « idi*t! » sifflais-je. « N’ose pas m’appeler avec mon prénom! Surtout pas quand tu l’as laissé s’enfuir, imbécile! » Je me relevais instamment. Quel crétin, celui-là! Mes yeux circulait dans la foule du marché, en ignorant les excuses du servant, mais autre que des possible clients, je voyais absolument rien qui pouvait m’indiqué que la femme était quelque part là-bas.
En soupirant je me mis à marcher vers mon stand de bijoux. Sur le chemin vers ma destination, j’aperçue Zaccharia avec une fillette à son bras. Elle pleurait de grosses larmes, même si on ne voyait pas trop parce qu’elle avait tourner sa tête vers le sole. Avant de continuer ma route, je laissais donc Zaccharia s’arrêter devant moi. Il tenait la main de la petite avec sa main gauche et dans son autre main il avait - Dieu soit loué! - le bracelet volée. La petite fille avait des cheveux brun tellement foncée qu’ils semblaient noir, et portait une robe assez - comment dire? - pauvre. La couleur verte de sa robe était plutôt devenue grise. Quand elle leva ses yeux pour me regardé, je ne pu m’empêché d’être choquée. Elle avait de magnifique yeux bleu. La couleur plus profonde et belle que celle des miens. D’abord l’émotion de jalousie m’envahie, mais je su la secoué hors de mon corps d’un moment à l’autre. Elle avait même pas 7 ans à mon avis! « Quel est ton nom, petite? » je lui demandais avec ma voix la plus douce possible. Après une petite hésitation elle me répondit: « Kyra. » Bien.
Zaccharia savait qu’il pouvait disposer et emmena le bracelet vers le stand de mon père. Je préférais plutôt rester encore chez la fillette pour un petit moment. « C’est pas bien de voler, Kyra. » je parlais en me baladant sur la grande place du marché, en tenant la petite à la main. Quelques rayons de soleil passaient au travers des nuages. « Tu sais la dame qui s’est enfuis avec toi, elle avait sûrement de bonnes intentions, mais cela ne veut pas dire qu’on à le droit de voler. Elle était folle, j’en suis sûre. C’est très bête de voler quelque chose de si précieux. Les gardes de la ville vont devoir la chercher maintenant. » Kyra me lançait de gros yeux rempli de peur. « T’inquiète pas, je ferrais en sorte qu’ils ne te chercheront pas. C’est pas toi qui a commis le crime. Ce n’est pas de ta faute. Par contre, la grande dame va devoir être punie. Est-ce que tu sais qui elle est? » Je savais bien qu’il y avait peu de chance qu’elle savait quelque chose, mais qui tente pas, gagne pas! Bien sûre, Kyra secouait gentiment la tête. Oh et bon. Tempi. Je signalerais le vole au gardes de la ville. Ils prendrons charge d’un truc comme ça. J’avais pas le temps de restée chercher après une gamine comme ça. Les jeunes qui voulaient jouer aux super héros avaient peu d’importance. « J’ai soif. » la voix de Kyra exprimait. Je compris immédiatement le message. Elle pointait un café macabre du doigt en tirant à ma robe. Je souris et pris ma bourse - qui était attachée à ma ceinture - dans la main. Allons donc acheter une vers d’eau à cette fillette! - Spoiler:
Sip: Pas trop super cool le post, I know. (J'écris très mal ces dernièrs temps) Et pas très... believing qu'on rentre dans le même café, d'accord, mais c'est cool d'écrire et sinon il y a plus d'RPG à faire
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| | | Petite Chose Piailleuse (modérateure)
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| Sujet: Re: Voleur, voleur [PV Petite Chose] Mer 15 Oct - 17:26 | |
| A l'abri dans le petit café, je m'accoudai au bar et commandai un verre de lait chaud. Je pus souffler pendant que le tavernier préparait ma boisson. En attendant que le lait chauffe, le gros homme essuyait superficiellement un verre avec un essui miteux, rajoutant une couche de crasse sur celle qui recouvrait déjà les parois du gobelet. Sans ma veste, j'avais un peu froid et tremblait légèrement. Heureusement, ma commande était prête. J'aspirai un peu de lait avec ma bouche et me brulai aussitôt la langue.C'était beaucoup trop chaud. Je serrai le gobelet entre mes mains, le temps qu'il refroidisse un peu. Un courant d'air dans mon dos me fit tourner la tête. La porte, ornée d'une tête de sanglier, venait de s'ouvrir. Rentra alors la gosse de riche en robe rouge, qui tenait une fillette par la main. Mais, attendez, c'était la fillette à qui j'avais offert le bracelet ! Je détournai précipitement la tête, m'assurant par la même occasion un torticolis. Je devais partir de là. Je saisis ma bourse et en sortis quelques pièces, surement plus que ce que je devais payer mais peu importe. Cela servirait de pourboire au patron. A nouveau, mon coeur palpitait et mes mains devenaient moites. Je craignais la sanction réservée aux voleurs si jamais je me faisais prendre. Dire que c'était de la faute de cette jeune fille prétentieuse ! On ne me croirait jamais. J'éparpillai mes longs cheveux devant mes yeux pour masquer les traits de mon visage pour sortir sans être repérée. La jeune riche ne connaissait pas mon visage. La petite, si. Je fus forcée de passer devant elles pour me diriger vers la porte, et juste à ce moment là, le noeud de ma bourse se défit, la faisant tomber à terre. Je me baissai mais la fillette fut plus rapide. Lorsqu'elle leva les yeux pour me rendre le petit sac, elle vit mon visage et ses yeux s'arrondirent. Elle laissa échapper un cri de surprise, malgré elle. Je lui lançai un regard suppliant quisignifiait "Tais-toi s'il te plait !". Elle parut comprendre et ne dis rien mais son étonnement n'était surement pas passé inaperçu. Bien que cet instant n'eut duré qu'une dizaine de secondes, cela me paraissait des heures et je mourais d'envie de prendre mes jambes à mon cou. La riche allait se rendre compte de quelque chose, il n'y avait pas d'autre moyen. Obéissant à mon instinct de survie, j'arrachai la bourse des mains de l'enfant et jouai des coudes jusqu'à la sortie. J'avais l'impression d'être une souris prise au piège dans une boite. Une fois dehors, je regardai autour de moi dans l'espoir de trouver une solution, une cachette miracle. Cette fois, je n'étais pas sure de m'en sortir...- Spoiler:
Pas très long ce Rp, mais comme nos persos sont au même endroit, je ne peux pas trop m'avancer dans l'histoire...
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| | | Siparti Casseuse d'oeufs (modo)
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| Sujet: Re: Voleur, voleur [PV Petite Chose] Mer 22 Oct - 16:05 | |
| Bon Dieu, qu’est-ce qu’il faisait froid ici. Plus froid que dehors! C’était pas possible. Avaient-ils donc jamais entendue de ‘feu’ dans cette ville? Je visionnais le peuple dans cette auberge misérable. De gros messieurs avec de barbes gigantesques, des hommes suspects du genre; ‘je porte une cape noir, on ne voit pas mes yeux, personne ne m’a vu.’ et pour finir des demoiselles avec des robes de pauvres ou on voit bien les seins parce qu’ils portent un corset légèrement trop petit. En bref, pas un bonne endroit pour une toute petite fille comme cette Kyra. Je donnais pas trop d’attention au regard et au bruit de la petite foule et demander Kyra de rester où elle était à fin que je puisse demander quelque chose à boire. Un instant plus tard je me trouvait devant le bar à commander un verre de lait pour la fillette. « Un verre de lait, s’il vous plaît. » Le barman, une homme qui avait l’air d’être âgée derrière dans les quarantaines avec un barbe au menton et qui puait la bière, me regardait avec les sourcilles relevées. « D’acco’ M’am. » Je voyais qu’il lui manquait quelques dents. « Mais j’crois pô qu’ce soit un endroit pou’ une jeune m’am comme vous. Les hommes d’ici sont pô tro’ sympa ’vec les fillettes riches. » J’ignorais ces commentaires et pris le verre de lait dans ma main après d’avoir donner une pièce d’or à l’homme qui me regardait encore une dernière fois de la tête jusqu’aux pieds avec un regard qui me semblait pas trop agréable. Je me bousculait donc entre les tables et la fumer vers la place où j’avais laissé Kyra quelques secondes passées. Elle regardait la porte avec un air surpris. « Voici ton verre de lait, jeune fille. » lui disais-je en lui donnant le verre. « Peut-être il faut sortir d’ici maintenant. En effet, cette endroit n’est pas trop amusant. » Elle secoua sa tête - bue son verre - et je la repris par la main. Ensemble on quittait cette auberge le plus vite possible. Même si j’avais pas eu le sentiment d’être bien observé là-bas, j’étais contente d’être sortie de cette endroit. La rue pleins de gens et les bruits du marché me calmèrent. Quand je vue Kyra regardé autour d’elles en cherchant, je pensais qu’elle avait peut-être vue ces parents et suis son regard. « Tu as vue quelque chose? » lui demandais-je. « Non. » Elle mentait. Pourquoi est-ce qu’elle voudrait mentir à ce sujet? Elle voulait pas rentré chez elle? Peut-être elle était abusé. Tout était possible, à nos jours. J’entendis une porte claqué derrière nous, et ensuite des rires. Quelqu’un avait trop bu ici. Comme si je sentais du danger près de moi, je me retournais curieusement pour voir ce qu’il se passait. Un homme musclé et moche - il était chauve et avait une moustache - avec des habilles usés et une arme que je ne reconnaissais pas dans ça ceinture sortait de l’auberge où je venais de sortir. C’était mon imagination ou il visait ce sourire narquois vers moi?
Tout ce passait très vite à partir du moment ou je me réalisais le danger. L’homme marchait - bon, il se balançait plus d’un côté à l’autre - vers moi avec des yeux pleins de… trucs. Une sorte d’émotion qu’un vieil homme pervers a toujours. Quand il était tout près, si près que je savais sentir la transpiration sur son corps et la bière qu'il venait sûrement de boire, je me réalisais ce qu’il avait l’attention de faire. Je lâchais la main de Kyra et me tourna brusquement. Mais avant que j’avais la chance de courir, une main poilu me prenait de derrière. Un cri s’échappait, mais il ne m’appartenait pas. La petite fillette, Kyra, regardait ce qu’il ce passait avec des yeux rempli d’horreur. Pourquoi elle ne courait pas cette sotte? « Lâchez-moi, espèce d’abrutit! » hurlais-je en tapant l’homme dessus. Encore ce rire dégoûtant. « Lâchez-moi, je vous dis! Vous allez me le payer! » | |
| | | Petite Chose Piailleuse (modérateure)
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Date d'inscription : 24/11/2007
| Sujet: Re: Voleur, voleur [PV Petite Chose] Mer 22 Oct - 19:04 | |
| Finalement, j'allais peut-être en réchapper. Je regardais donc autour de moi avec frénésie, mais mon cerveau embrouillé était incapable de forcer mes jambes à marcher vers l'un des chemins qui s'offraient à moi. J'allais - enfin - me décider à bouger quand j'entendis la porte du bar s'ouvrir. Je me blotissai dans un coin sombre, un renfoncement d'où je pouvais voir sans être vue. La gosse de riche et la petite fillle franchirent le pas de la porte, main dans la main. La petite répondit par la négative à une question que je ne compris pas. La blonde ne semblait pas convaincue. Le coeur battant, je la vis tourner la tête vers ma cachette que j'avais cru inrepérable. Je n'en étais plus si sure en fait... Mon sauveur, d'une certaine façon, fut un homme au muscles bien dessinés, avec quelques verres dans le nez, qui franchit la porte en titubant. Il avait pourtant l'air relativement conscient et une lueur dans ses yeux me fit frémir. Son regard était sournois, pervers, le même que celui du grand méchant loup juste avant d'engloutir le pauvre mouton. J'avais un mauvais pressentiment. Qui, malheureusement, se confirma. Il se dirigea lentement vers les deux filles. J'étais comme hypnotisée, paralysée, je ne pouvais détacher mon regard de ses yeux pervers, de ses mains puissantes, de l'aura dangereuse qu'il dégageait, et de ses muscles plus redoutables encore. J'eus peur pour la jeune fille riche. Elle ne méritait quand même pas ça. Mon esprit s'illumina soudain. Je me dis que si je tirais la jeune fille de ce mauvais pas, je pourrais moi aussi être allégée de la culpabilité du vol commis plus tôt dans la journée. La tête à nouveau froide, j'échafaudai rapidement un plan en pensées. Je prus en main le ruban attaché à mon poignet qui, plus tôt, m'avait servi à lier mes cheveux, le tendai au maximum, comme la corde d'un arc, et y coinçai un petit caillou tranchant. Ca avait l'air bête, comme ça, mais c'était une petite astuce qui avait déjà fait ses preuves auparavant. Je sortis de ma cachette, quittant à regret son agréable sécurité, et attirai l'attention de la grosse brute en criant :" Eh, Sans Cervelle, t'as rien d'autre à faire que d'embêter les jeunes filles ?!" Mon injure eut l'effet escompté. C'est à dire que la brute en question se retourna, et j'en profitai pour lui balancer mon caillou à toute vitesse, directement dans son petit oeil sournois. L'homme hurla de douleur et rugit en se précipitant vers moi. Seulement, dans sa course à demi aveugle, il ne vit pas le croche-pieds que la courageuse petite fille lui fit, trébucha sans tomber. Profitant de ces quelques secondes de déséquilibre, je courus vers lui et lui balançai de toutes mes forces un coup de pieds dans sa fierté masculine, pile là où ça fait mal. Oh bien sur, ce n'était pas ça qui achèverait un homme de sa trempe, mais le temps qu'il passa plié en deux, s'apitoyant sur son sort, nous permit de prendre nos jambes à notre coup dans la direction opposée. J'avais pris la fillette dans mes bras, et j'étais presque sure que l'autre riche me suivait. Nous serions bientôt au moment fatidique ; celui du potentiel pardon...- Spoiler:
J'espère que cette suite te convient, Sip... Siparti: Beaucoup, beaucoup!
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| Sujet: Re: Voleur, voleur [PV Petite Chose] | |
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