Renovatio : test pour devenir niveau 2, n°6

Citation :: Je me réveillais par les rayons du soleil se glissant sur mon visage. L'arrivée de ces rayons fut assez pénible car ma nuit fut courte et le peu de sommeil auquel j'avais eu droit avait été perturbé par des rêves, ma mère y apparaissait...
Le réveil fut si dur...

Je me surprenais avec mes habits de jour sur mon corps, je n'avais même pas pris la peine de mettre mes habits de nuits, mes envies casanières commencaient à me lasser, j'avais envie d'espace large de nouveaux horizons. Je voyais ma plume et quelques bouts de papier sur la table, le temps extérieur était beau... Je pris mes outils de travail et me dirigea vers l'inconnu... Je quitta ma vieille cahute et je m avanca versla falaise et du haut de cette falaise, je vis le village d'Alberta, qui se situait a quelques centaines de mètres de moi. La vue de ce village me désespèrait... Tant de souvenirs y étaient gravés..Je voyais la foret au loin et je me décidais d'y aller dans l'espoir de retrouver l'inspiration qui me manque tellement pour achever un poème.

Après 50 mètres de balade, je m'adossa a un arbre et j'opta pour des rimes alexandrines. je vis un faucon noir je pris comme thème les oiseaux... Cherchant la première prose, j'entendais une voix au loin, cette voix chantait de manière mélodieuse un contine pour enfant. Je levais les yeux afin de pouvoir apercevoir d'où venait cette si belle sonorité et je voyais au loin une grande fille blonde, je la connaissais de vue, elle était du village... Il me semblait déja l'avoir croisé. J'ai pris ma plume et mes papiers et je la suivais discrétement, elle ne me voyait pas, je la suivais durnet des centaines et des centaines de mètres. Je voulais lui parler mais je ne savais pas quoi lui dire. Mais ma solitude me désespèrait alors je lui dit:

- Bonjour... Je cherche des... un... Des espèces de fleurs pour ... Faire un herbier...

Cela faisait si longtemps que je n'avais plus parlé à quelqu un...

Nos sabres lasers s'entrechoquaient, les cristaux a plasma mis à l'intérieur faisait leurs effets à chacune de mes frappes, je parais toutes ces attaques avant de les lui renvoyer avec le double de sa force, ce jeune apprenti, était mon ultime obstacle avant la porte se dressant au bout, mon sabre laser, encore vert, tenait le choc face aux nouveaux sabres lasers, dont le manche légérement incruvé, permettait une puissance de frappe remarquable. Mais comment voulez vous, qu'un simple apprenti, puisse rivaliser avec Dark Bheva possédant le style vaapad? J effectuais ma première mission de jedi déchu... Et cette mission consiste a détruire le temple jedi du nouvel ordre instauré par Luke Skywalker en l'an 40...
Elle m'a été donnée par Dark Svatantrien lui même ! Quel honneur me fait-il ! Si je pouvais encore faire ressortir mes émotions, j'en serais flatté! Enfin l'apprenti jedi lâcha prise et sur mon coup critique de frappe, il s'en alla dans la force.

Je pressai le pas pour sortir de ce temple dont mes soldats achevait de détruire. Je grimpai tranquilement la montage et une fois arrivé en haut, je retirai le haut de ma capuche noire et je désactivai mon sabre laser encore vert sur la colline de nihilius et contemplai de haut l'oeuvre que je venais d'accomplir. Le temple jedi détruit, les batiments impériaux en flammes, les routes trouée par les balles de plasma, la terre n'était plus que désolation et flammes, tristesse et chaos... Comment ne pas être fier devant un travail tellement bien exécuté?

Je me mis durant un court instant à observer les étoiles, ma planète natale se trouvait là haut, mais je ne saurais jamais laquelle, puisque les jeunes Jedis sont retirés à leur parents lors de leur naissance, encore une fois où les Jedis se sont montré tellement injuste ! Qui peut dire après cela que ce sont les Jedis qui prèchent le bien?

Je regardai à nouveau le temple Jedi, deux lignes de soldats en sortaient. Mais une lame bleue arrivée par l'arrière les tua tous un par un, et lorsque le propriètaire de cette lame bleue retira à son tour sa capuche, un stupeur s'empara de moi. C'était mon ancienne apprentie qui les avait tué. Elle détacha ses cheveux et me fixa, même si j'étais bien caché et à une distance d'une centaine de mètre. J'aurais du courrir vers elle et la tuer, mais quelque chose me bloquait. Ma padawane... J'allais devoir affronter ma padawan, elle devait surement être une des dernières survivantes au raffles de soldats qui m'accompagnaient...
L'ultime confrontation arrivait...

" Enaraëlle ! Vite ! " ordonna une voix.

J'ouvris les yeux en sursautant. Mes yeux voyaient toute sorte d'images floues bouger autour de moi. Deux silhouettes, une pourpre et l'autre noire.... mes yeux piquaient et je dus les refermer. En frottant mes paupières avec mes mains, je pus les r'ouvrir assez vite. Des images se précisèrent, et je pus reconnaître Haerlem et Sahara. Haerlem me jaugeait avec un sérieux que je n'étais pas habituée à voir dans ses yeux. Il portait un costume chic bien découpé, et son sabre-laser faisait un peu louche, pendu à sa ceinture. Sahara, elle, portait une longue robe pourpre, moulante, de laquelle elle se débarrassait hâtivement. Haerlem, sans un regard de convoitise pour ma compagne de chambre en sous-vêtements, me salua d'un mouvement de tête et quitta la chambre en courant.

Moi, encore à demi-réveillée, me demandais ce qui s'était passé entre ces deux amoureux...

" C'était comment ? " demandai-je.

" Bien. Super. Tu te lèves oui ? Tu n'entends pas l'alarme, ou quoi ? " répondit-elle sèchement.

Deux secondes passèrent... je me concentrais sur mon ouïe. Oh mais... oui ! L'alarme des "cas d'urgence" comme on les appelle, résonnait dans tout le temple. Comment avais-je fais pour pas entendre ce vacarme ? Le réponse était évidente : mon sommeil était imperturbable, et je dus le maudire une fois de plus. La fatigue s'envola et je sautai de mon lit. En moins d'une minute, j'avais enfilé mon kaegoji de Jedi, mais Sahara s'élança dans le couloir sans même me jeter un regard. J'attrapai mon sabre-laser et la ceinture à laquelle il était accroché, et partit à sa poursuite.

La plus grande capacité de Sahara était connue pour être la vitesse, et elle avait une endurance parfaite. Moi, je me rendis vite compte que si je passai beaucoup de temps à m'entrainer au combat, j'avais perdu de ma condition. Ce n'est qu'à grande peine que je pus plus ou moins la suivre jusqu'à sa destination, que j'avais bien sûr devinée : le dortoir des plus petits. Les 2-6 ans étaient ses préférés, et elle passai des journées avec eux, à jouer, à enseigner, à s'occuper. Ils étaient sa priorité. Environ un couloir avant être arrivé, elle piqua un sprint et je ne pus la suivre. C'est donc une quinzaine de secondes après elle que je passai le coin, et la première chose que je vis fut Sahara, en folie, qui tapait des poings et des pieds sur l'imposante porte qui s'était bien sûre verrouillée à cause de l'alarme.

Il y avait un autre passage, un détour. Il passait pas le dortoir des 9-11 ans, et revenait par derrière. Mais la porte serait fermée aussi, si les petits avaient obéit aux règles (la défense des 2-6 ans s'activait automatiquement, alors que celle des plus grands devait être fermée par eux-même). Hors d'haleine, je mis ma main sur son épaule, pour la calmer. Puis, l'alarme, qui sonnait toutes les trois secondes, accéléra le tempo, preuve que les choses ne tournaient pas comme on le voulait, et que les Jedis devaient se rassembler dans la grande salle. Nous étions à l'opposé de la grande salle, qui elle se trouvait dans l'aile ouest.

Peu après que l'alarme, qui sonnait maintenant à chaque seconde, s'était accélérée, Sahara se retourna et me regarda dans les yeux : les siens débordaient de larmes. C'était plus que je ne pouvais le supporter... et pourtant...

" Qu'est-ce qui se passe, au juste ? " demandai-je doucement.

" Les armées némoidiennes attaquent le temple. En force. " répondit-elle comme s'il ne s'agissait de rien. " Les petits... Geor... Philip... " Là, sa voix flanchait.

" Où est parti Haerlem ? "

" Je ne sais pas... il avait quelque chose à faire... sans doute à la grande salle... "

Bon, il ne pouvait pas nous aider. Mon esprit analysa toutes les solutions possibles, les choses à faire. Je fus surprise qu'il puisse être aussi compétant, alors que je m'étais réveillée il y a à peine quinze minutes. Le plan des dortoirs se retournait dans ma tête, je cherchais quelque chose qui pourrait être fait. Une forte odeur de brulé empesta l'air, ce qui fit redoubler les pleurs de Sahara.

" On va... se séparer. Tu vas aller au dortoir des grands, demander qu'ils t'ouvrent la porte. S'ils refusent, ou s'ils ne t'entendent pas, ou si... alors tu reviens devant cette porte, que j'ouvrirai pour toi à partir du local de sécurité. "

Elle hocha la tête, et parti sans plus de cérémonie. Je pris moi-même la direction opposée, après avoir pris une grande inspiration. Très vite, je déverrouillai la porte du local sécurité, après être passée dans un pan du mur qui était invisible à quiconque ne savait pas où regarder. Grâce aux capteurs de mouvements et aux écrans, je vis que Sahara était revenue devant la porte où nous nous étions quittées, elle se tenait immobile, la tête basse, et je devinais ses yeux clos. Sans plus attendre, je levai la manette qui ouvrait la porte voulue, et après avoir vérifiait si Sahara était passée, je refermai la porte derrière elle.

C'était mon tour d'aller où je devais aller. Il fallait que les Jedis se rassemblent dans la grande salle... je réfléchis au plus court chemin à emprunter jusqu'à là-bas. En repassant par le pan amovible du mur, je fus surprise par une patrouille de cinq némoidiens. Ils m'avaient bien sûr vu sortir du local de sécurité, je ne pouvais pas les laisser continuer... s'ils entraient là, le temple était fichu. Je maudis mon manque de réflexion quand à la manière de sortir du local de sécurité, restai immobile une seconde, sous le choc de la surprise, puis activa mon sabre-laser bleu à temps pour parer le premier coup.

Là, je fus heureuse de m'être autant entrainée en combat depuis quelques années. Après tout, c'est un des seuls entrainements dont je ne me lassai jamais. Il y avait toujours plus fort que moi, mais ma motivation ne se fanait jamais. Je réussi sans mal à les défaire, et après avoir vérifié que ces créatures gris-bleuâtre étaient bien mortes.

Je parti vers là où les némoidiens venaient, oubliant mon premier but de rejoindre la grande salle.

Après avoir tourné deux fois à gauche, l'odeur de fumée se fortifia, et le couloir s'était effondré. J'escaladai les décombres, pour arriver sur ce qui était le toit de l'immeuble. Une vision d'horreur s'offrit à mes yeux... Le bâtiment entier brulait. Certains endroit étaient détruits, de la même manière que les décombres que j'avais escaladés. L'aile nord du bâtiment était en feu, ainsi qu'une partie de l'aile est, où se trouvait sans doute Sahara.

Une colère noire monta en moi, ainsi qu'un sentiment d'impuissance profond. Que pouvais-je faire ? Je ne suis pas assez forte pour éteindre toutes les flammes, ni pour déplacer tous les décombres. Peut-être des gens se trouvaient la dessous... Mais je pouvais faire payer à ceux qui ont accomplis cette abomination. Mon regard trouva une patrouille de dix Némoidiens, cette fois, et je descendis habilement des décombres pour passer dans le couloir derrière eux. En repassant par les cinq corps que j'avais vidé de leur vie quelques minutes plus tôt, j'eus l'idée de leur prendre une cape brunâtre sale, pour pouvoir me rapprocher d'eux sans me faire démasquer trop tôt. Ainsi vêtue du manteau de mes ennemis, je marchai dans le couloir, m'approchai d'eux comme n'importe quel semblable, et je fus à deux mètres d'eux lorsqu'ils m'attaquèrent. J'utilisai la force pour les faire reculer, puis activa mon sabre-laser et commença à découper.

Lorsqu'il n'en restai plus qu'un, je l'envoyai voler avec la force, et en regardant son corps retomber plus loin, je sentis un regard se pauser sur moi. Je tournai quelques fois la tête, cherchant qui pouvait bien m'observer mais... mes yeux rencontrèrent quelqu'un que j'avais déjà vu tellement, que j'avais déjà tellement regardé, questionné, obéi,... Celui qui se faisait aujourd'hui nommer Dark Bheva. Celui qui, un jour, j'avais appelé Maître Bheva. Un homme - s'il en était encore un, tellement il avait changé - que je n'avais jamais pardonné depuis qu'il avait abandonné ma formation pour aller de l'autre côté.

Après un regard lourd de sens, c'est avec détermination que j'allais le rejoindre, en escaladant, sautant, courant.

Je la voyais, sabre laser bleu actif et en main. Vu la longueur que le sabre avait, elle a un sabre à trois cristaux, contrairement à son examen, ou elle en avait mis que deux. Cela pouvait signifier tout un tas de chose, dont une, que je préférerais mettre de coté... Cette possibilité était qu'elle était devenue agile et forte, seul un Jedi très expérimenté saurait manier à la perfection un sabre à trois cristaux. J'allais de toute manière être fixé assez rapidement. Elle fondait sur moi, mon cerveau faisait défiler les images au ralenti, il analysait toute possibilité s'offrant à moi. Je vis le corps du Jedi que j'avais tué plus loin. Je désactivai mon sabre laser, je tendai la main vers le Jedi mort. Je ressentai la force couler en mes veines, d'un jet de force je fis aller le Jedi mort, en direction de mon ancienne apprentie d'une vitesse telle, qu'elle reçut le choc dans le dos alors qu'elle était encore à une bonne vingtaine de mètre de moi.
Dans le but de l'impressionner, je maintenais le corps vide de vie au dessus d'elle pour qu'elle ne puisse se relever. Alors à cet instant, je lui dis :

" Quel honneur me fais-tu là! Enaraëlle. Toi venir me combattre, combattre un sith? Oh mais l'erreur singulière que je viens de te faire ! C'est moi qui te ferais un honneur lorsque ton corps sera mort ! "

Je la craignais... J'éprouvais encore un peu d'amitié pour elle mais ma voix me semblait différent de ce que je voulais dire, comme si les paroles que je prononçais n'étaient pas mienne. J attachais le sabre à ma ceinture, et fit une ronde autour d'elle, tenant le bras tendu vers le corps mort pour la maintenir. La voix me fit à nouveau parler :

" Le seul moyen de te sauver désormais, c'est de te rallier à moi, ressent la haine présente en chacun de nous, ressent la ! Dans chaque partie de notre être, il y a de la haine, laisse toi guider, laisse toi aller à ton instinct ! "

La force que je possèdais coulait en moi, je respirais la force, je sentais la force, je vivais la force, j'étais la force ! Elle aura beau se débattre, seul quand je relacherais la pression, elle saura se relever, car malgré son statut de Jedi, si elle refuse mon offre, je lui offrirais la plus belle de mort qu'un Jedi peut avoir, car la voix de Dark svatentrien raisonnait toujours en moi, comme un leitmotiv, en moi :
" Tout Jedi, mon apprenti, doit être éliminé, des traitres pareils n'ont droit qu'a la mort " Et ce droit que possèdait Enaraëlle, je comptais bien le lui offrir !

Je regardais en direction du temple, je remarquais avec dédain, que quelques Jedis vivaient toujours et étaient aux prises avec mes gardes. Il ne resterait bientôt plus rien d'eux. Et ce ne serait, malgré la crainte qu'elle m'impose, Enaraëlle qui me stopera dans ma furie Sith.

Mon élan m'avait emporté au delà de mes capacités. Je m'ignorais aussi rapide. Je sautai d'un toit, exécutai une roulade sur le bâtiment voisin, courrai plus vite que je ne l'avais jamais pu, grimpai sur une charpente, et, concentrée sur mes gestes que je voulais précis, et sans faute. A chaque pas, à chaque mètre qui me rapprochait de

, je gagnai fiévreusement de la vitesse. A rendre fou... Je ne voyais qu'une ombre, une silhouette debout sur un toit voisin, où je serais bientôt. Je ne voyais qu'une tache noir, à peine perceptible, bouger, et je ne vis qu'une figure floue me percuter de plein fouet, me renverser, et me coller au sol. Une suite de sentiments, de perceptions, s'écrasèrent...

Tout d'abord, le vide. Je sais, ça parait bizarre. Mais quand cette chose dure me percuta, je me sus entrain de tomber, mais je ne ressentis rien d'autre. Mon élan coupé, et cette chose elle aussi emportée par sa vitesse, je fus projetée en arrière, sur les fesses puis rebondit sur le dos. Mon crâne heurta violemment le sol. Et cette chose sur moi. Mais tout ça, ce n'étaient que des faits, je le savais, mais aucune douleur. Pas encore... parce que ça s'était passé trop vite.

Puis, ça vint. Puis, mon corps envoya toutes ces alarmes à mon cerveau, qui fut envahit. Comme chez beaucoup, mon cris ne perça le silence que deux ou trois secondes après la chute, quand mon cerveau eut le temps de lui aussi appeler à l'aide. Encore quelques secondes plus tard, je repris progressivement le contrôle de moi-même. Premièrement, je me concentrais sur ma respiration, dont le rythme s'était précipité hors de mon consentement. Lorsqu'elle se calma quelque peu, un autre sentiment me gagna.

L'incompréhension. Que m'était-il arrivé, déjà ? N'ayant déjà pas compris ce qui allait se produire avant l'impact, il me semblait impossible d'y comprendre quelque chose après ce choc à la tête. En me concentrant sur ma vue, et contre le nuage flou qui l'occultait, je pus discerner un ciel étoilé, et des lumières rougeâtres qui semblaient bruler au dessus de ma tête. Je roulai celle-ci sur la droite, pour en voir plus. J'eus l'impression de retomber dans une demi-conscience quand je vis le corps d'un adolescent, environ quinze années, mort, à un mètre ou deux de moi. Mais je revins à la réalité lorsqu'une force, lorsque la force, le souleva et le maintint au dessus de moi. Un poids de plus...

Je voulus soulever ma tête, et une douleur dans ma nuque se manifesta. Quelqu'un soulevait ce corps, quelqu'un avait provoqué ma chute en l'envoyant me heurter. Quelqu'un était là... était-ce bon signe ? Mon instinct me soufflait le contraire. J'entendis des pas. Des pas se rapprochant.

Je me résolus à rester immobile, et à ne rien tenter. Après tout, je ne pouvais rien faire, de toute manière. Donc j'attendis, en rassemblant mes pensées. Je me souvins avec qui j'entrerais en action, et qui m'avait fait ça. Mais je ne ressentis rien pour lui, ni même de la haine. C'était juste un fait... C'était mon maître déchu. Puis, sa voix s'éleva :

" Quel honneur me fais-tu là! Enaraëlle. Toi venir me combattre, combattre un sith? Oh mais l'erreur singulière que je viens de te faire ! C'est moi qui te ferais un honneur lorsque ton corps sera mort ! "

Je ne me fatiguais pas à répondre, mais je n'en fus pas moins touchée. Moi qui avait encore osé croire qu'il avait encore quelque chose à l'intérieur. Qu'il se souvenait de ce qu'on avait eu ensemble, au temps où il était encore Jedi. Moi je m'en souvenais, et si je l'avais détesté pendant si longtemps, si j'avais encore eu envie de lui couper la tête quelques minutes au part avant,... si j'avais couru aussi vite, tellement concentrée sur mes gestes, c'était pour ne pas penser à ce temps où il était mon ami... voir mon modèle, mon exemple. Le rideau de haine n'avait jamais vraiment masqué les souvenirs... et le doute, l'espoir qu'il puisse encore changer m'avait toujours déchiré.

" Le seul moyen de te sauver désormais, c'est de te rallier à moi, ressent la haine présente en chacun de nous, ressent la ! Dans chaque partie de notre être, il y a de la haine, laisse toi guider, laisse toi aller à ton instinct ! "

Abomination ! C'était sûr... certain... il n'y avait plus rien chez lui qui méritait de vivre ! Le doute s'était envolé comme si ses paroles les avaient gommées de ma pensée. Il n'était plus personne, il ne contait plus. Il n'était que ce qu'il devait être : un sith, un sith qui méritait de mourir, de payer... de disparaître. Il avait éliminés tous les apprentis du Temple, probablement tué beaucoup de Jedis... et une des derniers survivants,

, il tentait de les damner, de les corrompre, de les convertir ? La haine monta en moi, et je sus qu'elle était légitime. Elle était profonde, venait de mes tripes, de mon sang, de mes os, et elle me transperça comme un feu. Je compris qu'involontairement, j'avais répondu à sa provocation. Je compris que j'avais tellement voulu le contrarier que j'avais fait ce qu'il voulait de moi.

Je devins rouge de honte, et cette montée de sang me donna rendit ma vue floue quelques instants. Puis, essayant d'adopter une voix sûre et contrôlée, je dis, plus pour me rassurer que pour l'intimider :

" Je ne serais pas comme toi... Tu as trahis ! Tu as tué ! Tu es une abomination ! Tu ne ressens rien ! Tu ne mérites pas la vie ! Tu es mort ! Tu es une honte ! Tu devrais avoir honte ! Ce que je ressens est légitime ! "

Puis, plus doucement :

" Je ne serais pas comme toi. "

" Je ne serais pas comme toi... Tu as trahis ! Tu as tué ! Tu es une abomination ! Tu ne ressens rien ! Tu ne mérites pas la vie ! Tu es mort ! Tu es une honte ! Tu devrais avoir honte ! Ce que je ressens est légitime ! "

" Sous cet instant étoilé, tu seras confrontée à tes peurs et haines... Suis moi... "

Et à cet instant, je relachais la pression du corps sans vie du Jedi mort, même mort, il m'aura été utile, quel fin pitoyable tout de même. Cet pensée m'amusait, savoir qu'un Jedi avait réussi à obstruer un autre Jedi post mortem. Je l'envoyais vers d'autre corps qui étaient déja coupés en deux ou percés d'un sabre laser... Le mien...

" Leve toi, aller ! Ceci, sera ma victoire finale, le véritable coté de ta force sera révélée et ton pouvoir libéré... Je t'ai formé... Refais ce saut de confiance envers moià nouveau, seule la voie que je te propose est source de vérité... "

Je l'examinais... cherchant à reconnaître ses faiblesses, car elle ne m'avait presque jamais démontré qu'elle en possédait, je savais qu elle possèdait une faille au niveau force, mais avait-elle rectifié ce défaut... Il n'y avait qu'un seul moyen de le savoir... Et je dis à nouveau, mais d'un son à peine audible :

" Ceci... Sera ma victoire finale..."

Et au même instant, j'allumais mon sabre laser vert...

Tu as ton niveau Smile