[Earambor] test pour devenir niveau 2

Citation :: Je suivis la jeune femme dans la ruelle sombre dans laquelle elle s'était engagée. Mon coeur battait fort, trop fort a mon goût. De quoi avais-je réellement peur ? Peur de sa réponse ? Ou simplement, peur de cette femme qui m'intriguait du fait qu'elle exerce la même profession que moi ? N'ayant jamais rencontré d'autres Assassins, je ne connaissait aucune formule de politesse, ni s'il existait un protocole ou un rituel.

J'arrivais au bout de la ruelle sans la trouver. Elle avait disparu...

L'angoisse montait en moi et je tenais de la calmer. Elle ne pouvait avoir disparu aussi facilement et aussi rapidement. Je regardai autour de moi. Personne ! A nouveau, une poussée d'adrénaline s'injecta dans mes veines, faisant battre mon cœur comme jamais. Je tentai de réfléchir. Où avait-elle pu passer ? De nouveau, je parcourus la ruelle, détaillant chaque recoin où elle aurait pu se cacher. Mais ne trouvant personne, je commençai à douter de ma raison. Avais-je bien vu cette jeune femme ? Deviendrais-je fou ?

Je retournait sur mes pas, me décidant enfin a quitter cette sombre ruelle quand, subitement, une forme surgit du ciel et atterrit juste devant moi. Mon cœur faillit me lâcher et je poussais un cri d'effroi, plus fort que je ne l'aurais voulu. Il ne dura pas longtemps, mais je fus subjugué par la facilité avec laquelle la jeune femme m'avait surpris. Passé le choc initial, je grommelais contre moi-même. Comment n'avais-je pas pensé à regarder en haut ? Je jetai donc un œil sur les hauteurs et aperçus une sorte de mât, sur lequel elle s'était surement perchée en attendant le moment propice pour surgir. Quel était le but de cette comédie ? Je me retins de parler, me contentant de l'admirer.
Je la détaillai de près. Elle était assez belle, en dépit de sa tenue légère d'assassin. Elle avait de longs cheveux noirs ainsi qu'une paire de magnifiques yeux bleu clair. Elle était belle, c'était un fait. Mais je me doutai que par la profession d'assassin, elle n'en était pas moins redoutable.

Je souris en pensant à ce que Foxaras m'avait dit une fois en riant : " Une belle femme est plus dangereuse que la meilleure des dagues ".

Chassant de nouveau des souvenirs de mon ancien ami. Je me souvins du pourquoi j'avais suivi la jeune femme : Shiro. Je n'eus pas a parler car je vis qu'elle était sur le point de le faire

Nous étions arrivés sur cette terre inconnue de tous il y a 2 jours. Les 15 meilleurs soldats de l'armée, dont je faisais partie, avaient été désignés pour une mission spéciale, qui pouvait être dangereuse : traverser l'océan jusqu'à la nouvelle terre. Une fois arrivé, après avoir passé la plage de sable blanc, je remarquai que l'horizon était parsemée de végétation. Après un moment de repos pour nous remettre du voyage, nous traversâmes la jungle. Jungle était le mot exact car les plantes mesuraient des mètres de haut. C'est à coups de machette que nous nous frayâmes un chemin dans la végétation.

Une fois arrivé à une clairière, le soleil baissait dans le ciel et nous décidâmes d'installer le campement. Mon supérieur m'ordonna de monter les tentes, tâche a laquelle j'était assigné. D'autres doivent chercher du bois, chasser si besoin se fait sentir, affûter les armes, etc... En montant les tentes, une par une, j'observai le paysage. C'était certes une jungle hostile, mais elle était belle. On ne pouvait se vanter d'en avoir des pareils chez nous. Certes, cela n'est pas parti a se vanter mais je trouvai cela dommage. Mais je pensai surtout a toutes ces bêtes qui rodaient dans l'obscurité. Des bêtes que nous ne connaissons pas ... Je chassai ces pensées sinistres : c'est ça l'aventure !

Une fois le campement établi, nous allumâmes un feu et mangeâmes un frugal repas : lard grillé et haricots : les rations de l'armée. Une fois notre souper avalé, je pris le premier tour de garde alors que mes camarades allaient se coucher.

L'heure de la relève ne devait plus tarder et je m'assoupissai doucement quand un craquement de branche me fit sursauter. D'un geste je dégainai mon épée de son fourreau et scrutai l'endroit d'où je croyais que le bruit provenait.

Roh la la, tout compris toi hein xD

Dans les règles, il fait écrit qu'il faut d'abord mettre une citation de son meilleur texte RPG donc copier-coller le meilleur post (à ton goût) que tu as déjà écrit (étant donné que tu n'as fait qu'un sujet, tu choisis un post avec Dalaïr, ou tu en écris un spécialement, etc.), mais il doit y avoir 2 RP dans ton post !

Puis, après avoir fait "ton meilleur post RPG", tu écris le premier message du test.

Spoiler:

C'est mon vieux père qui avait repéré la

en premier.

venait de la mer,

'était grand, et

paraissait fait de nuages blancs. Il

avait vu à l'aube, alors qu'il ramassait des coquillages sur la plage pour teindre nos draps, et avait interprété

comme un cadeau divin.

était blanc,

venait de la mer :

lui suffisait pour affirmer que

était un bon présage, et que celui qui s'approprierait la

serait bénit par Kzork. Etant celui qui l'avait repéré, c'était à lui et à ses descendants que

reviendrait. Etant trop vieux pour relever le défi qui viendrait surement avec le cadeau (

est la devise de Kzork), et son fils unique ayant trois ans, c'était à sa fille ainée de s'y coller : moi.

Sorkani, mon père, avait dit que

avançait lentement, et qu'il fallait que je me poste sur la plage dès le lendemain matin pour

accueillir dès que

accosterait. Toute la soirée, les chamans accomplirent autour de moi de nombreux rituels supposés me donner chance et le soutien des autres dieux, et le lendemain à l'aube, je partis vers la plage.

Mon regard caressant l'horizon, je cherchais ce que mon père avait pu voir. Il n'y avait rien d'autre que de l'eau, et, à ma gauche, de gros rochers pointus. Ne me décourageant pas, je marchai le long de la plage, visant toujours la mer. Plus j'avançais, plus ce qu'il y avait à moitié été caché par les rochers se rendit visible.

était immense. Comme mon père l'avait décrit, presque, seulement je ne voyais pas les nuages. Peut-être était-ce juste destiné à ses vieux yeux... Je voyais moi que des branches, comme un arbre mort, mais elles étaient droites et sans imperfections. Qu'est-ce que cela signifiait ?

était resté au large, à proximité des rochers. Le seul moyen d'y parvenir était la nage... et encore fallait-il être un très très bon nageur. Ce que je n'étais pas.

Mon regard balaya alors la plage. Que faire ? Je ne pouvais pas revenir les mains vides au village...

Un genre de buisson attira mon attention. Ce n'en était pas un, il était comme déplacé au milieu de la plage. Encore un signe ? Je m'en approchais lentement. C'étaient des branches entassées les unes sur les autres, comme pour cacher quelque chose. Hésitante, je déplaçais quelques feuillages. Je vis qu'il y avait encore du bois. J'accélérais les fouilles. Dessous, il y avait une sorte de canoës de forme bizarre fait de bois lisse et rectangulaire. Je touchais la matière pour m'assurer que c'était réel. Etait-ce ça, la bénédiction de Kzork ? C'était un peu facile... et futile.

En me relevant, je vis des traces dans le sable. Comme si on avait tiré de lourdes charges, et des traces de pas. Je suivis la piste vers la jungle, où un passage avait été fait à coup de bâton. Si la natation n'était pas vraiment mon fort, la forêt était le milieu dans lequel je me mouvais avec le plus de facilité. Sur mes gardes, je guettais le moindre bruit anormal, imaginant malgré moi ce qui pourrait arriver.

Contrairement à toute attente... je marchais toute la journée. C'était probablement une épreuve pour prouver la valeur de ma famille. Les traces que je suivais menaient à une clairière, que j'atteignis la nuit tombée. Quel lieu plus divin pour une matérialisation ? Je m'approchais de l'orée de la forêt en faisant bien attention de ne faire aucun bruit. Mon coeur battait dans mes tempes.

J'aperçus des tentes. S'il y avais une chose à laquelle je ne m'attendais pas, c'était bien de trouver une autre tribus. Ils étaient sur notre territoire. A l'endroit où je devais recueillir la bénédiction de Kzork. Avaient-ils vu la

aussi ? M'étais-je faite devancer ? Leurs tipis avaient ne forme bizarre, ils étaient plus bas, et plus long. Rectangulaire et uniforme, comme le bois des canoës sur la plage... C'étaient surement les leurs. Je m'approchais encore.

J'avais quitté le couvert des arbres, et je me déplaçais, repliée sur moi-même, dans le camps adverse. Leur feu était réduit à la forme de braises encore rougeâtre, et je voyais difficilement où je marchais. Il y avait par terre des instruments de toute sorte.

M'approchant d'un tipis, je tirai une ouverture pour regarder à l'intérieur. Il y avait deux silhouettes endormies sous des couvertures. Je me reculai, de peur de les réveiller.