[Fantasy/M-Â, 3-4 joueurs) Priver un vieillard de bâton ? [en cours]

La pluie tombait fort, trempant mes vêtements, les collant a ma peau. Malgré ma grande cape et mon capuchon rabattu sur ma tête, je tremblais légèrement. Mon épée qui battait mon flanc me faisait un peu mal. Maudit soit ce pays où il pleut sans arrêt ! A quelques dizaines de mètres de moi, je voyais une forêt. Enfin un abri ! Je me hâtai et m'engouffrait vite dans la végétation. J'avançai parmi les plantes et m'adossai à un grand chêne. Je m'endormis surement car, à mon réveil, l'averse s'en était allée. Des nuages blancs recouvraient le ciel, m'empêchant de profiter de la chaleur du soleil. Qu'importe, je marcherai mouillé ! J'étais habitué à ce temps, même si les désagréments matériels étaient toujours aussi désagréables. J'empoignai mon bâton et me remis en marche, prenant la direction du village le plus proche.

Au crépuscule, j'arrivai dans la petite bourgeade. Un village tout ce qu'il y a de plus classique : une dizaine de maisons, une grande bâtisse, l'auberge surement, et un bâtiment d'où sortait une colonne de fumée : la forge. Je me dirigeai vers l'auberge, rabattant bien mon capuchon sur ma tête, afin d'éviter qu'on me reconnaisse. Etant poursuivi par les prêtres pour traîtrise, je me devais de faire attention. Mais ayant épuisé mes provisions, je devais me remplir le ventre. Certes, ce n'était pas prudent, mais je rêvais d'un bon repas et d'une bonne bière. Et puis, ce village n'était guère grand, et personne ne viendrait traquer un magicien ici. Aussi, je poussai la porte. Une odeur de sueur et d'alcool me prit les narines et je contenai une grimace. Je m'adossai au bar et commandais une bière et du porc seché. Je m'installai à une table, posant mon sac sur la seconde chaise en face de moi, montrant mon désir de rester seul a cette table. Une fois servi, je dégustai la viande, pas spécialement succulente, mais après deux jours à ne manger que des pommes, le goût salé et copieux du porc arrivait délicieusement dans ma bouche. La bière était bonne et fraîche. Je scrutai les cliens. Beaucoup d'entre eux étaient de grands gaillards, bien bâtis, sans doute des soldats arrosant une fin de journée de paie. D'autres étaient plus discrets, réservés et ne se mêlaient guère a la foule. Ils étaient 3 à une table. Tous vêtus de cape brun foncé, le capuchon rabattu sur leur tête. Sans doute des tueurs a gage, des assassins. Ces gens-là ne m'inspiraient pas confiance. Non pas à cause de leur aspect. Mon maître me disait toujours que l'habit de fait pas le moine. Ce qui me tracassait chez eux était leur aura. Une aura noire, bien qu'elle soit plus portée vers du gris foncé, j'avais rarement rencontré des gens ayant une aura pareille. Je remarquai alors qu'ils me regardaient également. Je n'étais pas à l'aise a cause de cette aura ... Elle symbolisait une envie furieuse de mort. N'étant pas totalement noire, elle symbolisait tout au plus, une envie de violence. Mais ce qui m'inquiétait le plus, hormis leur aura, c'était le fait qu'ils puissent m'avoir reconnu. Si mon intuition était correcte, et qu'ils étaient des chasseurs de prime, ils ne passeraient pas à côté des 500 pièces d'or promise pour la capture d'un magicien. Je n'étais en effet pas très discret: un vieil homme avec un gros sac, presque la cinquantaine, une longue barbe grise, armé juste d'un bâton. Je me maudis alors d'avoir été si faible et si matérialiste : risquer ma vie pour du porc salé et de la bière était stupide. Mais compréhensible à mon âge. Je me levai, laissai l'argent du repas sur le comptoir et sortis de l'auberge. Je passai devant un puit, certainement celui qui alimentait le village en eau potable. J'avançai d'un bon pas, puis me retrouvai sur une petite place, déserte vu l'heure tardive. Je savais qu'on me suivait, aussi, je ne fus pas surpris lorsqu'une voix me héla :

" Hé là vieil homme ! Où donc vas-tu ainsi ? "

Je m'efforçai de ne pas répondre, essayant de calmer les élans d'énergie qui pulsaient en moi. Si je les libéraient, ils pourraient tuer ces hommes en un claquement de doigt tellement ils étaient puissants. Ce ne seraient pas prudent étant donné qu'un prêtre de Khmair était posté dans chaque village. Même si je n'avais pas vu celui de cet endroit, je ne doutais pas qu'il ressentirait les effluves de Magie. L'homme fit un pas de plus.

" Alors vieillard, tu as perdu ta langue ? Je vais te la délier ! "

Non, non ! S'il faisait encore un mouvement vers moi, je ne pourrais plus retenir la Magie. Je pris la parole d'une voix calme, essayant de dissuader les voleurs :

" Messieurs, comportons-nous en hommes civilisés, Je ne vais nul part. Je voyage à travers le pays, rien de plus, rien de moins. Alors, soyez courtois, et n'empêchez pas un vieil homme de poursuivre son chemin. "

L'homme rougit de colère et se jeta sur moi. Trop tard ! La Magie était devenue trop ardente, trop puissante. Je tentai de la canaliser et projetai les flux d'énergie dans mon bâton, le dirigeant vers les hommes. Hélas, la Magie avait atteind un point trop élévé pour qu'elle soit inoffensive.
Une vive lumière jaillit de l'extrémité de mon bâton et calcina les hommes, les réduisant à l'état de tas de cendres. Je contemplai avec horreur ce qui restait de mes aggresseurs. Je m'assis par terre, reprenant mon souffle. Plus je vieillissais, moins je la contrôlais. Elle devenait trop puissante pour moi. Le meileur aurait été pour moi d'abandonner la vie. Mais je ne pouvais m'y résoudre. Maintenant, je devais fuir. Et vite ! Le prêtre allait arriver. Il ne pouvait pas ne pas avoir senti cette vague de Magie. Les prêtres de Khmair avaient pourchassé les magiciens et avaient exterminé beaucoup d'entre eux. J'a toujours eu la chance d'avoir un grand contrôle de l'énergie en moi, mais je perdais petit à petit cette aptitude. Je traversai la place et arrivai aux limites du village. Je m'autorisai un soupir de soulagement. Il ne m'avait pas trouvé. C'était étonnant car la quantité de Magie nécéssaire pour tuer un homme était assez importante. Alors pour en tuer trois ... Mais je souris malgré tout, j'étais encore en vie. A peine eus-je cette pensée qu'une aura rouge sang apparut dans mon dos. L'aura des prêtres de Khmair

Je vous assure, qu'est qu'on ne ferait pas par amour. Je courrai , à travers la fôret de Dangar poursuivi par de dangereux gardes rouges et leur chien pour un simple petit vol de statuette en diamant. Cela devait être un cadeau pour ma compagne. Elle m'avait dit en désirer une. Si elle savait dans quel pétrin je suis actuellement par amour pour elle. Je m'étais servi de mes pouvoirs pour m'infiltrer chez le baron du comté et voler sa statuette. Tout s'était très bien déroulé jusqu'a la rencontre, bien que malencontreuse, avec le chien du baron qui n'a bien sur pas hésité un seul instant a donner l'alerte et a ameuter gardes et chiens, qui se mirent tous à me courrir après bien évidemment. Ambre, mais où en étais je donc arrivé pour toi?
Je continuais à courrir de toutes mes forces, parfois une petite voix en moi me disait : Mais, si ça se trouve, les gardes ont abandonné ta poursuite. Mais le bruit assourdissant des fleches d'arbalette se plantant dans les arbres m'entourant, m'empechaient de garder fort longtemps cette pensée.
Il faisait une chaleur monstrueuse, heureusement que j'avais sur moi une tunique légère sinon je serais déjà mort de chaleur et d'épuisement, maudite chaleur qui s'abat sur les pays du nord.

La statuette était à l'abri dans mon vieux sac turquoise que j'avais quand j'étais ado et que j'allais à l'école d'Abatta, étant donné que les autres étaient soit en train de reposer sur le séchoir soit troué. Je glissai ma main à l'intérieur du sac à bandoulière tout en continuant de courrir. Je sentais un fragment de pierre dans mon sac, misère... j'espère que ce n est pas la statuette qui s'est cassée. Je sortis cette pierre. Je pus constater avec soulagement qu 'il ne s'agissait que d'une simple roche. Je la glissai dans ma poche droite et refermai correctement de ma main gauche le sac. Mes jambes avaient du mal a supporter l'effort long et pénible que je leur faisais subir, elles en pouvaient plus. Quelques mètres plus tard, je découvris que j'arrivais à la fin de la foret, ce qui signifie donc , le pic de nemoidia et son vide d'une centaine de mètre. Soyons positif, malgré les gardes qui n'hésiterons pas à me tuer dès qu'il m'auraient rattrapé, mes jambes seront obligée de s'arreter. Mais un détail me revint en tête: cette roche, dans mon sac d'étudiant,n'est elle pas ma pierre de foyer quand j'étais encore à l'école d'Abatta? Je ne savais plus, une vingtaine d'année s'étaient écoulé depuis sa dernière utilisation, elle me semblait plus effritée et noircie qu'auparavant. Mais elle était mon ultime chance de survie. Le pic était là. Une chance sur deux, la vie ou la mort... Je pris mes ultimes forces, une dernière respiration et je sautai dans le vide. Comme je l'utilisais à l'époque de mes études, je pris la pierre a deux mains, la serrai contre mon coeur et fermai les yeux.

Adieu Ambre

Je rouvris les yeux. J'étais debout, mes deux jambes bien attachées au sol. J'étais en vie, je respirais toujours, je savais touours bouger !!! Oh misère... il faisait froid. Beaucoup trop froid. Je passais des tempèratures estivales a des températures glaciales, génial! Moi qui n'aime pas les chauds et froids. Désormais ma tunique légère était un désavantage. Je regardais ou m'avait ammené la pierre de foyer. Et en tant que bon étudiant qui se respecte, j'avais réglé la pierre sur l'auberge d'Abatta. Je me remémorais de toutes ces guindailleries entre amis après les examens anuels, a se raconter des choses de temps à autre sallaces jusqu'aux petites heures... Même si parfois les prètres de Khmair nous choppaient pour nos conduites impudentes. les prètres de Khmair, qu'est ce que je pouvais détester ce type de personne. Toujours a vouloir arrèter le moindre délit. Toujours a nous stopper. A tout faire pour accomplir leur monde parfait. Combien d'heures avons nous passés, mes amis et moi, au cachot purger une peine pour état d'ébriété? Je les haïssais.

Je sortai déjà mon porte monnaie avec la furieuse envie d'aller consoler cette soif qui se tarde dans ma gorge. Mais mvant d'entrer dans cette bonne vieille taverne et commander une pinte, je tournais mon regard vers la place marchande. Celle où Elyah et moi avions l'habitude de jouer à divers sports durant nos temps libres, et je pus y voir deux personnes, qui n'avaient pas l'air de s'amuser du tout. Loin de là, ils avaient pas l'air fort heureux de se trouver là, l'un et l'autre. A leurs auras, je pus comprendre qu'il s'agissait d'un prètre de Khmair et d'un magicien. Leurs auras émanaient tout deux de la colère et pour le magicien, elle émanait aussi de la peur. Le prètre lance un sortilège sur le magicien qui s'effondra sur le sol et se tordit de douleur. Je me devais de l'aider, car un magicien ne possède rien d'efficace comme sort contre un prètre, et en plus... Celui la payera pour celui qui m'a fait subir des heures de cachot. Et puis, si je me fais prendre... Je dirais que ce n'est pas moi.

Je cachai au maximum mon aura violette, controler mon afflux d'énergie, m'avançant discrètement mais rapidement vers eux, je m'approchai du puits où Elyah et moi avions l'habitude de cracher quand on s'ennuyait et de compter en combien de secondes, ça atteignait l'eau. Dire que les gens buvaient cette eau, cette pensée me fit sourire, mais je devais me concentrer sur mon aura, sinon le prètre allait me remarquer, bien qu'il doit être fort occupé par l'aura du magicien, je n'en doute pas un instant. J'arrivai désormais a une distance raisonnable de cinq mètres. J'ignorais si le magicienm'avait remarqué... Mon taux d'energie était assez puissant pour faire un coup critique, du moins, je l'espèrais. Je respirai un bon coup et je lancai la formule

"Turuk Minus cabbale Khmair"

Et le prètre s'effondra lui aussi au sol, le sort d'épuisement avait fonctionné, le voici pour 1 semaine de repos. Je n'ai rien perdu de mes jeunes années finalement. Cela provoqua une petite gloire en moi, ma vengence pour les heures de prison venait d'être accomplie. Je m'approchai du magicien au sol affaibli, en lui disant :

"On a toujours besoin d'un démoniste ! Je me présente Newo Pharer. Heureusement que je passai dans le coin, n'est ce pas?"

Et je lui tendis la main, signe que je voulais l'aider à se relever

Le combat s'annonçait inégal : un pauvre vieux Magicien contre un prêtre en pleine possession de ses pouvoirs. Je sentais la fin venir. Mais je me battais. Évacuant des souffles de Magie par saccade, dans l'espoir de toucher le prêtre, de le rendre inconscient, histoire que je puisse m'enfuir. Mais l'homme contrait toutes mes attaques d'un seul geste. Son aura brûlait de puissance, et je sus alors que je n'y échapperais pas. Je baissais mon bâton et tombai à genoux, prêt à encaisser l'attaque ultime.
Alors, l'homme mourut. Son aura s'éteignit d'un coup. Il était mort. Comment ? Qui ?
A peine ces questions traversèrent-elles mon esprit qu'un voix se fit entendre :

" On a toujours besoin d'un démoniste ! Je me présente Newo Pharer. Heureusement que je passai dans le coin, n'est ce pas? "

Un démoniste ... J'eus envie de l'envoyer rejoindre ses démons adorés mais je n'en fis rien. Cet homme m'avait tout de même sauvé la vie, et en temps que Magicien, je lui devait un minimum de reconnaissance. Il s'approcha de moi et je pris la main qu'il me tendait et me relevai. Je lui adressait un sourire forcé.

" certes, certes. Je vous remercie Démoniste. Je suis ... "

Non, ne pas lui donner mon vrai nom, on ne sait jamais.

" Adrel Hermal "

L'homme sourit et me lâcha la main. Il avait l'air de savoir qui j'étais mais tant qu'il ne me demandait rien, je n'entamerai pas le sujet. Visiblement, il n'était pas un trop mauvais démoniste si je regardai la vitesse à laquelle il avait tué le prêtre. Je devais donc me montrer prudent. Je pris mon bâton, mon sac et le remerciai.

" En tout cas, je vous remercie, je vous dois la vie, Démoniste "

Et je lui tournai le dos, en gardant mes sens affutés. Ce que je faisais était contre mon étique mais je ne devais prendre aucun risque. Aucun !

Il s'aggripa a ma main pour se relever, a voir sa tête, il n'avait rien n'a m'offrir, pas de sous pour aller piccoler, pas de bagues a rapporter à ma chère et tendre femme. Il me regarda droits dans les yeux et me donna une réponse.

"certes, certes. Je vous remercie Démoniste. Je suis ..."

Ecoute mon pote, il est vrai que tu commences a devenir sénile, que l'âge commence a ralentir tes capacités cérébrales, mais si tu pouvais éviter de patienter deux plombes avant de dire ton nom, ca m'arrangerait, parce que c'est pas que je m'ennuie là mais...

"Adrel Hermal"

Ah ben voilà papy, vu le temps que t'as mis, c est surement pas le tien, mais je m'en fous un peu, je compte pas t'écrire une carte postale lors de mes vacances aux abimes de Brakta. Je le lui lachai sa main et l'examinai, il me semblait en fort piteux état tout de même... Qui ne l'aurait pas été, une attaque de prètre de Khmair, ca ne vous enchante jamais vraiment. Mais je n'avais ni potion de soin, ni pierre régénératrice... De toute manière, il est magicien ! Il saura utiliser un sort de soin.

"En tout cas, je vous remercie, je vous dois la vie, Démoniste "

Et il me tourna le dos. Et ben dis donc ! Pour un à qui j'ai sauvé la vie, il me gratifia fort bien ! Je ne lui répondis rien, de toute manière, je n'avais rien à dire. Aller... Je prendrais bien une petite pinte avant de repartir vers le comté. Je me retournai et vis le prètre endormi au sol ...

"Fais de doux rêves !"

Et je me mis a rigoler seul, marchant bon train vers l'auberge.
Une fois arrivé devant la porte, que j'ouvris, de bons souvenirs d'étudiant me revienrent en mémoire, les beuveries mémorables, les parties de "rouleverl'ô".

Rentrant dans ce lieu au passé si accueillant, je pus constater que bien des choses avaient changés bien que cet odeur d'houblon soit toujours aussi présente. Ce n'était plus le même aubergiste, peut être Al avait pris sa retraite, qu'en sais-je. Je vis la table de rouleverl'ô libre, pourquoi ne pas y aller pour jouer un peu? Oh aller, il me reste bien quelques pièces de cuivres pour me permettre quelques parties. Je m'installai a table sans me présenter et me permis de leur parler :

"Alors, quelle est la mise?"

Mon voisin de gauche, me répondit d'une voix rauque et inamicale. :

"4 pièces de cuivre pour 2 lancers."

Wouah! Je ne sais pas si c'est le changement d'aubergiste ou une soudaine crise financière à Abatta mais la vache! Qu'est que ca avait augmenté dans le coin ! Mais bon... je n'avais rien de plus important à faire en cet instant précis, la pluie battante extérieure ou une partie de jeu, le choix est vite réalisé.

" Oh... Fort bien, ben je tenterais mes deux lancers lorsque mon tour sera venu ! "

Allons, montrons leur que je n'ai rien perdu et que je sais toujours réaliser le coup du "cul de chouette" , si Ambre me voyait en cet instant précis, comment réagirait-elle? Me traiterait-elle d'alcoolique ou de dépensier. En tout cas, si en cet instant précis elle était là et qu'elle avait la soudaine envie de me traiter d'un des deux termes précédemment cité, j'aurais sorti la statuette de mon sac en lui disant "je t'aime." Ce truc là, ca marche toujours avec elle...

Mon voisin d'en face parlait avec son voisin de droite... De prime... Cela m'interessait fortement, me trouvant un peu dans certains problèmes pécunières, un peu de blé ne m'aurait jamais fait de tort !

"C'est bien malgré moi que j'écoute vos petites discussions, mais j'entend parler de prime, j ouvre l'oreille, c est plus fort que moi... Prime sur quoi et combien?"

Celui ci , me fixa un regard bien cruel qui faisait resortir son aura grise, je viens d'ailleurs de remarquer que j'étais le seul a avoir une aura violette dans cette masse d'aura sombre, charmant.

"Le dernier magicien de la contrée... Sa tribu s'étaient confronté aux autorités ancestrales et il en est le dernier survivant... Celui qui le ramènera aux autorités d'Abatta aura droit à 500 pièces d'or."

500 pièces d'or Ca c est de la prime ! On avait plus vu ça depuis la prise d'Abaddon ! Bon je devais réunir plus d'infos sur le magicien

" Il vient de tuer 2 chasseurs de primes... D'une seule attaque... une attaque ! Seul un fou s'y attarderait ! "

Cela ne devait pas être un magicien de pacotille ! Un magicien si puissant que... Mais attend! Le seul magicien de la contrée ! Le gars de tantot! Son aura était Bleue-blanche ! C'est un magicien ! Donc c'est lui ! Alors je me levai d'un bond renversant ma chaise.

"toi!" Désignant un joueur quelquonque "tu as mes deux lancers, il faut que j'y aille"

Et je sortis de l'auberge en courrant, prenant ma saccoche.

Sur la place, du monde s'agitait autour du prètre, essayant de le ranimer... N'essayez pas bande de manant, cela n'est point possible ! Je me mis a courir en la direction où le prètre m'avait tourné le dos, il m avait l'air bien innofensif tout de même... Je dois être capable de l'affronter. Il a peut être eu deux chasseurs de prime, mais moi je suis un démoniste a tendance contrebandier ! C'est autre chose à combattre !

Il fallait que je le rattrape.

J'avançai difficilement, m'aidant de mon support. Bon sang que j'étais fatigué ! J'entrai dans la seconde auberge de la ville et réservai une chambre pour la nuit ainsi qu'un bon repas. Il me restait encore un peu d'argent, après, je devrais essayer d'en regagner. Mais je chassai l'avenir de mes pensées. Le présent était déjà bien assez préoccupant. Ce Démoniste ignorait qui j'étais pour l'instant, mais cela durerait-il ? Je soupirai. Il avait n'avait pas l'air bien méchant, aussi je n'aimerai pas avoir à m'en débarrasser. Mais si cela devenait nécessaire ... La serveuse m'apporta une tranche de boeuf et des pommes de terre cuites. Je mangeai calmement, savourant la chaleur des aliments. Je regardai les autres clients. Des voyageurs, des soldats, quelques libertines aussi. Le temps où je faisais partie de ces jeunes gens me parut fort loin et la nostalgie s'empara de moi. Je la repoussai. Le passé est derrière moi. Je dois me concentrer sur le présent.
Soudain, je sentis une aura violette. Un Démoniste.
Le même que tout à l'heure ? Rien ne me permettait de l'affirmer, aussi, je gardai mon calme. Je payai le repas et montai dans la chambre que j'avais louée. Je posai mon bâton à côté du lit, avant de m'enfoncer dedans. A peine eus-je fermé les yeux qu'un bruit retentit dans le couloir.
L'aura violette s'approchait. Je me levai d'un bond ...

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