[Médiéval-nbre joueurs ?] - Un claquement sec ...

Aujourd'hui, Waylander se réveillai de son cauchemar. Par la Source, ce rêve ne cerrait-il donc pas de le tourmenter. IL en doutait, mais ne pouvait s'empêcher de pester. Il se leva, et jeta un oeil en arrière. Il constata avec effroi la disparition de sa monture. Ce n'était pas la dispartition elle-même qui l'effrayait, mais plutôt le fait qu'il n'avait rien entendu. Il aurait très bien pu ne plus jamais ouvrir les yeux ...
Cette idée lui faisait peur autrefois, mais désormais ... Non pas qu'il ne se battrai pas pour sa survie mais plutôt que la vie l'indifférait. Waylander se dirigea vers l'endroit où se trouvait son cheval et inspecta le sol. Deux hommes étaient venus, avaient volé sa monture et avaient filé vers le Nord. L'homme soupira, arma sa double arbalète avec deux carreaux. C'était un véritable bijoux, petite mais mortelle. Faisait sur mesure pour sa main, il pouvait tirer deux carreaux en un laps de temps de 2 secondes. Après, il devait recharger, comme toutes les arbalètes, mais cette fonction lui avait déjà sauvé la vie maintes fois. Et il se mit en traque des voleurs.

Quelques heures plus tard, il repéra les bandits. 4 hommes, avec 6 cheveaux. il en conclut donc qu'une autre personne avait été victime de ces malfrats. Et d'après ses observations, la victime avait été ligotée et placée sur un cheval. Il les suivit d'assez près, tout en veillant à passer inaperçu. Bien plus tard, à la tombée de la nuit, les hommes s'arrêterent, et montèrent un camp de fortune dans les bois. Waylander sourit. Enfin, il allait récupérer sa monture ! Il constata alors que les badits avaient attaché l'autre homme à un piquet, non loin des cheveaux. Et ils s'amusaient à boire et à lancer des couteaux sur le mât. Ceci risquait de mal finir et un des cheveaux allait finir par mourir. Waylander passa alors à l'action. Il tira deux carreaux, et deux hommes s'effondrèrent, une hampe noire dans le front, morts. Waylander sortir des buissons et s'imposa devant les deux derniers hommes. Ils parurent d'abord impressionnés, puis effrayés. L'homme semblait sortir de la nuit elle-même : il portait une longue cape noire, sous laquelle il dissimulait une ceinture bordée de couteaux de lancer, ainsi que son arbalète, accrochée à son côté. La capuche cachait son visage, mais on voyait une barbe noire émerger de dessous. Le pantalon et les bottes de l'homme étaient noires également. Il était les ténèbres incarnées.

" Vous avez volé mon cheval. " dit-il froidement.

Les hommes tentèrent de balbutier quelque chose avant de se taire et de sortir leurs épées.

" Ce n'est guère une bonne idée si vous ne voulez pas mourrir. " soupira-t-il.

Aucune menace, juste un constat. Son impassibilité cloua les hommes. Après quelques secondes, il s'élancèrent d'un seul élan vers l'homme. Deux claquements secs retentirent.
Et Waylander passa à côté des deux cadavres.

Il se dirigea vers les cheveaux, repéra le sien et lui flatta l'encolure. Soudain, l'homme attaché au mât parla :

" Détachez-moi s'il vous plaît ! "

Waylander lui jeta un regard avec de demander :

" Pour quelle raison ? "

L'homme écarquilla les yeux, choqué et bredouilla :

" parce que .. parce qu'autrement, je vais mourir .. ! "

" Ce n'est pas une raison suffisante. " décréta Waylander d'un ton froid, avant de tourner le dos à l'homme.

" Je sais qui vous êtes. Vous êtes Waylander l'Assassin, celui qui a tué le fils du roi Knakar ! C'est l'occasion de montrer que vous avez changé ! "

Waylander ne se retourna pas et dit d'un ton neutre :

" Qui te dit que j'ai changé ? "

Waylander fut pris de l'envie de tuer l'homme sur-le-champs mais renonça. Il était fatigué de sa traque et ne souhait qu'une chose : le repos. Alors, il mis pied à terre, scruta les 4 cadavres sur le sol, récupéra ses carreaux d'arbalète, les nettoya sur les vêtements des bandits, les empila et les brûla. Il s'approcha du captif, coupa ses liens, lui donna un cheval et lui fis signe de s'en aller.

" Je veux passer une bonne nuit, Prêtre de la Source. Aussi, ne vient pas me déranger avec tes idées de Paix et d'Harmonie. Va-t'en, je te fais cadeau d'un cheval et de la vie. "

Il tourna les talons et s'enfonça dans une des tentes que les bandits avaient mise en place.

Le matin avait commencé comme un matin normal. Elle se leva comme tous les matins, la tête dans les nuages, en cherchant son tablier. Quand elle avait enfin trouvé l’habit légèrement devenu beige, elle l’attacha avec un nœud habituel autour de sa taille – et au-dessus de sa robe mi-longue qui lui venait jusqu’au genoux. Ses longs cheveux blonds étaient garder ensemble grâce à une tresse, rien que pour l’hygiène. Avec un soupire, elle descendait des escaliers d’une manière si silencieuse, qu’on n’aurait pas aperçu qu’il y avait quelqu’un. Le maître de la maison détestait se réveiller tôt le matin, donc Datura avait développé le rythme agile d’être discrète à trois heures du matin. Sans faire de bruit, elle s’était dirigé vers la cuisine pour commencer son long travail épuisant. Elle enroula ses manches et mélangait les deux différentes sortes de farine qu’elle avait préparé le soir passé. En ajoutant le beurre elle avait sali son tablier, mais c’était fait pour cette raison, donc elle ignorait la nouvelle tâche. C’est à ce moment là qu’elle commençait le vrai boulot. Pétrir la pâte. Ses muscles se tendaient en sentant la pâte devenir plus difficile à pétrir. La chance qu’elle avait d’avoir une chaleur corporelle plus élevée qu’un humain normal était difficile à décrire. La chaleur de ses mains aidait énormément à faire gonfler la pâte. Ce n’était pas seulement plus rapide, mais ça rendait ses pains plus croustillant aussi ! Grâce à ses mains, elle avait fait fuir nombreux de boulangers débutants du village. Finalement, les grands chefs avaient dû fermer leurs portes à leur tours. La concurrence que donnait Datura était imbattable. Dommage que personne ne sache que c’était elle la créatrice de ses merveilles… Le maître de la maison avait trouvé la fillette de quatorze ans quand en étant petite. D’abord il avait voulu l’apporter à l’orphelinat du village, mais quand il avait découvert ses talents, il ne voyait qu’une chose. Des tonnes et des tonnes d’argents.

Mais la vie de Datura avait cessé d’être comme ça il y a un an. C’était ce matin là – oui, celui qui vient d’être décrit – qu’une troupe d’hommes étaient rentrés dans la boulangerie à cinq heures du matin. Datura avait juste eu le reflex de sortir ses pains du four, quand trois hommes robustes entrait dans la cuisine. Ils n’avaient pas l’air de vouloir faire du mal, mais Datura avait eu tort. Ils emballèrent toute la nourriture qu’ils voyaient (baguettes, petits pains, croissants, desserts, gâteaux, friandises, ingrédients,…) et décidaient d’emmener la créatrice de cet art aussi. Aujourd’hui, elle vivait encore avec ces abrutis. Des bandits incapables qui vivaient une vie rebelle et idiote. Et Datura se chargea de leur nourriture.

Ils étaient contents de l’avoir trouvé. Ca se voyait en regardants leurs yeux remplis de malice quand ils croquaient ses créations. Plats chauds, froids, riches, improvisées, avec beaucoup d’ingrédient, avec qu’un seul,… tous ce qu’elle touchait devenait une vraie délicatesse. C’est pour ça qu’ils la traitaient avec beaucoup de respect. Enfin… avec un peu plus de respect qu’une femme régulière méritait. Ils lui donnaient sa liberté, tant qu’elle leurs donnait à manger. Un pacte invisible qui avait été formé entre ennemis. D’accord, il y avait encore quelques petits détails désagréables, comme le fait qu’elle doive dormir dehors – même s’il pleuvait – si elle ne voulait pas accompagner un des hommes dans leur tente. La pensé même ! Quel dégoût ! Bien sûr, elle avait refusé. Dormir dehors était devenue une habitude, maintenant qu’elle ne savait plus comment s’était d’avoir des draps et des couvertures pour se couvrir dans un lit. La terre et des lits de feuilles était son seul espoir.

« Tiens, » avait-il dit en lançant de la volaille vers la jeune blonde.

Un dindon. Le repas de ce soir était sécurisé. Tant mieux. Hier soir, ils avaient dû se servir d’un plat de légumes. Délicieux, mais Datura savait que le groupe désirait goûter de la viande encore une fois. Une semaine sans viande était désastreuse pour la compagnie.
Elle n’avait pas répondu. Datura ne parlait pas beaucoup. Elle préférait tous garder pour soit, en observant la scène qui se jouait devant ses yeux. Un travail passif, mais effectif.

Heureusement, Datura avait reçu la permission de chercher quelques herbes dans la forêt. Tout pour remplir leurs estomacs, elle se réalisa.

« On continu notre route, » disait le chef du clan, « Datura, prends un cheval et cherche ce qu’il te faut, mais fais en sorte que tu nous retrouves au campement. »

« Lequel ? » elle demanda. Ils avaient environ une cinquantaine de place de campements.

« Celui avec le grand chêne. »

Ah. Celui-là. En clignant la tête, elle partis dans la forêt. Ca allait devenir des courses difficiles. Comme il commençait à faire plus sombre dans la forêt, c’était compliqué de trouver les herbes noires qu’elle avait besoin. En maudissant la nuit, elle attrapa le cheval par ses raines, et marcha à côté du grand animal. Les hommes allaient avoir faim. Et s’ils avaient faim, ils n’étaient pas sympas. Elle soupira longuement, et continua sa recherche. Quand elle avait enfin, ENFIN, trouvé ce qui lui fallait, elle se pressait vers le campement. Mais elle ne s’était pas attendue à voir des cadavres éparpillés par terre. En tirant de grands yeux, elle descendit du cheval pour mieux observer la scène.
L’homme qui avait était ligoté à son départ avait disparu. Avait-il fait semblant d’être incapable de se battre ? Comment s’avait-il échappé ? En se demandant des tas de questions, elle ouvrit la tente. Si elle se le rappelait bien, la réserve de nourriture se trouvait toujours dans les tentes. Tant mieux si elle ne devait pas partager le dindon de toutes à l’heure avec une bande d’hommes misérables.