Nouvelles nouvelles... [Sujet Fini !]

Je m’arrêtai devant l’immeuble. C’était... autre chose que le collège... d’ailleurs, pour moi qui étais déjà passée quelques fois par mon ancien lycée, ceci était une nette différence. J’étais tôt, ce matin là, et il n’y avait presque personne. A bas les clichés selon lesquels les nouveaux arrivent toujours en retard... moi, j’étais tellement tôt que je ne savais même pas quoi faire. J’étais partie au moins quarante minutes avant l’heure, à pied (ne sachant combien de temps ça me prendrait). Donc j’étais... seule devant le lycée... comme une pommée si je puis dire.

Venons-en à la description : c’était vert. Oui, comme le reste de Forks, le lycée était verdoyant. Ce n’était pas un ou deux gros blocs comme ceux que j’avais connu ; celui-ci était divisé en petits immeubles répartis entre les arbres. Ils comportaient chacun une grande lettre gravée sur un mur. A, B, ... j’aperçu la lettre E un peu plus loin. Il y avait aussi un bloc exprès pour la cafétéria et l’administration. * J’imagine que c’est là que je dois me rendre. * pensai-je.

Et oui. Ainsi, plusieurs dizaines de minutes plus tard, je me retrouvais avec une liste à faire signer par mes professeurs, un plan du lycée avec quelques chemins faciles pour accéder plus rapidement à certains endroits (comme la cafétéria justement, ou les laboratoires de chimie) surlignés au fluo et un horaire. J’imaginai déjà, comme dans toutes les histoires du genre, mon premier cours serait mathématique. Je jetai un coup d’œil à la grille et... et non. Mon premier cours durerait trois heures : trois heures d’histoire. Devais-je déprimer ou me réjouir ? Mon ancien prof m’avait appris à m’intéresser à l’histoire en animant des débats en classe. J’aimais les surprises, tout était nouveau ici. J’avais l’occasion de commencer à nouveau, toutes les anciennes gênes que je m’êtais prises, oubliées. Ici, personne n’était au courant. Et puis, il y avait des nouveaux professeurs, des nouveaux camarades, autant féminins que masculins. Oui, je l’avoue... mon ancien collège avait beau être presque quatre fois aussi grand, je connaissais presque tous les garçons de mon degré et les considérai un peu tous comme... comme ce qu’ils étaient : des loutres ou des grenouilles. Loutre, c’est un qualificatif que je me suis inventé il y a bien longtemps. Il définit un garçon qui est plus ou moins beau, mais très stupide. Un Idi*t quoi. Beau, mais c*n. Une grenouille, c’est... et bien : moche et parfois sympa. Ou moche tout cour. Bref, plutôt négatif ma vision des mecs à l’ancienne’ . Mais comme je l’ai déjà signalé plus haut : ici, tout était nouveau, donc, j’allais rencontrer un tas de nouveau... gens.

Je réfléchissais à ça tout en marchant. Vu de l’intérieur, le lycée ressemblait beaucoup à mon ancien collège. Sauf que c’était plus propre. Je trouvai le local de mon cours d’histoire et m’arrêtai devant la porte. Il était huit heure pile. Devais-je déjà rentrer ? j’étais au moins dix minutes à l’avance. Quelques secondes d’attentes très gênantes devant la porte. J’avais vérifié (du regard) si elle était ouverte. Oui. Elle était déverrouillée. Y avait-il quelqu’un à l’intérieur ? Aucune idée. Bref, j’étais devant la porte, je devais me rendre de l’autre côté mais je n’osai pas rentrer car j’étais un peu à l’avance. Heureusement qu’il n’y avait personne dans le couloir, j’aurai eu l’air d’une pessimiste peureuse (l’opposé absolu de mon caractère originel) dès le premier jour, à la première heure !

Quite déranger, je toquai énergiquement à la porte. Une voix masculine me répondit, elle paraissait surprise, mais elle m’indiqua d’entrer. Je lui servirai l’excuse par laquelle j’étais nouvelle, et je ne savais pas très bien comment ça se passait ici. S’il me prenait pour une folle d’arriver ainsi seule à mon cours d’histoire, je pourrais toujours dire que ça se passait comme ça à mon ancien collège. Au moins, je garderai un minimum de dignité.

Ainsi, j’ouvris la porte. C’était un homme plutôt vieux qui se trouvait assis derrière un bureau. Il avait des cernes creusés et un air plutôt fatigué. Indirectement... fatigué d’être assis derrière son bureau. Il me dévisagea, sûrement m’en voulait-il de l’avoir privé de ses dernières minutes de repos. Je pris un air sûre de moi.

« - Bonjour, excusez-moi de vous déranger (pour lui sortir la réplique habituelle des gens polis), je m’appelle Jasmine Woods, je suis nouvelle et j’ai cours d’histoire avec vous. Je suis un peu à l’avance, mais je me demandai si je pouvais déjà m’installer. »

Pendant tout mon temps de parole, il m’a regardé d’un air dédaigneux. Sur le coup, je n’ai pas réussi à lui sortir autre chose. À contrecoeur, il hocha la tête et maugréa :

« Assieds-toi au troisième rang, à gauche, du côté du couloir. »

Je ne compris pas tout de suite ce qu’il voulait dire, puis une petite voix me chuchota que c’était l’endroit où je devrais m’installer. Il faut croire qu’ici, on ne choisissait pas où on allait s’asseoir au jour le jour. Au moins, je ne devrais pas me frotter à un ancien élève fâcheux de se voir voler sa chaise par une petite nouvelle insignifiante... Bon j’exagère les choses.

Je déballais mes affaires en faisant attention de faire le moins de bruit possible, puis posa une farde devant moi, le plan et l’horaire par dessus, puis fit semblant de le lire. En réalité, j’examinai le professeur en m’imaginant qui serai celui ou celle qui s’essayerai à côté de moi. Mieux, je me demandais comment un professeur d’histoire pouvait être aussi lassé. Mr. Fachaux (mon ancien professeur) n’aurait jamais pu laisser faire une chose pareille. Trois heures avec un professeur lassé.... que demander de pire ?

Cinq minutes plus tard, les élèves commencèrent à rentrer. Beaucoup me regardèrent avec surprise, d’autres vinrent même me parler. Cool ! Je fais bon effet sur les gens ! Nous échangeâmes quelques mots (nos noms, en général, même si je ne m’en souviens plus vraiment), puis le professeur lassé nous imposa de nouveau le silence. Pas drôle... Bon, je vais faire avec. Personne ne s’était encore assis à ma gauche.

D*mn, d*mn, d*mn ! Je me depechais de courir vers le local de classe où j'étais signaler d'être en se moment. Je n'ai pas l'habitude d'être en retard, en tant que fille discipliner. Mais bien sûr, en roulant vers l'école, la voiture de mon frère a eu une panne. Déjà que l'école est assez loin pour pouvoir utiliser l'argument de ne pas aller à pieds, j'étais a moitié demotiver pour courir vers là bas. Donc, Noah et moi, on se retrouvait avec notre pousse en l'air à côté d'une route ou jamais personne passe. Comme si les dieux nous avais pas donné assez de misère, on avait tout les deux oublier notre GSM. Magnifique manière de commençer un matin d'école...

Heureusement que mon père devait encore passé chez un viel ami à lui. Quand il nous apperçu, il nous a donné un coup de main avec la voiture, et dans les moindre minutes on pouvait redémarrer la voiture.
Pourquoi pas avoir courru comme il le fallait ? Pourquoi pas s'avoir transformé ? Primo, parce que j'étais crevée. Secundo, c'était un peu difficile de courir en forme de loup avec un sac à dos, des vêtements et des chaussures en bouche. En plus, pour faire tout cela inaperçue et se rehabiller après, il fallait être plus doué et intélligente que moi.

En m'avançent dans les couloirs, je révisais encore vite la dernière leçon d'histoire et marchais de plus en plus vite. En connaissent notre chèr Monsieur Banks, il aurait sûrement pu faire un test sans nous en dire quelque chose. Et je n'était pas trop prête à se genre de surprises pour le moments. Mais notes avait légerement changé ces dernier temps. De bon, à mauvais. Oui, j'était plutôt silencieuse à l'école, et j'avais un peu abandonné mes amies d'avant à cause des changements dans ma vie familliale. Les profs pensaient que j'avais du stress pour raisons privé, et temps qu'ils ne se posérent pas de questions; j'étais satisfait avec se constat.

Quand enfin j'était arrivée devant la porte de mon local d'histoire, je remettais toute mes affaires dans une position naturel - pour ne pas savoir que j'avais courue - et rentra sans taper sur la porte.

" Désolé d'être en retard, Monsieur. La voiture était en panne. " éxpliquais-je mon retard.

Banks cligna la tête et me donna signe d'aller à ma place, après d'avoir demander si j'avais une note. Normalement, les élèves qui sont en retard, doivent passé par le secretariat de l'école, mais comme j'étais arriver à la dernière minute, je ne trouvais pas qu'il fallait y faire la peine. J'ai donc dû répondre que je ne l'avais pas.
En marchant vers mon banc, j'apperçue qu'il y avait quelque chose de pas normal. Quelque chose - bon, d'accord une deuxième chose - qui boulversait ma routine normal. Je suis une de ces ados qui préfère garder les routines. Ca m'énèrve terriblement si quelque chose a changé en mon absence, et que je suis la dernière à le savoir. En même temps, c'était aussi un peu ma faute - correction, la faute de mon frère - d'être arrivée en retard, mais quand même...
Une fille que j'avait encore jamais vue, était assise à côté de la place où je devait m'installer. Elle avait un regard assez calme pour une nouvelle arrivante dans ses yeux bleu. Des cheuveux brun claire odulerent jusqu'à ses épaules. J'ignorais d'où elle venait, ou même si c'était sa première journée. Car j'avais un peu perdu le Nord ses temps-si. Mais le fait qu'elle était assise à côté de ma place, éleva mes soupçons de nouvelle élève. Je la fixais du regard en getant mon sac à dos a côté de ma chaise. Et c'est reparti pour une journée. Courir de classe en classe pour suivre des cours avec le c*l sur une chaise si dure, qu'à la fin c'est impossible de ne pas avoir de rhumatologie en tant que pensionné. Je m'asseyais vite fait, et regarda l'étrange figure toujours aussi bizarrement qu'avant.
Je plaçais mon coude sur le banc, et chuchota :

" Tu es nouvelle ? "

Même si je croyais connaître la réponse; c'était une question qu'on possait normalement si quelqu'un et nouveau, non ? C'était drôlement marrant d'aperçevoir les clichés devenir réalité. Quoi d'autre arriverait à se passé aujourd'hui pour cassé ma routine ?

Commentaires

Spoiler:

Le cours commença et toujours personne à côté de moi. Je commançais à croire que je finirais seule sur ce banc. Triste... j'ai toujours détesté être seule en classe. J'ai toujours travaillé avec mon voisin, dans mon ancienne école, et même parfois m'expliquait-il mieux que le prof. Bref... je commençais à perdre espoir. Le cours commença par un petit discour de la part du prof. Décidément, il était vraiment ennuyeux. Au début, j'étais portée par l'envie d'être bien vue par mes nouveau camarades, et mes professeurs. Je compris vite que si j'intriguais les élèves, monsieur Banks s'en lavait les mains, de moi. Bon... faudrait faire avec. Le professeur attendit que le calme revint de lui-même (ce qui était peine perdue) et fini donc par s'énerver. En faisant court, nous perdîmes une quinzaine de minutes. Puis, le cours commença :

" Nous allons commencer l'année avec la légende du Compte Dr... "

Quelqu'un entra en classe sans prendre la peine de s'annoncer. C'était une jeune fille aux cheveux châtains. Elle était grande et, si je devais lui donner un âge par rapport à son physique, je lui donnerais facilement la vingtaine. Pourtant, je savais que ce n'était pas vrai; sinon, que ferait-elle dans cette classe ?

Elle échangea quelques mots avec monsieur Banks, puis alla s'asseoir. Je reportai mon attention aux petites étoiles que je m'occupais à dessiner sur une feuille de bloc. C'est fou, cette manie m'était toujours restée ! Depuis mes treize ans, tous mes cours étaient polluées d'une petites étoiles de couleur. Il faut dire, j'ai toujours besoin d'avoir un bic en main, alors autant griffonner avec ! De l'agitation à ma droite me sortit de mon état de transe. Je remarquai que le professeur n'avait toujours pas recommencé à parler, et que mes camarades, eux, avaient la langue bien pendue ! Mon regard se tourna vers la place vide à côté de moi. Il faut croire qu'elle n'était plus si vide que ça : ~~une fille~~

s'était installée.

Nous nous dévisageâmes. Elle paraissait me prendre par surprise, elle aussi. Forks était-elle aussi ennuyeuse que le prétendait la rumeur ? J'eu bien peur que oui. Que pensaient ces gens ? 'Wouah ! Une humaine venant de l'

' ou 'La pauvre, elle vient s'ennuyer avec nous'. Avant de pouvoir ironiser d'avantages, ma voisine se raprocha pour chuchoter :

" Tu es nouvelle ? "

Question idiote... mais adaptée pour engager la conversation.

" Oui. Je m'appelle Jasmine Woods. Et tu es... ? " répondis-je sur le même ton.

Monsieur Banks l'empêcha de répondre. Tout de suite du moins : il était reparti dans une crise de nerfs cachée derrière un sermon sur la discipline en son temps.

Un sourire innocent vint troubler mes lèvres. Le silence revint et le professeur décida qu'il était temps de recommencer le cours (après une vingtaine de minutes perdues).

" Donc, si vous avez fini de partager avec vos camarades vos mésaventures de vacances, commença-t-il d'une voix plein de sarcasme, nous allons commencer l'année en analysant la légende de Dracula, et nous feront la part entre réalité et fantasme. Pour votre gouverne*, le livre de Bram Stoker s'est bien inspiré d'une histoire vraie... mais j'imagine que vous le saviez déjà : les gosses de votre âge prétendent toujours déjà tout savoir. "

Quel âge avait-je quand j'ai appris que le livre 'Dracula' avait un fond véridique ? Dix ans ?

" Je vous demande de lire ces documents, de répondre au questionnaire qui suit. (Il fit passes des tas de feuilles de rangée en rangée) Jeudi prochain, vous recevrez ledit livre de Bram Stoker, que vous devrez lire pour la dernière semaine avant octobre. "

Servez chaud ! Ce gars y allait fort. Je me demandais pourquoi ils nous bombardait comme ça. Pourquoi on voyait le compte Dracula au cous d'histoire. Sûrement avait-il mis le cours en ordre dans ses premières années d'enseignements, quand il était encore motivé et suspicieux que ses élèves soient intéressés en ce qu'il donnait, et qu'il n'avait jamais eu la volonté de changer quoi que ce soit. Pas étonnant qu'il soit aussi ennuyé : il devait donner ce cours chaque année depuis environ... une centaine d'année ? J'y vais fort : disons une quarantaine.

Pendant que les feuilles passèrent de mains en mains, ma voisine au nom encore inconnu et moi-même continuèrent notre conversation à voix basse.

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Spoiler:

Je n’ai eu la chance de lui passer mon nom en retour, en raison de l'interruption de notre conversation par M. Banks. Il était très ennuyé par le fait que nous voulions faire plus connaissances. Eh bien, ‘plus’ n’était pas vraiment le mot que je voulais utiliser. Je préfère restée à l'arrière-plan – pour le moment. Si j‘échangeai des informations de ma vie entière – ce qui risquai devenir une très longue histoire – je pourrais peut-être accidentellement dire quelque chose dont je préfère ne pas eue le dire. Imaginez ce que cette personne aurait eu comme réaction. « Oh, tu es un loup-garou, mais qu’est-ce que c’est fashion ! » ou encore : « Cool, qu'est-ce que tu manges ? ».

Je m’arrêtais donc en soupirant lourdement et suivais – sans vraiment garder mon attention – la leçon de Monsieur Banks qui venait de commencer, pour de vrai.

Je sursautais brusquement quand j’entendis le nom ‘Dracula’. Ma rêverie se figea ici. Je me suis misse à l'audience et écoutais le cours très attentivement. Quelle ironie... Une leçon sur les vampires. Il est toujours aussi amusant, ce cher Banks ! Je soufflais et passa ma jambe droite au dessus de l’autre en me cognant les genoux au dessus du petit banc ou je me trouvait. Si j'aurais eu un peu plus de place pour mes jambes en dessous de mon banc, j'aurais certainement pu sauver l’effondrement de mes crayons sur le carrelage de la classe. Je remerciais les Dieux de ne pas avoir attirer l’attention sur moi, et je les reprirent très discrètement.
L’élève devant moi, un garçon avec les cheveux blond et une paire de lunettes attacher sur son nez, me passa un tas de feuille que étaient soigneusement attacher ensemble avec une agrafe. J'en profitais de passer mon nom à Jasmine, maintenant qu’il y avait plus de bruits autre que des soupires et des ronflements.

« Aspen. Aspen Madden. Bonjour et bienvenue à Forks. » dis-je avec un grand sourire.

Lorsque je reçue mon tas, j'ai vite observée s'il y avait noté quelque chose d'intéressant dedans, mais ce n'était – pratiquement – pas possible. Seuls les grands clichés ont été enregistrés dans celui-ci. Questions sur le raisonnement de l'homme du 19e siècle aurait soulevées au sujet du degré de Vlad Tepes. L'homme qui, entre autres choses était surnommer Dracula. Tiens, on allait avoir un bon début d’année avec ces genres de sujets…

Quand il nous a indiqué qu’on pouvais mieux directement commencer avec cette tâche, s’y on voulait être prêts vers la fin d'octobre. Plusieurs élèves avait l’air surpris. On distinguais plein de soupire et de réclamations de tous les côtés de la salle de classe. Je riais méchamment en commun avec mes pensées qui étaient toujours attentionné sur le personnage fictif. Dracula est un homme sympathique si vous aviez à le comparer avec les vrais vampires existants dans cette ville.
Et oui, mais bien sûr qu'il en existe. Ici, à Forks, ville des pluies et de nuages foncée, vivaient beaucoup de sangsues non désirés.
J’eu un frisson pas très agréable en pensent à l’idée de rencontrée encore une de ces bestioles. J’ignorais si mon nez sera capable de survivre une autre attaque puante. Les voire était un massacre assez grand pour moi. Froid, dur, puant et faux. Oui, je les trouvais promptement faux. Qui pouvait donc vraiment croire qu’ils étaient humains ? Personne si c’étais mon cas de le décidé !
Je devais admettre que j'avais l'habitude de – quand je n'étais toujours pas de loup – pas vraiment les distingué sous les gens normaux, mais quand même… C’était bien évident, non ?

Pour la deuxième fois, je pris un regard abstract dans la classe. Certains élèves observaient leurs papiers, et d'autres rêveraient toujours des vacances ici passé, mais quand une élève – avec un décolleté largement exagéré s’avançait vers le vieux Banks pour le demander quelque chose a propos du sujet, j'ai saisi ma chance.

« S'agit-il d'un travail individuel ? » Je demandais a Mademoiselle Woods. « Je n'étais pas encore prête pour une attention aussi particulière; le cours est un peu ch*ant... » Je m’expliquais vite fais.

La rentrée, enfin !

En ce matin du premier septembre, je n'en pouvais plus d'attendre ! Vers six heures, je m'étais levée, incapable de dormir d'avantage. Pour la rentrée scolaire, j'aimais toujours bien d'arriver en cours quelques minutes à l'avance. Le temps de me familiariser à la classe, de parler un peu avec le prof aussi, et de regarder bien tranquillement mon nouvel horaire.

Malheureusement (!), mon abominable grand frère avait bien pris son temps pour se préparer. Je l'avais supplié de se dépêcher, en vain. Ca le faisait rire, l'Idi*t. Et comme c'était lui qui nous conduisait à l'école, j'étais complètement à sa merci. A plus ou moins sept heures cinquantes, il s'était enfin décidé à se mettre en route.

Résultat, j'étais arrivée tout juste à huit heures cinq, et je n'avais que le temps nécessaire à passer chercher mon horaire et à me rendre en classe, en même temps que tous les autres élèves. De surcroit, il y avait une nouvelle. En temps que - future - déléguée de classe, je m'étais précipitée vers elle pour lui souhaiter la bienvenue et lui dire que j'étais là, au besoin.

Après, je m'étais installée sur le banc qui précédait le sien, près de Charles. Un gentil garçon, condamné à être deuxième de classe - la première n'étant autre que moi.

Le prof, monsieur Banks, que je ne connaissais pas encore, commença son cours. Vingt minutes après la sonnerie. Juste le temps d'accueillir une élève en retard. Elle s'étais installée à côté de la nouvelle, derrière Charles. Alors que Monsieur Banks parlait, je les entendais chuchoter derrière moi, et elles continuèrent durant la distribution des feuilles. Un sujet passionant pour débuter l'année, le mythe de Dracula ! J'avais - évidemment - déjà lu le livre. Cependant, je sentis que ce cours allait me plaire.

J'espérais que les deux filles derrière arrêteraient de bavarder. Pas qu'elles parlaient fort, mais j'avais l'ouïe fine. Bien que je n'écoutais pas ce qu'elles disaient, ça faisait comme un bruit de fond qui m'empêchait de me concentrer pleinement sur le récit - très intéressant - de notre professeur.

Bien que Kate soit morte hier, je me sentais légère, je reprenais les cours, enfin je pourrais me réintégrer dans le monde où vivaient les humains, c'était primordiale pour moi! Mes frères, soeurs et moi-même arrivâmes en avance pour l'heure de cours, berk, de l'histoire, un certain Mr Banks. Mon horaire n'est pas très faulichon, trois heures d'histoire, génial, j'avais toujours eu horreur de cette matière, qu'est ce qu'on s'en fichait du passé des français franchement!
J'étais en avance, génial, déjà que tout les regards étaient posés sur moi, il fallait que je reste seule, en toute pommée qui se doit, à regarder le prof préparer son cours. Hélas, je ne savais pas que tout en serait autrement... Ah! En fait non, je n'étais pas vraiment seule, une fille à l'odeur plus qu'aléchante était plus loin, elle était plutôt discrète, je ne l'avais pas vu...

Je me rapprochai du prof pour lui faire signer ma fiche:
-Vous êtes à l'avance, dit-il froidement.
Génial, en plus, il était ch*ant!
-Je sais, répondis-je en prenant un air arogant, mais maintenant que je suis là... En plus vous êtes déjà dans la salle de cours, ce qui implique que vous accueillez les élèves...
Un sourire apparut sur son visage tout rabbougris mais disparu aussi vite.
-Je ne direz rien car vous êtes nouvelle, néanmoins, évitez d'être insolente!
-Bien Monsieur, dis-je, complétement indifférente à la pseudo menace.

Je m'assis à un banc où il n'y avait qu'une chaise, pour être sûre qu'aucun humain ne s'assit à côté de moi, malgré la chasse de ce matin, j'avais un peu peur de perdre le contrôle. Les garçons n'arrangeaient pas ce sentiments, tous venaient, à tour de rôles, me demander d'où je venais, comment je m'appellais, si ils pouvaient s'asseoir à côté de moi et, d'une manière qu'ils voulaient dégagé mais qui ne l'était pas, si j'avais un pêtit copain. A cette question, je répondais oui, pour être sûre qu'ils me fichent la paix, mais, hélas, aucun peit ami, car, mise à part mes frères, je n'avais pas encore rencontré de vampires mâles qui me plaise.

Je me figeai tout d'un coup sentant cette odeur désagréable, le même qu'hier, le même qui avait tué Kate, la même pour laquelle j'aurais donné n'importe quoi pour que son détenteur meurt. C'était une jeune fille, elle était arrivé en retard, elle s'assit à côté de l'autre nouvelle, la fille que j'avais vu avant les cours, celle à la si bonne odeur, et elles commencèrent à discuter. J'avais une fole envie de lui sauter au cou, mais pas pour les mêmes raisons que les autres, non, elle, j'avais envie de la tuer, avec de la souffrance si possible, ce serait le pied, comme disait certains humains. La perte de Kate me revint avec force, mi qui pensais que ce n'était pas si terrible, étant donné qu'au matin, j'étais de bonne humeur, mais j'avais belle et bien perdu une amie...

Dracula. Dracula, j'avais déjà lu ce livre avant d'être transformé, les gens nous prenaient vraiment pour des Monstres, enfin, il n'y avait pas que les Vampires qui se tapaient plusieurs femmes, d'ailleurs, les Vampires étaient plus fidèles que les humains, je l'aurais ien fait remarqué à la chse qui nous servait de professeur, mais j'avais d'autres chats à fouetter, fouetter, c'était bien le mot. Qu'est ce que ce loup-garou pouvais fouetter, elle puait vraiment! Et puis, ce sang humain! Mais bon Dieu, qu'est ce que je foutais là? Dans une classe remplis d'élèves plus appétissant les uns que les autres, surtout la fille qui était là au matin, alors qu'il n'y avait encore personne... Il n'y avait qu'un Loup-Garou pour se mettre en travers de mon chemin ert encore, il n'était pas sûre qu'elle se transformerait devant toute cette classe... Mais je ne préférais pas courir le risque. J'étais dans une sorte de demi-conscience, essayant de maîtriser mes pulsions... Mais pourquoi est ce que j'avais l'impression que le repas du matin n'était pas assez? Qu'il faudrait un petit dessert bien sanglant? De dépis, je serais le banc de mes doigts, histoire de me déconcentrer ne serait-ce qu'un peu de ces odeurs; un éclair de lucidité me souffla de ne pas trop appuyer, j'imaginais mal la tête des élèves si le banc se fissurait ou pire se cassait! Bien sûr, cela ne dura pas bien longtemps, Mr Banks s'approcha de moi, je bénis le ciel qu'il n'ait pas une de ces si bonnes odeurs, ç'aurait été la goutte qui aurait fait déborder le vase. Comme le dit le dicton, il vaut mieux prévenir que guérir, aussi j'arrêtais de respirer, malgré que ce soit désagréable.
-Mademoiselle, est-ce que ça va? Vous êtes bien pâle...

Ah! La feinte que j'étais pâle, pff, pitoyable! Je désserais doucement les doigts de la table, ça allait un peu mieux, on aurait dit une sorte de crise, elle était un peu passée, mais l'envie de manger était toujours présente, j'offris un sourire à Banks:
-Ne vous inquiétez pas, Monsieur, je vais bien!
Je rebloquai ma respiration.
-Puis-je savoir pourquoi vous teniez le banc comme ça alors Mademoiselle?
Râââh! Qu'est ce que ça pouvait bien lui faire? Je re-débloquai ma respiration:
-Je... J'ai laissé tomber mon crayon, j'ai juste essayer de le rattraper avant, mais ça n'a pas fonctionné...
Il leva un sourcil en regardant par terre, mon cerveau tournait à toute vitesse, bien sûr qu'il n' y avait pas de crayon, je l'aurais rattrapé!
-Je ne vois pas de crayon...
-Ben, il a sûrement roulé, escuse pitoyable, je savais mais il fallait bien improviser, je regarderais à la fin du cours...
Il partit et je bloquai une fois de plus ma respiration, nouvelle crise, c'est comme ça que je les appellerais maintenant, je sentais que ces trois heures passeraient lentement, trop lentement... Alors je croisai le regard de la jeune fille qui avait attiré mon attention avant le début du cours... Enfin, l'odeur qui avait attiré mon attention...

Commentaires :

Spoiler:

Aspen. La fille à mes côtés s'appelait Aspen. Original comme nom... il lui correspondait bien. Je ne saurais pas dire pourquoi, d'ailleurs. Les feuilles passèrent de main en main, et, une fois que j'eus jeté un coup d'oeil au titre, je fus surprise de constater que le cours s'intitulait bel et bien "Le Compte Dracula". Ma voisine profita une nouvelle fois de l'agitation générale pour parler :

" S'agit-il d'un travail individuel ? Je n'étais pas encore prête pour une attention aussi particulière; le cours est un peu ch*ant... "

Que de beaux mots pour demander à la tricherie. Ou coopération, si on veut employer le même langage soutenu. Un sourire s'imprima sur mes lèvres. Pas mal, cette Aspen. Au premier coup d'oeil, je m'étais demandée comment elle serait. Mais... elle n'était rien de ce que je m'étais imaginée. Ni intelotte déclarée, ni rebelle de sang, ni introvertie invisible, ni même extravertie au bon vivre. Elle était plus recherchée. Un grand mélange des citations ci-dessus. Elle paraissait plutôt décontracte, mais, après qu'elle m'ait posé cette question, après que j'eus regardé ses yeux... elle avait quelque chose de caché... de subtil. Subtil est le mot.

Note :

" Je crois que Monsieur (insister sur le Meu-sieu) Banks nous en voudra si on partage le travail. Je suis généreuse sur ce point. Et puis, je crois que c'est mauvais de se fatiguer dès la rentrée : commençons doucement. "

Je souris. J'aimais déjà cette fille... malgré son côté inconnu. Mystérieux. Mystérieux lui collait bien aussi d'ailleurs. Elle est sympa, mais subtilement mystérieuse... ou mystérieusement subtile. Au choix. Le professeur repris brièvement son cours. Brièvement parce que, à peine eu-t-il prononcé quatre mots, il attira l'attention sur une jeune fille.

" Donc, comme je le disais... euh... Mademoiselle, est-ce que ça va ? Vous êtes bien pâle... "

La fille en question tiqua : un début de sourire s'illumina dans ses yeux d'un beige doré. Beige doré ? Etait-ce une hallucination ou rêvais-je ? Dans les deux cas, ce n'était pas possible. Rêvais-je également, hier, lorsque j'ai cru voir que mon père avec des yeux violets ? Je serrais le stylo entre mes doigts quand une petite voix intérieure vint m'apaiser.

Elle s'éteint. Merci petite-voix...

Entre temps, la fille s'était expliquée - je n'avais pas réellement écouté, mais j'ai entendu

et

. Quand le professeur d'histoire reparti vers l'avant de la classe en soupirant, je sentis quelque chose me gratter dans mon dos. C'était l'élève de derrière qui demandait - à coup de latte - de faire passer au premier rang les copies qui étaient en trop. Je me saisis du bloc quand j'entrevis le regard de la fille au teint marmoréen. Elle me regardait. J'eus peur... mais en fait, je n'étais pas proie de ses yeux. Son regard pointait rageusement ma voisine.

Se connaissaient-elles ? Visiblement, oui : on ne pouvait pas haïr comme ça du premier regard. Elle dû sentir mon regard sur elle, car ses yeux dévièrent... sur moi pour directement se poser autre part. J'eu un hoquet de surprise. Je ne pouvais pas rêver... ses yeux étaient la couleur qu'ils me semblaient être depuis le début. Pas besoin de réfléchir plus loin : je n'étais pas folle.

pensais-je pour la petite-voix. N'ayant plus rien à voir, je me retournait et faisait passer le paquet de feuilles. J'interpellai Aspen d'un doux coup de coude, et chuchota :

" Dit moi que je ne suis pas folle : les gens ici ont-ils tous des yeux de couleur impossible ? Cette fille, derrière - à droite du roux sportif, devant l'Emo aux cheveux bruns - a les yeux couleur or ! "

[écrit avec l'accord de Diiiiiiii pour les différentes actions de son personnage.]

J’en étais sûre et certaine. Même si on avait dit tout cela à haute voix, devant la classe ou un public plus élargi que nous deux - et les oreilles qui écoutaient nos chuchotements - personne nous aurai compris. Les mots était bien trop délicat pour avouer de la tricherie. Je ricanais au pensées, et distinguait aussi un sourire apparaître sur le visage de ma voisine - Jasmine. Discret, mais voyant. Sa réponse m’avait un peu surpris. Elle avait l’air bien trop… sage pour faire un travail duo. Mais l’apparence trahit toujours. Toujours…
Le regard de Jasmine tourna soudainement, et je le suivais une seconde après. Au même moment qu’en apercevant la scène qui tenait place entre le professeur et une élève, ma main commençais a trembler sauvagement. Je du tenir le dessous de ma chaise avec l’autre mains pour ne pas perdre mon contrôle. L’élève avec qui le professeur avait une conversation, puait incroyablement. J’avais l’impression de reniflé du poison. Ma tête tourna, mais je ne retirais pas mon regard horrifié de la fille. Je la visais avec des yeux remplis de violence. Cette fille… son odeur… je la reconnaissais. Ma main se formait dans un poing , et mes os devenait tellement blanc en dessous de ma peau, que je me demandais si j’arrivais bien à me tenir calme pour encore un moment. Cette vampire - car c’est ce qu’elle était; sangsue; morte; froide et horriblement puante - était la même que celle que j’avais rencontré dans les bois près de l’hôpital avant d’avoir tuer sa colocataire - amie, ou quelque chose d’autre. Mais vampire en tout cas.
Je me rappelais bien les froids morceau de pierres que j’avais arracher du corps de la créature, ensemble avec le reste de la meute, ou ceux dont je me rappelais d’être là en ce moment.
Je n’avais jamais cru que tuer allais faire tellement de bien. Enfin, tuer ceux dont personne voulais sur cette terre. Elle était bien trop petite pour gardé des sangsues partout. Avec ces pensées, j’était pas vraiment prête à me calmer et pourtant je me sentais bien mieux maintenant que la sangsue avait tiré son regards de mon côté.
J’avais pas encore finis insulter la vampire dans ma tête quand je sentais un regard sur le côté de ma tête. Je me tournais vers ma voisine avec un sourcil levée. M’avait-elle dit quelque chose ?
Avec l’horrible découverte que je venais de faire, et en avant un peu perdu mon self-contrôle, j’avais oublié que je n’étais pas seule dans ce locale. Une vingtaine d’autre têtes se trouvaient autour de moi et l’autre… chose. Je me jugeais soudain d’avoir pensé à un plan pour effacer la sangsue de la planète - comme j’aurais fait avec l’autre - car si j’avais pas tenue mon calme, j’aurais pu changer d’apparence ici en classe. Et avec ça, mettre la vie d’une dizaine de jeune élèves en terrible danger.
Je mordais doucement sur le bord de ma lèvre, essayant de me rappeler ce que Jasmine aurais pu me dire. Dans ma tête une phrase apparu.

« Dit moi que je ne suis pas folle : les gens ici ont-ils tous des yeux de couleur impossible ? Cette fille, derrière - à droite du roux sportif, devant l'Emo aux cheveux bruns - a les yeux couleur or ! »

Quand je me réalisais que c’était bien ce que Jasmine aurait du me dire, je commençais à paniqué. Elle ne savait pas que ‘la-fille-avec-les-yeux-en-couleur-d’or’ était rien d’autre qu’un monstre. Elle ignorait que cette créature buvait du sang. Elle n’avait aucune idée que ces yeux avait une couleur si différente à cause de ce qu’elle ce nourrissait avec.
Et comme si ce n’était pas assez difficile de tenir mon calme, elle me demandais - moi, pire ennemi des sangsues - de lui expliqué pourquoi tout le monde avait des yeux de couleurs ‘extraordinaire’ ici. En repensent à ce que je venais de croire avoir pensé, et en me rappelant quel était les réel mots de Jasmine; mon corps ce tenait silencieusement fort et tendue.
Je la regarda avec les yeux grand terrifié et pourtant aussi sérieuse qu‘avant. Je priais de ne pas bien avoir entendue. Que c’était juste une illutation que ma tête avait crée en espérant de me tenté à devenir loup. Doucement, et prudente, je lui posa une question à ma voisine avant de répondre la sienne.

« Tous ? » j’essayais de ne pas faire trembler ma voix, mais en vain… « Tu veux dire que tu vois des gens avec des yeux en couleur d’or partout ? C’est ridicule ! Je suis sûre que c’est des lentilles. » » Avec cette dernière phrase, je ne pouvais plus m’en empêcher de le dire sur un niveau tellement bête, qu’il semblait que je la ridiculisais. Ce qui n’était pas du tout mon attention.

Je savais que mon explications n’était pas vraiment stabile, et que je l’avais juste dit en essayant de dire quelque chose qui aurait du expliquer le moindre chose. Car la vérité - plus puante que jamais - ne pouvait pas être découvert.

Le professeur avait distribué les feuilles, mais les deux jeunes filles derrière moi continuaient à jacasser. Et le comble, c'est qu'une d'elle avait fait une proposition qui ressemblait d'une manière douteuse à la tricherie. Et l'autre s'était empressée d'accepter ! Franchement, à commencer dès le premier jour, on se demandait où elles en seraient à la fin de l'année.

Agacée, je me retournai pour leur demander le silence. Mais elles s'étaient arrêtées. La blonde regardait vers une jeune fille de la classe, dont le professeur s'inquiétait de l'état de santé. C'est vrai que la pauvre fille aggripait son banc comme en proie à une douleur. Et la deuxième, la brune, et bien elle regardait l'élève aussi. Sauf que contrairement à la première elle affichait une telle haine dans ses yeux que je regardai ailleurs, instinctivement. Cette fille faisait peur. Elle semblait mépriser l'autre fille à un point tel que c'en était inquiétant. Elle serrait les poings, les jointures de ses doigts ressoratient et étaient toutes blanche. Comme si elle devait se contrôler...

Un peu - non, très dégonflée, je laissai échapper un pathétique petit " chut s'il vous plait" et retournai bien vite à la lecture de mon paquet de feuilles sur le comte Dracula. Le cruel vampire me semblait à l'instant bien plus sympathique que la jeune fille derrière moi...

Commentaire :

Spoiler:

Deux regards. J'avais croisé deux regards. Ces deux regards, ceux que je n'aurais jamais du croiser. Les deux filles qui ont des odeurs a tomber, l'une tellement elle sent bon et l'autre tellement je voudrais mourir. Je regardai la Loup-Garou avec hargne quand je croisai celle de... Jasmine si j'avais bien entendu leur conversation, elle me regardai avec curiosité ce qui me fit soupirer, allaient-ils donc tous me regarder comme ça? Je n'étais pas une bête de foire!
Jasmine avait un air un peu déboussolé, aussi je tendis bien l'oreille pour entendre ce qu'elle disait au clébart.-Dis moi que je ne suis pas folle : les gens ici ont-ils tous des yeux de couleur impossible ? Cette fille, derrière - à droite du roux sportif, devant l'Emo aux cheveux bruns - a les yeux couleur or!

J'émis un petit juron entre mes dents, comment cette humaine avait remarqué alors que nos regards c'étaient croisés à peine quelques secondes? C'est vrai que l'or n'était pas courant mais bon, je ne regardais pas directement la couleur des yeux de la personne avec laquelle j'échange un regard!
Plutîot curieuse, j'écoutai la réponse du clébart:
-Tous? Tu veux dire que tu vois des gens avec des yeux en couleur d’or partout? C’est ridicule! Je suis sûre que c’est des lentilles.
Pi-to-ya-ble. J'émis un rire discret que Banks n'entendit pas, des lentilles or? Est-ce que ça existait? J'en doutais fortement, mais bon, ça m'arrachai la langue de l'admettre mais le clébart avait bien fait, il vallait mieux répondre ça que: "Oh! Ce n'est rien! C'est juste une vampire assoifée de sang qui résiste péniblement à se jeter sur toi pour manger!"

Je me concentrai sur le cours que m'avait passé le voisin de devant, Dracula, ma foie pourquoi pas? C'était sûrement plus interréssant que la guerre, enfin, plus attractif. Aussi l'heure passa assez vite, je me fis à l'odeur du sang, assez pour ne plus aggriper le banc et ne plus bloquer ma respiration. Au moment où je jetai un de ces regard assez fréquent au Loup-Garou, la cloche retentit et le professeur dit:
-Bien, pour ceux qui n'aurez pas été assez malins pour aller au toilette au matin, vous pouvez y aller...
A mon grand étonnement, près du trois quart de la classe partit dans les couloirs; ça me déplaisait assez, ça voulait dire moins de gens, moins de sang, ça c'étyait bien, mais moins de gens pour s'interposer entre moi et le clébart, ce qui, je l'avoue était une très mauvaise chose. De plus, le professeur semblait près à s'endormir, on aurait pu se battre qu'il nous aurait dit de baisser le volume! Je restai donc assise et pour me désintéresser du clébart je me mis à lire la partie du cours que nous n'avions pas encore faite...

Spoiler:

Tiens, c'était déjà l'heure de la pause. Je n'avais pas vu la première heure passer ! Mr Banks nous avait tout de suite mis dans l'ambiance en annonçant qu'il attendait de nous pour ces trois heures qu'on lui fasse une rédaction sur ce qu'on savait des Vampires et de Dracula en particulier, plus si on avait déjà lu le livre, qu'elles étaient nos impressions etc...

Je m'étais rapidement concentrée, si bien que je ne faisais plus attention aux deux filles derrière moi.

Et maintenant, le professeur nous donnait la permission d'aller aux toilettes. Aussitôt dit aussitôt fait ; plus de la moitié de la classe - au moins les trois quarts - se précipita dehors. Y compris mon voisin Charles qui me répétait depuis vingt minutes qu'il devait aller aux WC, comme si ça m'intéressait...

J'avais écrit une grande partie de ma rédac', qui faisait deux pages. Mais je bloquais sur un passage.

Je me levai donc, jetai un coup d'oeil en arrière, vers la fille qui semblait malade tout à l'heure et m'avancai vers le bureau du professeur. Il avait l'air...perdu dans ses pensées. Ok, en réalité, il était à deux doigts de piquer un somme.

" Hum hum, monsieur ? Eum, je me demandais, pour la rédaction,...Enfin non, rien, ce n'est pas important..."

Sans savoir pourquoi, je me sentais mal à l'aise, j'avais hâte que la pause se termine et que Charles et les autres reviennent.

Spoiler:

Des lentilles... bah voyons ! Bon... en fait je ne vois pas ce que ça aurait pu être d'autre. Peut-être que c'était la grande mode, dans cette ville paumée. Je ferais avec... et si j'ose, je demanderais à mon père s'il en porte lui aussi, et pourquoi. Bizarrement, j'ai toujours admiré les yeux d'un bleu-ciel irréaliste qu'abordent les héros dans les films. Ou les yeux vert-émeraude qui ressortent bien. J'eus envie d'essayer. Tout à coup, bien que l'idée ne m'ai jamais effleurée l'esprit au part avant.

Abrégeons... le cours avait repris. Le prof. nous dicta les exercices à faire puis nous laissa travailler. N'ayant pas lu le livre de

, je ne pouvais pas écrire de rédaction, comme la quatre cinquième de la classe. Hu Hu Hu... l'année s'annonçait plein de surprises. J'avais déjà remarqué un groupe de fauteurs de troubles, au fond, quelques élèves rebelles ci et là, et seuls deux petits intellos boutonneux à lunettes devant moi

. Le reste était entièrement constitué d'élèves qui, comme moi, étaient là pour apprendre ce qui leur était utile d'apprendre et de rire le reste du temps. Bon j'avoue que je suis pas l'élève modèle (j'ai sûrement donné cet impression ci dessus...) mais je ne suis pas non plus un vrai cancre. J'ai toujours aimé l'école. Juste certains cours jugés

ou

comme voir la serrure pendant 9 mois en première rénové, ou l'algèbre pendant au moins trois ans déjà, et c'est pas fini ! Je soupirai, bon malgré mes petites réflexions sans queue ni tête sur ma vie et l'école, j'ai un travaille à faire.

L'exercice était simple : coller sur papier tout ce qu'on sait ou croit savoir sur les Vampires et leur légende. Je réfléchissais, mais, tout ce qui me venait à l'esprit était qu'ils étaient mort, mais vivant, qu'ils étaient tout blanc, avec des yeux avec des reflets diaboliques et cruels, et qu'ils avaient des loooongues canines blanches qui dégoulinaient de sang.... mais j'aurais été stupide de mettre ça par écrit : c'était le cliché ''mauvais film d'horreur''. Une idée constructive ? * Réfléchis, espèce d'inculte ! * souffla la petite voix. Je lui aurait bien répliqué qu'elle n'était pas plus cultivée que moi, mais ça ne m'aurait pas avancé dans mon travail. Je regardais ma voisine, douteuse. Ç'aurait été vraiment pitoyable de demander son 'aide' dès la première heure de cours, non ? * Elle te prendra pour une grosse nulle, mais au moins, tu ne sera pas la 'grosse nulle' de la classe dès la première heure de cours quand le prof aura remarqué que tu as pondu une description du vampire cliché horriblement cruel et méchant ! * dit-elle. Oké oké... je me rachèterais une autre fois, sur un autre sujet.

Je donnai un coup de pied discret à ma voisine, juste assez fort pour qu'elle tourne la tête vers moi.

" Dit... euh... les vampires et compagnie, c'est pas trop mon sujet préféré. Je ne suis pas encore passée pro' en connaissance de la dentition des vampires. Tu as une idée de description autre que le vampire cliché du film 'Vlad Tepes' - ancienne version ? Question de pas passer pour une grosse inculte dès le premier jour... " chuchotai-je au volume le plus bas pour pour que l'élève modèle de devant soit dérangée par notre conversation.

J’étais a moitié endormis, bien à cause du cours qui ne m’intéressait pas du tout ou peut-être le fait que le prof était plutôt lent à rapport à la vitesse dont je voulais passer ce thème. Je ne pouvais… non; Je

pas supporter l’odeur d’une vampire dans la classe - laisse tomber aussi devoir écouté leur stupides mythes. En tournant ma tête vers l’horrible fragrance derrière moi, je releva mon nez. Comment est-ce possible de puer tellement ! La fétidité insupportable empesta tellement fort dans mes narines, que je me sentais obliger de ne plus respirer par le nez. Mais l’idée de l’avoir en bouche n’était pas vraiment mieux…
Mes mains tremblait a nouveau. Je baissais ma tête et plaçais mes mains dans les poches de mon jeans. Le calme revenu dans mon corps, et je libérais enfin mes poumons de leur torture. J’étais sûre que le fait que je me sentais calme n’avait pas aidé mon physique. J’avais sûrement l’air effrayante ou affreuse. Je me rappelais bien de quoi les autres loups - surtout mon frère - avait ressembler en reniflant l’odeur pour la première fois. Pleins d’haine et de violence. Les dents serré sur l’un l’autre en essayant de garder leur calme. Pire;

savais comment c’était.
Mais aujourd’hui, il n’y avait personne pour me retenir, pour me conforter. Noah était dans son propre cours, sans problème - sûrement sans même savoir qu’il y avait une stupide buveuse de sang dans cette école.
Je pouvais toujours aller au collège de La Push, comme j’avais fait les premières années. Mais pour repartir là bas, en avant tous les regards coller sur moi juste parce que je n’avais pas l’air d’une fille de quinze ans, n’était pas un de mes vœux.
Ici, personne ne me connaissait assez bien pour me dire quoi que ce soit. L’idée de me garder bien au fond, avait marché, mais même… ma vie sociale n’existait plus qu’à La Push.
J’ignorais pas qu'il y avait des vampires à Forks, bien que non, mais d’en avoir dans la même classe et de savoir se contrôler en même temps, n’était pas facile. Mon corps voulait sauter sur la sangsue, arracher chaque parti de son corps et la brûler sur un grand tas - mais ma tête me disait quelque chose d’autre.
En bref, je me sentais plus à l’aise.
Le dilemme:

bien je sortais immédiatement de la classe sans dire quelque chose, sans regard.

je rester bien sage sur ma place, avec mes mains caché dans mes poches, en supportant l’odeur de la sangsue.
Avant de même opté pour l’un au l’autre, un doux bousculement contre ma jambe tira mon attention.

« Dit... euh... les vampires et compagnie, c'est pas trop mon sujet préféré. Je ne suis pas encore passée pro' en connaissance de la dentition des vampires. Tu as une idée de description autre que le vampire cliché du film 'Vlad Tepes' - ancienne version ? Question de ne pas passer pour une grosse inculte dès le premier jour... »

Je grimaçais vers ma voisine, et croisa mes bras. Tiens, tiens. J’étais déjà assez contente que les vampires n’étaient pas son sujet préféré, mais je ne me réjouissais pas trop tôt. Le ‘compagnie’ appariait sous la forme d’un grand point d’interrogation devant mes yeux.
J’avais bien envi de lui répondre la vérité, mais je craignais que ce n’était pas une trop bonne idée. Même si elle ne croyait pas aux mythes et histoires, un petit soupçon était assez pour faire partir quelqu’un découvrir la vérité. Et bon, il y avait des règles que tout le monde devait respecter. Des secrets qui ne pouvaient pas être découvert…
J’essayais donc lui répondre avec le visage le plus neutre que j’eu jamais dans ma vie. Peut-être tellement neutre, qu’on aurait pu lire le mensonge sur mon visage.

« Hmm… vampires, hein. Je crois qu’ils ressemblent plus aux personnages de ‘Under world’. Sinon, c’est bien trop voyant, non ? Imagine ces sangs- » Oops. Je reprenais ma phrase si vite, qu‘une personne qui n‘avait pas tellement écouté, n‘aurait pas remarquer mon erreur. « … ces vampires se balader avec leur cape et du gel pleins les cheveux. Comme tu as déjà dit : c’est trop cliché. »

Je continuais vite a visionné mon paquet de feuilles, en ignorant si j’avais dit ce qu’il fallait… ou pas.

Enfin, après une longue dizaine de minutes passées à me demander pourquoi je'étais mal à l'aise sans trouver de réponse, Charles et les autres revinrent des toilettes et le cours reprit.

A la moitié de l'heure, j'avais fini ma rédaction. Ce qui n'était vraisemblablement pas le cas de tout le monde. Pour être honnête, et sans me vanter, j'étais la seule à avoir terminé. Les deux filles du banc derrière moi étaient encore en train de chuchoter à propos du travail et des vampires, d'après ce que j'en ai compris. Même ce bon vieux Charles était presque couché sur sa feuille, apparemment très concentré. "Pfff, il est vraiment ridicule!". Il avait de l'encre sur les doigts, sur le bout du nez aussi, et ses boutons luisaient sur sa peau, comme en accord avec ses cheveux gras. Soudain, je regrettais de m'être assise à côté de lui.

Depuis le début de mes secondaires, Charles avait été mon seul voisin de classe, mis à part une petite chinoise qui était repartie après trois semaines parmi nous. Curieusement, cela ne m'avait jamais dérangé de ne pas avoir d'amis - disons le franchement - jusqu'à aujourd'hui.
Bah, ce genre de petits coups de blues me prenaient parfois, quand j'étais dépaysée ou nouvelle quelque part.
C'est vrai que ce matin était un peu spécial. C'était différent mais tout était pareil. Je ne comprenait pas ce qui clochait. Charles qui transpirait sur sa feuille, l'émo de service qui se remaquillait derrière sa farde, Tony le footballeur qui draguait Jenny la pom-pom,...Et la brune derrière moi qui avait l'air d'avoir des envies de meurtre en voyant la fille toute pâle deux bancs plus loin. La fille incroyablement jolie. Le problème était là.

Incapable de mettre le doigt sur ce qui me gênait - peut-être l'ai-je déjà dit mais je déteste ignorer quelque chose- bref, ennuyée et agacée, je me décidais à remettre ma copie à Mr Banks. Qui avait encore l'air de dormir. Tssss.

Ah ben non. Le bruit discret que fit mon petit tas de feuilles en tombant sur le bureau lui fit ouvrir grand les yeux et s'ébrouer énergiquement.

" -Ca alors, il est déjà cette heure là ?! Mon dieu, je suis chargé de vous trouver un délégué moi ! Allez hop, Zedde, distribue moi ses fiches de candidature pour les élections de votre délégué et retourne à ta place.
- Mais, monsieur...C'est la rentrée, on ne se connait pas encore vraiment...
- Qu'importe ! Vous êtes assez grands pour vous faire une idée sur les autres membres de votre classe ! De toute façon, si vous n'arrivez pas à vous décider, je choisirai moi même, au hasard..."

Ah ah. Un peu de piquant dans cette ambiance limite soporifique. Et puis, j'espérais bien être élue moi ! Avec enthousiasme, j'éparpillais mes fiches sur les bancs, avec un sourire bienveillant du genre "Tiens, regarde, mon nom c'est le deuxième à gauche, vas-y coche ! "

Je balançai distraitement deux papiers sur mon bureau, juste devant Charles qui fit un bruit bizarre. Il me restait à donner leur fiches aux deux jeunes filles derrière. Je n'osais pas trop tenter le coup du sourire engageant...

Pour la suite :

Spoiler:

Une rédaction sur Dracula, pas génial pour le premier cours, c'était tout juste si je n'entendais pas des ronflements venant du bureau de Monsieur Banks, cette ouïe fine était un très gros désavantage, mes parents me l'avaient dit, mais comment voulez-vous vous concentrer alors que vous entendez tous les petits chuchotements en classe, y aurait longtemps que ma rédaction serait fini!
Le seul, oui, le seul, bon point dans la chose était l'odeur, ou plutôt une des odeurs, je sentais encore le sang humain, mais c'était beaucoup moins fort, peut-être même que si quelqu'un venait à côté de moi, je ne lui sauterait pas dessus! Hélas, ce n'était pas vraiment le cas...

Une jeune fille brune s'était levée pour rendre sa copie à Banks, elle avait déjà fini? Pas mal... Me lassant de cette satanée rédaction, je me concentrai sur ce qu'elle disait:
-Ca alors, il est déjà cette heure là ?! Mon dieu, je suis chargé de vous trouver un délégué moi ! Allez hop, Zedde, distribue moi ses fiches de candidature pour les élections de votre délégué et retourne à ta place.
- Mais, monsieur...C'est la rentrée, on ne se connait pas encore vraiment...
- Qu'importe ! Vous êtes assez grands pour vous faire une idée sur les autres membres de votre classe ! De toute façon, si vous n'arrivez pas à vous décider, je choisirai moi même, au hasard..."
Il s'était redresé tellement vite et était tellement surpris que j'éclatai de rire, un rire que beaucoup de gens entendirent, ils se retournèrent sur moi, l'air interloqué. J'haussai les épaules et dit:
-Ben quoi? Vous avez jamais vu quelqu'un rire?

Ils se retournèrent sur leur feuilles, à bosser, mais j'entendais toujours ces sales petits chuchottis, il y avait de quoi devenir folle! Au moment où je ne m'y attendait pas, la fille à la rédaction déjà achevée vint me donner une euille, sous le coup de l'odeur je fis un mouvement, je m'étais à moitié levée. L'angoisse me prit, je me sentais mal à l'aise, cette sensation d'être un monstre qui m'avait longtemps quittée revenait. Ce n'était que ma première journée, mais j'espèrait vraiment que je m'habitue vite au sang.
-Hum, désolée, dis-je à la fille, merci.
Elle me tendit la feuille, montrant d'un geste innocent la deuxième case à gauche. Bruna. Bruna Zedde. C'était son nom? Je me gifflai mentalement "Allez hop, Zedde, distribue moi ses fiches de candidature pour les élections de votre délégué et retourne à ta place", bien sûr que c'était son nom!

Je remarquai seulement après quelques minutes que mon nom aussi y était inscrit. Mince alors! Hors de question, je ne voulais pas devenir déléguée! Aux grands mots, les grands remèdes, je me levai et allai voir Mr Banks.
-Mr? J'aimerais ne pas être proposer en tant que potantielle déléguée...
J'avais du mal à croire que je parlai comme ça!
-Hum? Ah! Oui, oui, d'accord...
Il se leva:
-Bien, veuillez rayer Mademoiselle Anélia Staney de vos liste, merci!
Si c'était encore possible, je crois que je serais devenue rouge pivoine, mais bon, je me rassit à ma place, encore plus de regards collés sur mon dos...

{Désolée du retard, mais j'avais un bins avec mon clavier et je n'étais pas assez en forme que pour RPG}

" Hmm… vampires, hein. Je crois qu’ils ressemblent plus aux personnages de ‘Under world’. Sinon, c’est bien trop voyant, non ? Imagine ces… " Un petit mot inaudible. Mot ? Je parlerai de lettre. Un léger bégaiement... m'enfin tout le monde bagaye, non ? Il n'y a pas de quoi en faire un plat " ...ces vampires se balader avec leur cape et du gel pleins les cheveux. Comme tu as déjà dit : c’est trop cliché. "

J'hochais la tête. C'est vrai, si les vampires vivaient... sans être théoriquement vivant, donc le verbe ne convient pas. Disons, si les vampires existaient aujourd'hui, ils seraient forcés d'habiter dans un manoir reculé et très class' dans une propriété immense pour ne pas devoir constamment faire attention aux humains. Pendant une seconde, je rêvai d'un vampire achetant une boite de

au supermarché du coin, en saluant la caissière d'un geste courant. Je pouffai intérieurement avant de me rappeler que j'avais du travail. Avec cette image sobre mais exquise des vampires que m'avait donné ma chère voisine de classe, je pouvais continuer mon exercice.

Une vingtaine de minutes plus tard, je contemplais mon travail. Bon, c'était pas de la grande plume, mais j'étais assez contente - ce qui n'arrivait pas souvent. Moi, je suis le genre de fille qui aime lire un livre avant d'aller dormir (je n'ai absolument rien contre la littérature), quelques pages avant de partir au pays des rêves, c'est idéal. Mais écrire n'a jamais été mon fort. Je n'ai pas d'imagination pour ça. D'ailleurs, je suis plutôt terre à terre, dans le genre. Le seul texte irréaliste que je n'ai jamais écrit date d'il y a deux ans quand, pour le cours de fra...

Hey, pourquoi l'intellote' de devant elle se lève ? Le professeur n'a rien demandé, pourquoi ne lève-t-elle pas le doigt, comme tout le monde ? J'étouffe, en même temps que la moitié de la classe, un rire quand le Mr. Banks semble se réveiller. Si, dès le premier jour, il dort, il va devenir une légende ! J'arrête de rire alors que la deuxième moitié de la classe demande à la première partie ce qu'il s'est passé. C'est presque drôle de constater à quel point les gens sont lents.

" Ca alors, il est déjà cette heure là ?! Mon dieu, je suis chargé de vous trouver un délégué moi ! Allez hop, Zedde, distribue moi ses fiches de candidature pour les élections de votre délégué et retourne à ta place."

" Mais, monsieur...C'est la rentrée, on ne se connait pas encore vraiment... " Rétorque la petite intellote aux cheveux roux.

" Qu'importe ! Vous êtes assez grands pour vous faire une idée sur les autres membres de votre classe ! De toute façon, si vous n'arrivez pas à vous décider, je choisirai moi même, au hasard... "

QUOI !? C'est quoi ce bazar ? Mr. Banks est même pas notre titulaire ! La dénommée Zedde (à ce que j'ai cru comprendre) commence à distribuer. Oké, je vais compléter ce que j'ai dis plus haut : je suis plutôt terre à terre, dans mon genre, mais je ne suis pas d'accord avec tout. J'accepte ce qu'il y a à accepter... et ceci est inacceptable.

L'ensemble de la classe semble flotter entre deux courants. Réagir ? ou se taire ? Okay... je vais prendre la situation en main : si personne ne réagit avant les dix secondes qui vont suivre, je m'y collerai. Dix... Neuf... Huit... Sept... Six... Cinq... Je commence à stresser. Ayant pensé cela, je n'ai plus envie de faire marche arrière. N'empèche, se faire remarquer des la deuxième heure de cours... *

* Donc : cinq... quatre...

Quelqu'un lève son doigt.

C'est un garçon, plutôt grand avec des cheveux longs pour un homme. Brun, des cheveux bruns bouclés. Beau... *

* Oké oké, il est juste brun bouclé. Il parle.

" Euh, m'sieur. Vous êtes pas notre titulaire, ce n'est donc pas à vous que reviens la tâche de choisir le délégué. Et pis, il est trop tôt pour ça ! "

C'est là qu'intervient la psychologie de groupe.

" Il a raison ! " m'exclamai-je.

Le reste de la classe commence à se ranger de notre côté. Merci à l'encyclopédie

que j'ai lue l'année passée !

Spoiler:

Cette odeur, cette odeur! Ma tête tourna brusquement dans tout les sens. Pas qu’elle faisait des tourbillons littéralement, mais je me sentais terriblement mal. J’avais réellement l’impression que le diable lui-même vécu dans cette classe. Pourtant, je n’avais aucune raison d’être punie. Jamais je ne m’étais trop mélangée à cette foule et jamais avais-je insisté de trop. Même si la nouvelle année venait de commencer, j’en avais déjà marre. Il n’y avait pas question de devoir être assise dans même classe (même si c’était que celle d’histoire - j’espèrerais) qu’une sangsue pour toute une maudite année. Une sueur froide descendit le long de mon dos à ces pensées.

Un nuage rempli d’air vampirique envahissait autour de ma tête. Là, j’eus vraiment l’impression d’être au point d'éclater. En appuyant mes dents l’un sur l’autre, et avec mes mains serrées en dessous de ma chaise, je lançais un regard assassin vers la sangsue. Et j’en avais marre! Il fallait sortir d’ici, car encore un reniflement, et je ne saurais plus moi-même. N'arrivant plus à penser, un grognement sorti de ma bouche. D’abord choquée, puis absurde je regardais autour de moi.

Le sang me monta aux joues. Je jeta mes mains devant mon visage en cachant ma figure. Une liste de jurons jouaient dans ma tête.

" Euh, m'sieur. Vous êtes pas notre titulaire, ce n'est donc pas à vous que reviens la tâche de choisir le délégué. Et pis, il est trop tôt pour ça! "

Huh? Avais-je raté quelque chose? J’osais enfin sortir ma tête d’entre mes mains. Et ce que je vis n’était pas quelque chose de beau. Un garçon avec des cheveux brun bouclés, plutôt moche avait intervenu sur quelque chose qui avait mise la classe totale en débat. Quel délégué?

" Il a raison! "

Une voix s'était mélangée à la conversation. C’était ma voisine, celle qui avait eu tant de questions difficiles pour moi. Des questions qui étaient en mon cas des sujets auxquels je devais penser plusieurs fois avant de pouvoir répondre avec une sincérité suffisante pour lui faire croire. D’accord… j’étais quelqu‘un qui pouvait mentir plutôt facile (s’il n’y avait pas trop de gens qui me fixaient dans les yeux, car là ça deviendrait plus difficile) mais j’étais aussi persuadée de ne pas pouvoir mentir très longtemps avec cette fille. Jasmine avait quelque chose de spécial. Quelque chose que je ressentais pas souvent avec d’autre gens ‘normaux’. Si ce n’était pas la curiosité, c’était peut-être juste la fascination. Quelque part je savais que je n’en aurait pas fini avec cette jeune fille après quelques cours d’histoires, mais qu’il y avait plutôt encore de centaines d’histoires à raconter. Et maintenant, je me disais bien qu’il…

Elle était revenue; l’odeur terrifiante, dégueulasse, atroce, affreuse,… sangsue. Et cette fois-ci, s’en était vraiment trop. Je sentais venir l’explosion - le tremble de terre au fond de moi. Je me levais immédiatement. Pour une fois, ma fierté pouvait dormir et rester en classe, car je savais que j’étais encore… débutante (d‘une manière ou d'une autre, je détestais ce mot encore plus que ‘louve garou‘). Aucune explication donnée, je me précipitai vers la porte de la classe. Bon, peut-être il fallait quand même dire quelque chose. Je ne voulais de tout de même pas laisser une mauvaise impression auprès de mes futures connaissances d’école.

"Je me sens absolument pas bien, Monsieur." Dis-je en sursautant de ma propre voix. Elle était autrement que normal. Un peu plus lourd d’une manière que je ne puis nommer. J’espérais que personne ne l’avait remarqué. "Je vais à l’infirmerie. Excusez-moi."

Ensuite, la porte claquait derrière mon dos - brusquement et trop fort. Après quelques regards autour de moi, je me suis dit que ce n’était pas une trop bonne idée de courir vers l’infirmerie. C’est donc pour cette raison que je courais à l'extérieur de l'école. En route pour les bois de La Push, et une très longue nuit. Mon sac! Et oups, je savais que j’avais oublié quelque chose. Bien que je n’avais pas pensé du tout à ce que je devais apporter à part moi-même, il aurait mieux fallu d'emmener cela. J’espérai que Noah sera assez malin pour l’emmener - qu'aucun élève de classe aura besoin de l’emmener. Ce serrait réellement un peu exagéré. Et puis, je retournerai à l’école demain… en espérant de ne pas ravoir cours avec cette stupide buveuse de sang. Elle n’allait pas me condamner à une vie de chien. Tiens, ironique, l’idée. Moi? Un chien?

Correction du post + commentaires :

Spoiler:

Lynn : J'ai remarqué qu'il y avait quelques fautes que tu faisais plus souvent, alors j'vais corriger un peu Smile

Toi qui voullais apprendre ! Ne soit pas effrayée ou découragée par la dominance de rouge, il n'y a pas que des correction : j'ai aussi mis quelques commentaires rien avoir, ainsi que des explications supplémentaires (pour que tu comprennes tes fautes Smile

) Bonne relecture xD

Cette odeur, cette odeur! Ma tête tourna brusquement dans tout les sens. Pas qu’elle faisait des tourbillons littéralement, mais je me sentais terrible en moi-même (se sentir terrible en soi-même, c'est pas très français, même si ce n'est grammaticalement pas mauvais... Dis plutôt : "terriblement mal" ou quelque chose dans le genre) J’avais réellement l’impression que le diable lui-même vécu dans cette classe. Pourtant, je n’avais aucune raison d’être punie ( pourquoi punie ?). Jamais je ne m’étais trop mélangée à cette foule et jamais avais-je insisté ~~sur~~ de trop. Même si la nouvelle année venait de commencer, j’en avais déjà marre. Il n’y avait pas question de devoir être assise dans même classe (même si c’était que celle d’histoire - j’espèrerais) qu’une sangsue pour toute une maudite année. Des centaines de frissons (bon en fait, c'est une expression ça. Enfin il y a une expression pour dire ça. Ce que tu as écris c'est un peu bizarre, donc, je te conseille de mettre "une sueur froide dessendit..." ou " un frisson dessendit... " descendirent le long de mon dos à ces pensées. *

er

* (mdr, rien avoir les crottes de souris xD)

Un nuage remplis (on dit "remplie" pas "remplise" ni "remplite". Quand tu sais pas la lettre de la fin, mets le au féminin et ça s'entends =)) d’air vampirique s'envahissait autour de ma tête. Là, j’avais (l'imparfait n'est pas mauvais, mais le passé simple aurait mieux correspondu : " J'eus... ") vraiment l’impression d’être au point d~~e m~~'éclater. En appuyant mes dents l’un sur l’autre, et avec mes mains griffées (on aurait plutôt dit "serrées" ) en dessous de ma chaise, je lançais un regard tueur (l'expression dit : " Un regard assassin... " tueur fait un peu inventé à la seconde, tu vois ce que je veux dire ? XD) vers la sangsue. Et j’en avais marre! Il fallait sortir d’ici, car encore un reniflement, et je ne saurais plus moi-même ( c'est pas très français ça non plus. A ta place, j'aurais mis : " et... et je sais pas ! " vu que tu écris à la première personne aussi.). N'arrivant plus à penser, un grognement sorti de ma bouche. D’abord choquée, puis absurde je regardais autour de moi. *

* Les sang coula (le verbe couler fait plutôt penser à une blessure où le sang coule... mais quand tu rougis, c'est plus beau de dire : "Le sang me monta aux joues") vers mes joues, les coloran det rouges (vu que tu écris le reste du texte au passé, mieux vaus pas mettre trop de présent, en tout cas dans cette phrase).. J’agrippais (plutôt mettre "jeter" ou "mettre" dans ce cas-ci - même si le verbe mettre est à éviter) mes mains devant mon visage en cachant ma figure. Une liste de maudissement (maudissements colle pas, "jurons" est mieux)jouaient dans ma tête.

" Euh, m'sieur. Vous êtes pas notre titulaire, ce n'est donc pas à vous que reviens la tâche de choisir le délégué. Et pis, il est trop tôt pour ça ! "

Huh? Avais-je raté quelque chose? J’osais enfin sortir ma tête d’entre mes mains. Et ce que je vis n’était pas quelque chose de beau. Un garçon avec des cheveux brun bouclés, plutôt moche avait intervenu sur quelque chose qui avait mise la classe totale en débat. Quel délégué?

" Il a raison ! "

Une voix s'était mélangée à la conversation. C’était ma voisine, celle qui avait eu tant de questions difficiles pour moi. Des questions qui étaient en mon cas des sujets auxquels je devais penser plusieurs temps ('fois' colle mieux) avant de pouvoir répondre avec une sincérité suffisante pour me (tu as besoin de te convaincre ? non, c'est Jasmine, donc "lui") faire croire. D’accord… j’étais quelqu‘un qui pouvait mentir plutôt facile (s’il n’y avait pas trop de gens qui me fixaient dans les yeux, car là ça deviendrait plus difficile) mais j~~'en~~ étais aussi persuadée de ne pas pouvoir mentir très longtemps avec cette fille. Jasmine avait quelque chose de spécial. Quelque chose que je ressentais pas souvent avec d’autre gens ‘normaux’. Si ce n’était pas la curiosité, c’était peut-être juste la fascination (rien avoir avec le français mais.... curiosité et fascination de qui à qui ?). Quelque part je savais que je n’en aurait pas fini avec cette jeune fille après quelques cours d’histoires, mais qu’il y avait plutôt encore de centaines d’histoires à raconter (j'adore la tournue de phrase ! Bien trouvé !). Et maintenant, je me disais bien qu’il… *

* Elle était revenue; l’odeur terrifiante, dégueulasse, atroce, affreuse,… sangsue (je ne me souviens pas avoir lu qu'elle était partie au part avant...). Et cette fois-ci, s’en était vraiment trop. Je sentais venir l’explosion - le tremble de terre au fond de moi. Sans penser une deuxième fois, je me levais immédiatement (si tu ne penses pas une deuxième fois, ça en va de soi que tu te lèves immédiatement. C'est une répétition). Pour une fois, ma fierté pouvait dormir et rester en classe, car je savais que j’étais encore… débutante (d‘une manière ou d'une autre, je détestais ce mot encore plus que ‘louve garou‘). Aucune explication donnée, je me précipitai (le passé simple d'un verbe en ER à la première personne (je), c'est la terminaison -ai ! Sache le =)) vers la porte de la classe. Bon, peut-être il fallait quand même dire quelque chose. Je ne voulais de tout de même pas laisser une mauvaise impression auprès demes futures connaissances d’école.

"Je me sens absolument pas bien, Monsieur." Diss-je en sursautant de ma propre voix. Elle était autrement que normal. Un peu plus lourd d’une manière que je ne puis nommer. J’espérais que personne ne l’avait remarqué. "Je vais à l’infirmerie. Excusez-moi ~~donc~~ (mot en trop)."

Ensuite, la porte claquait derrière mon dos - brusquement et trop fort. Après quelques regards autour de moi, je me suis dit que ce n’était pas une trop bonne idée de courir vers l’infirmerie. C’est donc pour cette raison que je courais endors de l’école ( " à l'extérieur de l'école " est bien. Endors ne s'utilise pas dans ce cas-ci). En route pour les bois de La Push, et une très longue nuit. Mon sac! Et oups, je savais que j’avais oublié quelque chose. Bien que je n’avais pas pensé du tout à ce que je devais apporter sauf ( " à part moi-même " est mieux) moi-même, il aurait mieux fallu d'emmener cela. J’espérai (même remarque que plus haut) que Noah serai assez malin pour l’emmener - que pas un des élèves (" qu'aucun élève ") de classe aurait besoin de l’emmener. Ce serrait réellement un peu exagéré. Et puis, je retournerai à l’école demain… en espérant de ne pas ravoir cours avec cette stupide buveuse de sang. Elle n’allait pas me condamner à une vie de chien. Tiens, ironique, l’idée. Moi? Un chien?

Au tour de PC ! Diii passes son tour ce week-end, elle est absente.

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Siparti: BEEEEEERRRKKK! Bref, oui, pleins de fautes. Surtout mon 'passé simple' et les mots et phrases traduit du néerlandais. But I'm not ashamed! Mes commentaires:

Punie: Parce que l’odeur est tellement terrible qu’Aspen ce sens puni(e?).

Les crottes de souris: Bwah, non. C’est juste… j’sais pas. J’dis sa tout le temps en néerlandais xD

Un regard tueur: Ouais, traduit du néerlandais ça. Je sais, il ne faut pas le faire - mais quand je ne sais vraiment pas… je ne peux pas m’empêcher.

et je ne saurais plus moi-même: Rien compris à l’explication.

curiosité et fascination: Je suis curieuse - tu me fascines.

Elle était revenue; l’odeur: Elle ne part jamais, c’est vrai. Mais des fois (quand par exemple Kate bouge) l’odeur est plus puissante qu’autres fois.

le passé simple d'un verbe en ER: Oh non! J’vais avoir tout faux sur mon test. T_T Vives les zéros sur 30?

Lynn : Lol ! J'ai commenté mais ton post est trop long, donc je peux pas poster. Je le mettrai au début du prochain post xD

Suite du commentaire du post au dessus (lol) :

Spoiler:

Pfff. J'étais si enthousiaste face à cette histoire de délégués, j'avais distribué mes feuilles avec tellement d'énergie, j'avais sourire tellement hypocritement en faisant glisser mes yeux vers la case corrspondante à mon prénom,...Et un élève sorti de je-ne-sais-pas-où avait levé le doigt pour protester "Oh monsieur, vous êtes pas le titulaire alors vous pouvez pas faire ça blablabla et blablabla". Casse-ambiance va !
Evidemment, celle qui passa pour la casse-ambiance fut finalement moi, étant donné que je fus la seul à ne pas rouspéter en choeur avec les autres. Et l'élection des déléguées fut annulée, reportée à plus tard.
Professeur incapable, il avait fait un geste las de la main et avait reposé sa tête entre ses bras, au chaud sur son bureau. Tsss.

Bref, après ces cinq minutes d'action, la classe retomba dans un silence mortel. Surtout pour moi. Au moins les autres avaient leur travail à faire - piètre consolation d'accord-mais moi j'avais déjà fini, et comme c'était le premier jour de la rentrée, je n'avais aucun devoir à faire en avance.
Je me résignai donc à avancer dans la lecture de mon bouquin du moment. Je tendis un bras vers mon sac, touchai la tranche du livre, refermai ma main autour et fut arrêtée en plein mouvement.
La jeune fille derrière moi s'était levée brusquement, en faisant presque tomber sa chaise. Elle courut littéralement vers la porte, se rendit compte qu'elle était en classe et avec des comptes à rendre au professeur, même si celui ci ronflait sur son bureau. Elle grogna un " J'me sens absolument pas bien monsieur. Je vais à l'infirmerie. Excusez-moi." d'une voix étrangement grave et sortit en claquant la porte derrière elle. Décidément, cette fille était bizarre. La pauvre. Elle était peut-être malade, ou... Je décidais en mon for intérieur d'aller à sa recherche sur le temps de midi et reprenait mon livre dans mon sac. Heureusement, il ne restait plus longtemps avant la pause déjeuner.

Bien, bien, bien. Je commencai à faire mes prières, j'étais foutue, je ne tiendrais plus. Mais à mon grand étonnement, ce n'était pas le sang humain qui m'attirais le plus, c'était bien l'odeur du clébard, tout du moins, l'envie de vengeance. Ce sale sac à puces qui avait osé tuer Kate, il ne connaissais pas encore Anélia Stanley! J'allais lui faire payer... Mais pas tout de suite... Ni devant toute la classe. J'imaginai bien le tableau. Comme dans les mauvais films d'action. Au moment où nous nous serions élancées l'une sur l'autre, tout ce serait figé. Elle transformée en un monstre sanguinolant qui ne fait que baver. Et moi, jeune fille sans histoires qui essayait péniblement de réfreiner les assauts de la bête.
Je ne pus m'empêcher d'afficher un petit sourire mi-narquois, mi-amusé sur mon visage qui devait maintenant être d'une pâleur plus qu'effrayante, dus au fait de réfreiner mes pulsions...

Je remarquai distraitement que... Bruna, oui, c'est ça, Bruna, avait fini de distribuer les copies. Elle gigotait sur sa chaise, signe d'un énervement et de l'excitation de savoir si oui ou non elle serait choisit. Je notais mentalement de ne pas voter pour elle, histoire de bien l'énerver... Mais bon, je n'aurais pas vraiment la chance de le faire tout de suite car un garçon que je n'avais même pas remarquer... Comme la plupart de la classe en fait, lança:

" Euh, m'sieur. Vous êtes pas notre titulaire, ce n'est donc pas à vous que reviens la tâche de choisir le délégué. Et pis, il est trop tôt pour ça! "

Tout de suite, des bourdonnements, signe de conversations se firent entendre, j'entendis de ma chaise des "Cool, je savais pas que c'était pas notre titulaire" Je ne pus m'empêcher de me frapper le front, comment pouvait-on être aussi bête? N'avait-il ne serait-ce que jeter un coup d'oeil sur le informations données sur le cours de l'année qui allait s'écouler?
*J'ai vraiment horreur d'avoir l'ouïe dévelloppées*
Le bourdonnement était insupportable, doublé dans mes petites oreilles fragiles et pis cette odeur rance que dégageait le chien... Insupportable!
Puis le bourdonnement se transforma en vacarme, tout le monde protestait, je remarquai avec amusement que c n'était pas le cas de Bruna, la pauvre, elle allait vraiment en pâtir cette année!

"Elle a raison!" S'exclama cette douce voix qui provenait d'une proie qui aurait pu être délicieuse, Jasmine.

Le professeur n'avait fait qu'un vague geste de la main et c'était remis en position, mode "dodo" activé. Bref, l'élection était reportée, tant mieux, je n'en avais pas envie. Je faillis presque, seulement presque, sursauter quand le clébard se leva brusquement, faisant presque tomber sa chaise. Un moment, j'eus peur qu'elle se soit laissée aller à ses pulsions meurtrières, après tout avec des bêtes aussi imprevisibles et dangereuses, on devait tout prévoir! Mais non, elle coura littéralement jusque la porte, puis se retourna vers le professeur et dit:

"J'me sens absolument pas bien monsieur. Je vais à l'infirmerie. Excusez-moi."

Sa voix était grave, au moins je n'étais pas la seule à vouloir sauter sur l'autre! Elle partit en claquant la porte, le prof, lui, ne cilla même pas, il devait sûrement s'être rendormi. Lentement, très lentement, un grand sourire éblouissant naquit sur mes lèvres, très grand, tros grand. J'émis un petit rire, ce qui attira les regards des autres élèves.

"Euh... Pardon..."

Ca m'amusait un peu, le chien qui se croyait si fort, n'avait pas tenu le coup, contrairement à moi, pas mal, j'étais assez fière. Mais mon sourire se figea en quelque minutes. Il y avait quelques choses qui sortait de l'ordinaire. Qui sortait trop de l'ordianaire à Forks. Du soleil. Problème, gros problème. Je regardais ma montre et vis avec horreur que dans un petit quart d'heure, le soleil serait à son zénith et donc illuminerait toute la classe! Tout le monde, mise à part quelques exceptions souriait en montrant les tâches lumineuses au sol. Mais ce n'étais pas amusant, pas du tout. Si le soleil éclairait tout, je faisais aussi partie du tout, vampire ou pas. Là, je crois que même quand Kate avait été assassinée, je n'avais pas eu autant peur. Mon cerveau faisait seuelemtn l'approche.
*Lumière -> toi -> Brillée*

Mais, sans prévenir, la porte s'ouvrit à la volée, cette fois, j'avais sursauté, j'avais presque crié, je n'étais pas la seule. Mais j'étais dans un tel état que n'importe quoi m'aurait fait surauter... Mais là, je n'en revenais pas. Encore maintenant je n'en revenais pas: celui qui se tenait mon aîné, Michaël. Il était lui aussi un peu paniqué. Mais le prof cette fois c'était réveillé.

"Puis-je savoir ce qui se passe? Mr... Mr Stanley?!"

"Euh...Escusez-moi Monsieur, de vous déranger, mais je viens chercher Anélia, notre père a un problème"

Michaël ne l'avait même pas regardé, il ne regardait que moi. Tout les deux, nous avions cette lueur d'angoisse que peu de gens aurait pu découvrir.

"Heu, oui bien sûr, faites Monsieur Stanley!"

Seul problème à la requête de ce cher Monsieur Banks, était qu'un "ennemis" se tenait entre nous. Pire qu'un Loup-Garou, oh oui, il n'y avait entre nous que du soleil...

Spoiler:

Commentaires :

Spoiler:

Le débat dura encore plusieurs minutes avant que les élèves se turent tout fait. Le professeur s'était levé pour faire régner le silence, puis, après quelques arguments du style "Le professeur fait ce qu'il veut et a toujours raison", il jeta l'éponge et ordonna à un autre élève pour ramasser les petites feuilles. Nous continuâmes notre travail, chacun de notre côté. Le mien touchait à sa fin, mais, au lieu de prévenir le Mr. Banks, j'optais pour la solution : "

". S'il s'y emploie... vu son caractère passif, j'en doutais grandement.

C'est ma voisine de classe qui me fit sursauter la première fois. Elle se leva sans prévenir et se dirigea vers la porte à grands pas. Elle paraissait ne plus se contrôler, et je crus qu'elle partirai sans explication. Mais elle s'arrêta tout de même, et grogna un simple :

" J'me sens absolument pas bien monsieur. Je vais à l'infirmerie. Excusez-moi. "

Mr. Banks, qui avait sursauté autant que le reste de la classe, n'eut même pas le temps de répondre que la porte claqua. Un petit silence s'en suivit, vite coupé d'une hilarité solitaire de la part de notre si sympathique snipeuse visuel. Elle qui maudissait ma voisine du regard et qui arrachait la bois de sa chaise à coups d'ongles se prenait son délire personnel, faut dire. Chacun fait comme il peut. Le professeur se leva.

" C'est quoi ton nom ? ... Bon c'est pas grave. Arrête de rire ! "

Et le

Euh... Pardon...

avec lequel elle s'excusa mit fin à l'événement.

Les minutes passèrent. J'avais entrepris de dessiner une petite fée croquant dans une pomme deux fois aussi grande qu'elle sur ma farde. A ce train, tous les endroits susceptibles d'être utilisés comme brouillon pour dessins seront noirci ou coloriés avant le mois d'octobre ! Je me sentais affreusement seule sur le banc, maintenant que ma si mystérieusement bizarre voisine s'était envolée.

La deuxième fois que je sursautai, ce fut quand la porte s'ouvrit en volée pour laisser passer un jeune homme vachement mignon. Dit donc... Forks, la petite ville paumée au milieu de la péninsule Olympique de Washington, hébergerait-elle plus de mannequins qu'on pourrait se l'imaginer ? J'enquêterais là dessus plus tard, car il y avait de l'action dans la salle de cours. Tout d'abord, la plupart des filles avaient pris une pause faussement décontractée, à l'aise, ou parfois gênées malgré elles. Hum... C'est ce type qui faisait cet effet ? J'aurais donné cher pour savoir ce qu'il pensait des comédiennes en chaleur ! Hélas, il n'avait d'yeux que pour Melle Stanley, ou un autre nom dans le genre.

Le professeur, fatigué de ces premières heures de cours pleines de surprises, l'interrogea sur sa venue si... brusque.

" Euh...Escusez-moi Monsieur, de vous déranger, mais je viens chercher Anélia, notre père a un problème. "

Sérieux ? Le paternel qu'a un problème pendant les trois premières heures de cours de l'année de la première année au Collège de Forks de sa fille ? Bon, ça peut arriver à tout le monde, et n'importe quand, mais sur le coup, j'étais à deux doigts de rire. Quelque chose me disait que, malgré tous les professeurs fatigués de donner cours et les sujets sans intérêt, je n'allais pas m'ennuyer cette année ! Ca commençait si bien !

Le professeur donna la permission à la fille dénommée Anélia -

- d'aller avec son frère... enfin je supposais que c'était son frère. Anélia sembla pourtant effrayée de se lever de sa chaise, de prendre son sac et de parcourir la classe pour retrouver sa liberté. Ai-je déjà signalé que je trouve les collégiens d'ici plus bizarre les uns que les autres ? Peu importe. Il y eu un petit 'blanc' dans la classe, puis retint la sonnerie. Qu'entendai-je ? La sonnerie ? Cette même sonnerie qui marquait la fin de la troisième heure de cours ?

Les élèves n'attendirent même pas que le prof se lève pour eux-même se mettre debout et commencer à ranger leurs affaires. Je fus impressionnée : comme dans les films ! Le temps que le bruit se taise, deux élèves se trouvaient déjà dehors.

Je m'étais bien sûr levée en même temps que les autres, et je fermai la tirette de mon sac quand j'aperçu celui de Aspen. Oh non ! Me dit pas qu'elle l'a oublié ? Je jurai, regardai autour de moi. Après la pause, une autre classe viendrait sûrement prendre place dans ce local. Après une moindre hésitation et un soupire, je m'emparait du cartable et sorti à mon tour de la classe. Qu'en est-il advenu de la belle aux regard si agressif ? Je n'en sais rien. Par contre j'ai cru entendre quelques soupires de désespoirs en passant à côté d'un groupe de filles. Ce mec se rendait-il compte qu'il était déjà si populaire, le premier jours ? Anélia étant nouvelle, j'imagine que son frère l'est aussi. La classe !

Spoiler:

Soleil. Soleil. Ce mot tournait sans fin dans ma tête, d'ailleurs, il n'y avait pas que le mot qui tournait, ma tête elle aussi tournait. J'étais dans un état de demi-conscience, je ne pouvais pas m'avancer, impossible. Michaël me regardait, anxieu, lui aussi, mais vite, il regarda plutôt s'il n'y avait pas un coin d'ombre où passer, hostoire de ne pas me faire remarquer. Si je passais loins de ma chaise, personne n'aurait relevé l'affaire, ne faisons-nous pas des choses bizarre dans un certain état de stress? Il y eut un petit blanc où tout le monde me regarda, bon, je n'avais pas le choix, il fallait y aller. Je remis le plus lentement possible mes affaires dans mon sac, j'avais les maions qui tremblaient, une fois encore, tout le monde penserait que c'était à cause de mon père, alors que ce n'étais que celle du soleil... Je me levai en poussant un soupir résigné, aucune zone d'ombre!

Je rabaissai le plus possible mes manches, je me félicitai d'avoir mis un long T-shirt, on ne voyait même plus mes mains, même mon frère approuva d'un signe de tête. Tanpis pour la tête, on ferait avec. Michaël fit un mouvement comme pour se frapper le front mais s'arrêta, less humains ne se demanderaient presque pas pourquoi...
J'allais m'avancer, quand la sonnerie retentit, c'est dans un soupir général que tout le monde se leva et se rua vers la sortie. Bien, le prof réendormi, personne ne verrait mon... éclat. Comme si mes yeux n'étaient déjà pas assez noir de soif, Jasmine passa à côté de moi et mon frère, à ma grande horreur, me vit réfreiner un saut sur celle que j'aurais voulu comme ma proie. Eh bien quoi? Pour toi humain, imagine ton plat préféré posé devant toi, son odeur dans tes narines depuis un peu plus de trois, étant donné que j'étais arrivée plus tôt, mais que tu ne puisse pas y toucher! Je peux vous assurer qu'il faut une volonté d'Enfers! Mais bon, comme pour passer l'éponge, quand Jasmine passa devant Michaël, ses yeux aussi devinrent noirs, et il ne put s'empêcher de la suivre du regard jusqu'à ce qu'elle échappe à sa vue. Pourtant nous avions tout deux mangé ce matin au cas où...

Je rabattis le capuchon de ma veste sur ma tête, on sait jamais que ce bon à rien de prof se réveillerait à ce moment là... Personne ne fut dans la classe, personne ne se réveilla, lorsque je passai sous le faissaut de lumière et qu'un morceau de mon cou (Mmmh... Cou) briller...

"On a eu de la chance, n'est ce pas?"

Ce mec était vraiment trop optimiste à mon goût. Nous sortîmes et je vis mes frère et soeurs attendre à cîôté de la porte, nous avions tous les capuches rabaissées.

"On rentre à la maison, on ne sait jamaios et pendant ce temps, tu nous raconte ce qui s'est passé..."

Je pris une grande respiration et commençais:

"Dans ma vie de vampires, je crois que je n'ai encore jamais autant retenu ma respiration..."

Spoiler:

Elisabeth s'avança dans la pièce richement meublée. Le plus discrètement possible, elle sortit un flacon de sa manche et le vida dans la tasse de thé de son hôte. Un bruit derrière elle. Morte de peur, elle se retourna lentement et...

Et un jeune homme - plutôt pas mal c'est vrai - ouvrit la porte de la classe. Tant pis pour Elisabeth et la suite de mon livre, je le refermai et me concentrai sur ce que disait le garçon. Un problème avec son père, il venait chercher sa soeur Anélia, la fille qui avait l'air bizarre en première heure. La fille sembla hésitante, comme si elle avait peur de se lever. Elle finit par ramener ses manches sur ses mains, prendre son sac et sa veste et se lever, en parfaite synchronisation avec la sonnerie stridente de la pause déjeuner. Enfin ! L'entièreté de la classe se rua dehors, moi y compris, avec quelques minutes de retard, étant donné que je n'avais pas encore fait mon sac et que mon livre et mon plumier était toujours sur le banc. Mis à part moi, toute discrète devant mon banc, il restait la fille derrière moi en classe, Anélia, et son frère.

Quand Anélia et son frère passèrent devant la fille, je crois que j'ai eu un truc dans l'oeil. Ce n'était pas possible autrement. Leurs yeux avaient foncé ! Ou alors c'était mes lentilles qui étaient sales.

Je me promis d'aller les laver après mon repas et sortir de la classe, bonne dernière. Avant le prof quand même.

Je marchai seule dans le couloir et essayait de m'incruster discrètement à une table au réfectoire. Aah, je pensai au livre bien au chaud dans mon sac et me dit que j'allais encore passer la récré sur un banc, avec Elisabeth. Etait-ce l'homme qu'elle voulait empoisonner qui se tenait derrière elle? Je sortis mon bouquin.

Mot de fin :

Spoiler:

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